Attaques de Cologne

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La chancelière allemande Angela Merkel est de plus en plus isolée en Europe par rapport à sa politique migratoire. Les critiques se multiplient, y compris au sein de son propre gouvernement. Les jours de la chancelière sont-ils comptés ?

Le débat se poursuit en Allemagne, douze jours après les incidents qui ont émaillé la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne. Selon certains éditorialistes, les politiques, de gauche notamment, ne peuvent continuer d'ignorer les inquiétudes des citoyens. D'autres appellent Merkel à renoncer à son "humanitarisme" et à démissionner pour ne pas mettre l'Europe en péril.

Suite aux agressions survenues la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne, on reproche aux autorités de ne pas avoir dit publiquement qu’il s’agissait de réfugiés. Dans d’autres pays aussi, on enregistre des incidents comparables. Une culture de la censure est-elle en train de s’instaurer ?

Après la vague d'agressions survenue le soir du Nouvel An en Allemagne, la coalition gouvernementale discute ce lundi à Berlin des mesures à adopter, comme la possibilité de durcir les règles d'expulsion pour les étrangers s'étant rendus coupables de délits. Si certains commentateurs encouragent Berlin à maintenir sa politique migratoire, d'autres reprochent à Merkel d'avoir permis une "invasion" du continent, et d'avoir remis en cause la cohésion européenne.

Plus de 100 plaintes relatives à la nuit de la Saint-Sylvestre sont déjà parvenues à la police de Cologne. Les plaignantes déclarent avoir été sexuellement harcelées et détroussées par des hommes "d'apparence nord-africaine et arabe". Certains commentateurs imputent la responsabilité de ces évènements à la politique migratoire libérale de la chancelière allemande. D'autres estiment que cette soudaine préoccupation pour la sécurité des femmes n'est que du racisme déguisé.