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  Accord sur le nucléaire iranien

  21 Débats

Sur le dossier du nucléaire iranien, les négociateurs pourraient bientôt trouver un accord. Téhéran vient en effet de transmettre sa réponse à un projet d'accord formulé par l'UE. Une levée des sanctions permettrait de décrisper les tensions actuelles sur les marchés du pétrole et du gaz. Cette solution mettrait fin à un conflit sempiternel, mais pourrait en revanche raviver des frictions entre les Etats-Unis et d'autres pays du Proche-Orient. Les commentateurs réagissent avec scepticisme.

Après une pause de plusieurs mois, les représentants iraniens ont repris les pourparler avec des diplomates français, britanniques, allemands, russes et chinois pour renégocier l'accord sur le nucléaire de 2015. L'ex-président américain Donald Trump s'en était retiré en 2018, suite à quoi l'Iran avait relancé sensiblement son programme nucléaire. Téhéran réclame la levée de toutes les sanctions. La presse se montre pessimiste quant à l'issue des négociations.

La nouvelle administration américaine a indiqué qu'elle entendait reprendre les négociations relatives à l'accord sur le nucléaire conclu en 2015 avec l'Iran et résilié ensuite par Trump. Téhéran, regrettant que Biden ne soit pas revenu sur les sanctions adoptées par son prédécesseur, avait annoncé un peu plus tôt vouloir renoncer aux mesures de transparence concernant son programme. La presse européenne tente d'interpréter les signaux émis par Washington.

L'exécution du journaliste et opposant iranien Ruhollah Zam a suscité une forte émotion dans le monde. Zam bénéficiait du statut de réfugié politique en France depuis 2009, mais selon les médias, il avait été attiré en Irak l'année dernière puis kidnappé. Condamné à mort en juin, il a été pendu samedi à proximité de Téhéran. La presse se penche sur la question des prisonniers politiques en Iran, avec en toile de fond la potentielle relance de l'accord sur le nucléaire.

Quatre jours après l'assassinat du physicien iranien Mohsen Fakhrizadeh, Téhéran a réitéré les accusations envers Israël et les menaces de représailles. Fakhrizadeh passe pour être un des cerveaux du programme nucléaire iranien. Les éditorialistes se penchent surtout sur les répercussions de ce meurtre sur les futures relations entre les Etats-Unis et l'Iran.

C'est officiel, l'Iran a repris ses procédures d'enrichissement de l'uranium. La République islamique a qualifié mercredi la mesure de "quatrième étape" dans la sortie progressive de l'accord nucléaire de 2015, suite au retrait des Etats-Unis. L'Iran semble vouloir aller à la confrontation, ce qui inquiète la presse européenne.

Après le sommet du G7, une rencontre entre le président iranien et son homologue américain paraît envisageable. Donald Trump s'est dit prêt à négocier avec Hassan Rohani pour trouver une issue au litige sur le nucléaire iranien. L'organisateur du G7, Emmanuel Macron, qui avait convié le ministre iranien des Affaires étrangères à Biarritz, revendique la paternité de ce rapprochement. La presse se demande si une telle rencontre pourra résoudre la question.

Un nouvel incident survenu dans le golfe Persique a envenimé un peu plus les tensions entre l'Iran et l'Occident. D'après Downing Street, trois navires iraniens auraient tenté de bloquer un pétrolier britannique dans le détroit d'Ormuz ; des accusations réfutées par Téhéran. Si certains éditorialistes mettent en garde contre une escalade du conflit, d'autres se demandent si l'UE serait bien avisée de soutenir Trump.

L'Iran a indiqué qu'il ne se conformerait plus au plafond d'uranium enrichi défini dans l'accord de Vienne sur son programme nucléaire. Cette mesure constitue la deuxième infraction au traité conclu en 2015. Téhéran avait déjà annoncé récemment vouloir dépasser la limite de 300 kg maximum de réserves d'uranium. La presse européenne s'interroge sur les raisons et les conséquences de cette escalade.

