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  Corée du Nord

  16 Débats

Selon l'administration américaine, le président russe, Vladimir Poutine, veut rencontrer le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, à Vladivostok. L'objet de cette rencontre devrait notamment être la livraison d'armes par Pyongyang, destinées à la guerre contre l'Ukraine. La plupart des éditorialistes y voient un signe de faiblesse de la Russie, susceptible de donner une nouvelle marge de manœuvre à la Corée du Nord.

Après une poignée de main emblématique avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à la frontière entre les deux Corée, Donald Trump est devenu le premier président américain à franchir la ligne de démarcation et à fouler le sol nord-coréen. Dans la discussion qui s'est ensuivie, les deux dirigeants se sont mis d'accord pour reprendre les négociations - au point mort actuellement - portant sur la dénucléarisation de la péninsule. Simples gesticulations médiatiques ou avancée décisive pour la paix en Corée ? La presse est partagée.

Ce mercredi midi, la seconde rencontre entre le dirigeant nord-coréen et le président américain aura lieu à Hanoï. Sur Twitter, Donald Trump a déjà parlé de son 'ami' Kim Jong-un, et de la reprise économique de la Corée du Nord. Ces attentes élevées exercent une pression indéniable sur les deux chefs d'Etat, écrivent les éditorialistes.

La rencontre entre Kim Jong-un et Donald Trump continue de faire couler beaucoup d'encre. Si la Chine salue ce rapprochement, d'autres pays évoquent la situation de l'Iran et se demandent pourquoi il a fallu attendre Trump pour qu'un tel accord puisse être signé.

A la surprise générale, le régime de Pyongyang a annoncé ce week-end la suspension de son programme nucléaire et balistique. Peu avant la rencontre des chefs d'Etat des deux Corée et après celle de Mike Pompeo, pressenti au poste de Secrétaire d'Etat américain, et Kim Jong-un, ce coup de théâtre est globalement considéré comme un signe de détente dans la crise nord-coréenne. A raison ?

Après la rencontre à Pékin entre le dirigeant nord-coréen et le chef d'Etat chinois, les médias chinois font état de relations au beau fixe, et rapportent que Kim Jong-un se serait engagé à favoriser le désarmement nucléaire. Certains médias y voient des premiers signes de détente sur la péninsule coréenne. D'autres évoquent des obstacles indépendants de la volonté de Pyongyang ou Pékin.

C'est la première fois qu'une rencontre entre un président américain et un chef de l'Etat nord-coréen est envisagée. A la surprise générale, Donald Trump a accepté l'invitation de Kim Jong-un et la Maison Blanche exige désormais des engagements concrets de sa part. Dans une situation aussi explosive, les commentateurs hésitent entre espoirs et inquiétudes.

Le président des Etats-Unis Donald Trump revient à la charge dans le conflit qui l'oppose à Kim Jong-un sur le programme nucléaire et de missiles de la Corée du Nord. Dans un tweet, il s'est targué de pouvoir appuyer sur un bouton plus gros et plus puissant que celui de la République populaire pour déclencher une attaque nucléaire. Ce genre d'esbroufe est-il de nature à attiser le conflit ?

Après l'essai nucléaire du week-end dernier, Pyongyang a menacé de recourir à des mesures de rétorsion en cas d'intensification des sanctions à son encontre. Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a de son côté appelé les Etats concernés à tout faire pour éviter une guerre dans la péninsule coréenne. Les éditorialistes évoquent les leviers d'action dont dispose la communauté internationale.

Après le nouveau test de missile effectué par la Corée du Nord, le président américain Donald Trump a indirectement évoqué une riposte militaire. Le missile lancé par Pyongyang a survolé le Japon avant de tomber dans l'océan Pacifique. Les commentateurs évoquent les ramifications géopolitiques du conflit, notamment les intérêts russes et chinois.

Les Etats-Unis étudient des options militaires contre la Corée du Nord si le pays refusait d'abandonner son programme nucléaire. L'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU Nikki Haley a toutefois fait savoir qu'une solution diplomatique était privilégiée. Les Etats-Unis veulent soumettre au Conseil de sécurité de l'ONU une résolution visant à durcir les sanctions. Les Etats-Unis ont-ils choisi la bonne voie? Réactions de la presse européenne.

Pyongyang a menacé jeudi d’effectuer une frappe préventive contre les Etats-Unis. Ce week-end, la Corée du Nord avait déjà entrepris un test de missiles, qui s'était soldé par un échec. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé la Chine, les Etats-Unis, le Japon, la Corée du Sud et la Russie à empêcher une nouvelle course à l’armement en Corée du Nord. Faut-il avoir peur de cette escalade ?

Après le décès d'Otto Warmbier, la pression s'intensifie sur le président américain Donald Trump. D'influents républicains appellent à réagir avec fermeté à la mort de l'étudiant américain, survenue lundi dans l'Ohio - Warmbier avait été rapatrié quelques jours auparavant, dans le coma, après un an et demi de détention en Corée du Nord. La presse européenne porte un regard inquiet sur cette crise diplomatique.

Suite à un nouvel essai nucléaire nord-coréen, le deuxième cette année, le Conseil de sécurité de l'ONU a menacé Pjöngjang d'adopter des "mesures significatives supplémentaires". Mais ni les menaces, ni un durcissement des sanctions n'auront de prise sur Kim Jong Un, redoutent les commentateurs - du moins tant que la Chine n'interviendra pas.