(© picture-alliance/dpa)

  Politique monétaire de la BCE

  31 Débats

Dans le but de contenir l'inflation dans la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) a procédé à une nouvelle hausse de son taux directeur, pour la septième fois de suite. Le mois dernier, l'inflation a encore légèrement augmenté, passant de 6,9 à 7 pour cent. La BCE emboîte ainsi le pas de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui a elle aussi relevé ses taux de 0,25 point. Les commentateurs ne sont pas tous satisfaits de cette "mini-hausse".

Malgré les turbulences sur les marchés financiers, la Banque Centrale Européenne a relevé d'un demi-point son taux directeur, le portant à 3,5 pour cent. Les gardiens de la monnaie entendent endiguer une inflation qui reste élevée. Les commentateurs se demandent si la mesure est un gage de confiance, de nature à rassurer le secteur bancaire, ou si au contraire elle est trop risquée.

Malgré un recul de l'inflation, la BCE a relevé son taux directeur pour la cinquième fois en huit mois. Il se situe désormais à 3 pour cent, soit 0,5 point de plus que précédemment. L'inflation en Europe est toujours beaucoup trop élevée, s'est justifiée jeudi la présidente de la BCE Christine Lagarde. Est-ce la bonne solution ?

Après la Réserve fédérale américaine et la Banque d'Angleterre, la BCE a elle aussi relevée son taux directeur, de 0,5 point, pour lutter contre l'inflation. Un relèvement moins important que les précédents. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a toutefois annoncé de nouvelles hausses pour l'année prochaine. L'inflation a légèrement reflué en novembre dans la zone euro, passant de 10,6 à 10 pour cent.

C'est la mesure la plus importante prise depuis l'existence de l'euro : la Banque centrale européenne relève ses taux directeurs de 0,75 point de base, ce qui les porte à 1,25 pour cent. Cet été déjà, le conseil de la BCE avait décidé de renoncer à la politique du taux zéro suivie depuis des années. La mesure est censée endiguer une inflation galopante de 9,1 pour cent dans la zone euro. Les gardiens de la monnaie n'ont pas été suffisamment réactifs, regrettent les commentateurs.

Après avoir longuement tergiversé, la Banque centrale européenne (BCE) a fini par relever ses taux directeur de 0,5 point. Elle a aussi créé un nouvel instrument, le TPI, censé permettre le rachat des titres obligataires d'Etats surendettés. Les éditorialistes doutent que ces décisions permettent de remédier aux difficultés que traverse la zone euro - inflation galopante et menace de récession.

Une semaine après le relèvement de ses taux directeurs, la BCE a tenu une réunion d'urgence. L'institution de Francfort s'inquiétait de la hausse des taux d'emprunt, suite à ces annonces, dans certains pays surendettés comme l'Italie. La BCE assure vouloir limiter cette tendance en adoptant de nouveaux instruments spécifiques.

Après la Fed et la Banque d'Angleterre, la Banque centrale européenne (BCE) a elle aussi annoncé son intention de relever ses taux directeurs de 0,25 points en juillet - une première depuis plus de dix ans. En raison de la forte inflation (huit pour cent) dans la zone euro, ce relèvement des taux était attendu, voire vivement souhaité. Pour les éditorialistes, de nombreuses questions restent en suspens.

Par la voix de sa présidente, Christine Lagarde, la BCE a reconnu avoir sous-estimé la gravité de l'inflation. Mais tablant sur le ralentissement du taux d'inflation en 2022, Lagarde souhaite attendre les prévisions du mois de mars avant de réviser potentiellement la politique monétaire de l'institution de Francfort. Les éditorialistes font part de leur scepticisme.

Contrairement à la Fed, la BCE a décidé de maintenir pour le moment sa politique des faibles taux. Sa présidente, Christine Lagarde, a affirmé une nouvelle fois jeudi que l'inflation n'était selon elle qu'un phénomène passager. La BCE s'est contentée d'annoncer la fin de son principal programme de soutien face à la pandémie, ce qui pourrait préfigurer la fin de la politique monétaire expansionniste à moyen terme. Un choix qui suscite globalement le scepticisme des éditorialistes.

