Un pilote de combat grec périt en mer Egée

Un pilote grec a perdu la vie après que son mirage s'est abîmé en mer Egée. Il revenait d'une mission dont le but était d'intercepter des avions de combat turcs. Le tracé des frontières en Egée, source de litiges entre Athènes et Ankara, donne lieu à de fréquents accrochages. La presse grecque commente ce tragique accident.

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To Vima (GR) /

La fin du fanatisme

To Vima Online espère qu'avec la mort du pilote, la société grecque retrouvera la raison :

«Giorgos Baltadoros est une autre victime de la guerre larvée entre notre pays et la Turquie. La perte tragique de ce héros arrêtera enfin ceux qui sont à la pêche aux voix et qui ne cessent de jeter de l'huile sur le feu de ce conflit. Peut-être que ce décès permettra d'enrayer le fanatisme croissant des citoyens. ... Peut-être comprendront-ils enfin que ces hostilités se nourrissent du sang des êtres humains, et qu'elles laissent derrière elles des femmes, des enfants et d'insupportables douleurs.»

Kathimerini (GR) /

Rétribuer dignement les pilotes

Kathimerini rend hommage au soldat disparu :

«La Grèce est impressionnée par le patriotisme discret et le professionnalisme du jeune pilote, décédé mardi lors d'une mission au dessus de la mer Egée. Le pilote du mirage 2000-5 faisait son travail ; il percevait un maigre salaire, n'avait reçu que quelques heures de formation et disposait de ressources limitées. Ce sont des gens comme le capitaine Giorgos Baltadoros qui permettent à ce pays de rester debout, et on ne devrait pas attendre qu'ils disparaissent pour leur rendre hommage. Il faudrait les rétribuer de manière plus adéquate.»