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Éditorial: «Salade russe»

Par Yves Thréard

Quand il est en Corrèze, son fief, François Hollande oublierait-il qu'il n'en demeure pas moins le président de la République française? Que sa fonction l'oblige à ne pas s'exprimer en improvisant sur les graves affaires du monde, qui plus est dans une émission de divertissement? C'est pourtant ce qu'il a fait samedi, depuis Tulle, en répondant aux questions de la chaîne TMC, pour une émission de Yann Barthès.

À l'antenne, François Hollande se pose la «question» de savoir s'il doit recevoir Vladimir Poutine à Paris, le 19 octobre. «Est-ce que c'est utile? Est-ce que c'est nécessaire?» s'interroge-t-il, songeur. Il accuse le président russe de soutenir les bombardements de l'armée de Bachar el-Assad contre la population d'Alep, en Syrie. Il parle de «crimes de guerre», sous-entendant que Poutine pourrait avoir à «en payer la responsabilité» devant la Cour pénale internationale.

Attitude bien légère - déplacée, même - pour un chef de l'État, que d'étaler ainsi ses doutes et ses états d'âme…

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43 commentaires
  • Lamiral du 60

    le

    Que Moi 1er continue avec ses tergiversations et ses petites anecdotes à 2 balles. Ça doit bien faire rire Poutine et décrédibilise encore plus l'image de la France.
    Vivement qu'on en finisse avec ce capitaine de pédalo !

  • PATYZ

    le

    ce serait intéressant un referendum pour savoir si
    les Français gobent ce que disent certains médias
    au sujet de Poutine
    question posée : la France doit elle recevoir le Président
    Russe afin de discuter du problème des rebelles en Syrie
    que combat Poutine et que soutient Hollande et sa fine
    équipe pro palestine également ? avec la gauche les méchants sont toujours les gentils
    on l'a vu ces derniers temps avec des policiers brûlés
    dans leur voiture

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