Le gouvernement iranien menace de ne plus respecter des points centraux de l'accord conclu sur son programme nucléaire. Un porte-parole iranien a indiqué que le pays dépasserait les limites convenues quant aux réserves d'uranium à partir de la fin juin. Téhéran fait ainsi pression pour que soit préservé l'accord sur le nucléaire. Depuis qu'ils ont annoncé leur retrait unilatéral de ce traité en mai 2018, les Etats-Unis ont infligé de nouvelles sanctions à l'Iran. Comment désamorcer le conflit ?

La communauté internationale redoute une escalade militaire dans le Golfe persique : les Etats-Unis envoient des navires de guerre dans la région tandis que Téhéran a débuté ses préparatifs pour enrichir de l'uranium. Le président américain, Donald Trump, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, se livrent à une véritable joute verbale sur Twitter. Les éditorialistes évoquent les lignes de conflit et cherchent des issues à cette crise.

Ce lundi, les sanctions économiques américaines les plus dures jamais imposées à l'Iran - aux dires de Washington - entrent en application. Elles visent les secteurs du pétrole, des finances et des transports. Suite à l'accord sur le nucléaire signé en 2015, les Etats-Unis avaient levé leurs sanctions contre Téhéran. La Maison-Blanche fait-elle fausse route ?

L'UE entend instituer un dispositif qui tiendrait lieu de bourse d'échange entre Téhéran et les entreprises européennes. Celles-ci pourraient ainsi continuer de commercer avec l'Iran et échapper aux sanctions américaines. Certains éditorialistes se félicitent de ce que l'UE tente de maintenir l'accord sur le nucléaire iranien. D'autres doutent que ce soit le moyen idoine de faire rentrer le régime iranien dans le rang.

Après des semaines de spéculations, Donald Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien. Les sanctions américaines, qui avaient été levées en vertu de l'accord, doivent donc être restaurées. Israël et l'Arabie saoudite ont salué la décision. Si certains jugent l'initiative justifiée, la plupart des éditorialistes sont inquiets.

Un jour seulement après l'investiture officielle de Donald Trump, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues en signe d'opposition à sa présidence et de soutien des droits des femmes, de la tolérance et d'une cohabitation pacifique. La vague de protestation a atteint des dimensions rarement vues aux Etats-Unis, un demi-million de personnes se sont par exemple mobilisées à Washington. Que cette résistance peut-elle mettre en branle ?

Réformateurs et forces modérés ont fortement progressé aux législatives iraniennes. Un résultat qui conforte la position du président Hassan Rohani, favorable à une ouverture du pays à l'Occident. Saura-t-il mener l'Iran vers une plus grande démocratie ?

Pour ménager l'hôte iranien, certaines statues du Musée du Capitole, représentant des nus, avaient été masquées à l'occasion de la conférence de presse du Premier ministre Matteo Renzi et du président Hassan Rohani. Rome s'est-elle ridiculisée par trop de prévoyance ?

Dans un discours tenu devant le Congrès américain, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a mis en garde contre les conséquences d'un accord sur le nucléaire iranien. Celui-ci n'empêchera pas Téhéran de construire des bombes atomiques, a-t-il affirmé. Les craintes d'Israël sont tout à fait justifiées, estiment certains commentateurs. D'autres accusent Nétanyahou de compromettre l'alliance importante entre les Etats-Unis et Israël.

Les cinq puissances disposant du droit de veto à l'ONU plus l'Allemagne ont signé mardi à Vienne un accord avec l'Iran dans le dossier du nucléaire, à l'issue de 13 années de négociations. Pour certains commentateurs, il s'agit d'une avancée historique qui permettra de pacifier le Proche-Orient et de relancer l'économie de la région. D'autres estiment que cet accord n'empêchera pas l'Iran de fabriquer tôt ou tard sa propre bombe atomique.