La sécurité du citoyen, c’est l’affaire de la police
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L’attentat qui a frappé Charleroi samedi a renvoyé l’Etat belge face à la quadrature du cercle qu’est la lutte contre le terrorisme. Comment, en effet, prétendre assurer la sécurité du citoyen quand la police elle-même devient une cible et qu’elle doit consacrer une partie de ses moyens à sa propre protection ?
Ce n’est pas là le moindre paradoxe des dernières 48 heures. Logiquement, alors que deux policières ont été blessées par un terroriste présumé, les syndicats demandent que la sécurité des forces de l’ordre soit réévaluée. Qu’elles bénéficient de mesures de protection supplémentaires. Que les agents qui travaillent sur des dossiers sensibles jouissent de l’anonymat. Qu’un policier puisse conserver son arme à la maison afin de se défendre le cas échéant, perspective qui n’a rien d’imaginaire si l’on se rappelle que l’assaut donné à Verviers contre des membres de la filière Abaaoud a permis d’établir leur intention d’attaquer un commissariat.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Il est malheureusement démontré que les policiers sont autant de cibles potentielles et qu'il est essentiel de protéger ceux qui nous protègent. Et puis quoi ? : tant pis pour eux ? Ils sont payés pour ? Leur sang est le prix de la démocratie ? Ils auront de belles funérailles et les médailles qui vont avec ? Donnons-leur les moyens adéquats : ils sont les seuls entre "eux" et nous !