Le taux d'inflation a atteint 4,1 pour cent dans la zone euro en octobre. Des critiques reprochent à la BCE d'attiser encore plus la flamme inflationniste avec sa politique d'assouplissement quantitatif, qui consiste à injecter des milliards dans les marchés financiers par le biais d'achats d'obligations. Christine Lagarde, présidente de la BCE, a demandé de faire preuve de patience, affirmant que l'inflation se résorberait sans intervention des banques d'émission.

En dépit de l'inflation élevée, la BCE a décidé de maintenir le taux directeur à zéro. Sa présidente, Christine Lagarde, assure que le phénomène est temporaire et résulte essentiellement de la hausse des prix de l'énergie. La BCE veut attendre décembre pour décider d'arrêter ou non son programme de rachat de dettes. Les chroniqueurs se demandent combien de temps encore elle pourra poursuivre sa politique monétaire expansionniste.

Après dix ans à la tête de la banque centrale allemande, Jens Weidmann a annoncé qu'il quitterait la présidence à la fin de l'année. En Europe, il était surtout connu pour avoir critiqué la politique monétaire expansionniste de la BCE, notamment sous Mario Draghi. Les analystes évoquent la portée de ce départ.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, envisage d'ouvrir une procédure d'infraction contre l'Allemagne. Le 5 mai, la Cour constitutionnelle allemande avait en effet remis en cause le programme de rachat de titres obligataires mené par la BCE, arguant que sa proportionnalité n'aurait pas été examinée. Selon von der Leyen, la politique monétaire revient exclusivement à l'UE. La voie juridique est-elle la bonne ?

Après huit ans à la tête de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi a quitté jeudi l'institution de Francfort. Christine Lagarde prend le relais. Le mandat de Draghi a été marqué par sa politique d'assouplissement quantitatif, dont l'objectif était de stabiliser l'euro et de relancer la croissance. Le bilan dressé par les éditorialistes est mitigé.

La commission économique du Parlement européen a approuvé la nomination de Christine Lagarde à la tête de la BCE. Si certains commentateurs s'irritent de ce que l'ex-directrice du FMI entende poursuivre la politique expansionniste de son prédécesseur, d'autres lui estiment que sa mission lui imposera un grand écart permanent.

Compte tenu des mauvaises prévisions économiques et du faible niveau de l'inflation, la BCE a décidé de maintenir son taux directeur à son plus-bas record de zéro pour cent jusqu'à mi-2020. Si les perspectives devaient se dégrader au niveau de l'inflation, de nouveaux rachats d'obligations pourraient également être envisagés. Est-ce vraiment le cap monétaire le plus adapté actuellement ?

L'annonce d'une possible nomination de l'actuelle directrice du FMI Christine Lagarde à la présidence de la BCE a fait bondir le cours des actions sur les bourses européennes. Il est en effet généralement admis que l'ex-ministre française des Finances maintiendra le cap monétaire expansif suivi par son prédécesseur, Mario Draghi - ce qui ne plaît pas à tous les observateurs.

Compte tenu de mauvaises prévisions conjoncturelles et d'une faible inflation, le président de la BCE, Mario Draghi, envisage un nouvel assouplissement de la politique monétaire. Baisses des taux et nouveaux rachats de titres obligataires figurent au nombre des mesures considérées. Les déclarations de Draghi à Sintra, au Portugal, ont généré une certaine effervescence sur les marchés financiers et suscité l'ire du président américain, Donald Trump.

La Banque centrale européenne entend diviser par deux ses rachats d'actifs à compter de janvier 2018. De janvier à septembre 2018, elle se propose de limiter à 30 milliards d'euros le montant mensuel de ses rachats d'obligations d'Etats. La banque d'émission a laissé inchangé son taux directeur. Si certains commentateurs approuvent le virage prudemment amorcé par Mario Draghi à la tête de la BCE, d'autres trouvent qu'il ne va pas assez vite.

Plusieurs plaignants ayant déposé mercredi auprès de la Cour constitutionnelle allemande des recours d'urgence contre le programme de rachat de titres suivi par la BCE ont été déboutés. Leur but était d'obtenir que la Banque nationale allemande n'y participe plus. Si certains commentateurs critiquent la lâcheté de la Cour, d'autres expliquent en quoi l'arrêt de cette politique monétaire expansionniste serait malvenue.

La BCE ne changera pour l'instant pas sa politique monétaire : elle maintiendra le taux directeur à son niveau historiquement bas de zéro pour cent, laissant en suspens la question d'un éventuel élargissement de son programme de rachat de dettes. Le chef de la BCE Mario Draghi a justifié sa décision par la volatilité de l'euro. Ne serait-il pas temps que la Banque centrale change sa politique de taux d'intérêt ?

Banquiers centraux et économistes venus du monde entier participent cette semaine à la rencontre annuelle de Jackson Hole, aux Etats-Unis. La poursuite des programmes d'assouplissement quantitatif et de rachat de titres est au cœur des discussions. Les éditorialistes détaillent leurs attentes en matière de politique monétaire.

Le président de la BCE, Mario Draghi, a indiqué qu'après des années d'assouplissement quantitatif, la BCE ne prévoyait pas de nouvelles baisses des taux. Le taux directeur restera néanmoins inchangé, à zéro pour cent, dans un premier temps. Si certains commentateurs critiquent l'inaction de Francfort, d'autres comprennent sa circonspection.

Contre toute attente, le taux d’inflation a nettement augmenté dans la zone euro en décembre. Selon les données communiquées par l’office statistique européen Eurostat, les prix à la consommation ont augmenté de 1,7 pour cent en un an. Si certains journalistes réclament la fin de la politique expansionniste de la BCE, d’autres jugent que ce serait une décision catastrophique.

Le directeur de la BCE, Mario Draghi, a annoncé jeudi la poursuite du programme de rachat de titres obligataires sur les marchés, et ce au moins jusqu'à fin 2017. A partir du mois d'avril prochain, le volume du programme sera néanmoins plus limité - passant de 80 à 60 milliards d'euros par mois. Draghi ferme progressivement les vannes, ce dont pourrait pâtir l'Italie, jugent certains éditorialistes. D'autres ne croient pas à la fin prochaine de la politique d'assouplissement quantitatif, soulignant les risques que ceci poserait à la stabilité européenne.

Cible des critiques de l’Allemagne, le président de la BCE Mario Draghi contre-attaque : il a souligné que sa mission consistait à garantir la stabilité des prix pour l’ensemble de la zone euro, et pas seulement pour l’Allemagne. Il a parallèlement annoncé qu’il maintiendrait le taux directeur à son plus bas historique. Les reproches de Berlin sont-ils justifiés ou s’agit-il d’une immixtion excessive ?

De plus en plus de voix s’élèvent en Allemagne pour critiquer la politique d’assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne (BCE). Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a notamment affirmé ce week-end que la politique monétaire européenne contribuait à l'essor du parti d’extrême droite AfD en Allemagne. Les commentateurs sont divisés quant à cette accusation, mais aussi quant à l’efficacité du "Quantitative Easing".

Selon toute vraisemblance, le Conseil de la BCE devrait décider ce jeudi de lancer un vaste programme de rachat de dettes publiques. Certains commentateurs craignent que cette décision n'attise les tensions entre pays riches et pays en difficulté au sein de la zone euro. D'autres estiment qu'il s'agit d'une mesure importante pour relancer les pays endettés.

L'annonce du programme de rachat de dettes par la BCE, d'un volume de plusieurs milliards, a provoqué jeudi l'envolée des cours des bourses. De son côté, l'euro a chuté pour se stabiliser à 1,14 dollars. Cette mesure profitera aux exportations, se réjouissent certains commentateurs. D'autres y voient la fin de la zone euro, estimant que la Banque centrale vient de tirer sa dernière cartouche.

La BCE a annoncé jeudi qu'elle prolongeait son programme controversé de rachat de titres jusqu'au mois de mars 2017. Comme les investisseurs s'attendaient à une hausse du volume des rachats mensuels de titres par la BCE, la plupart des bourses européennes ont décroché jeudi. Or selon les éditorialistes, la déception des investisseurs n'a pas lieu d'être, car rien ne dit que l'intensification de la politique monétaire expansive puisse sauver l'économie européenne.