Nicolas Baverez - Renzi, le sursaut ou le chaos

Malgré ses réformes, l'Italie est de plus en plus vulnérable. Le référendum, transformé en plébiscite sur l'action de Matteo Renzi, sera décisif.

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Matteo Renzi, président du Conseil depuis février 2014.
Matteo Renzi, président du Conseil depuis février 2014. © ROPI-REA/Blow Up/Fotogramma

Temps de lecture : 3 min

Depuis son unité, il y a cent cinquante-cinq ans, l'Italie a souvent servi de laboratoire politique, inventant le fascisme avec Benito Mussolini, puis la magnat-télécratie avec Silvio Berlusconi. Après le Brexit et l'élection présidentielle américaine, le référendum constitutionnel du 4 décembre - qu'il soit favorable ou hostile à Matteo Renzi - pourrait provoquer un changement de donne majeur pour l'Italie. Imaginée par le Premier ministre pour être la clé de voûte de son action réformatrice, la révision de la Constitution prévoit la fin du bicaméralisme intégral, la réduction du nombre de parlementaires - le Sénat passant notamment de 315 à 100 membres - et le changement du mode de scrutin avec l'introduction d'une prime majoritaire. Autant de mesures qui ont pour objectif de réduire...

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Commentaires (11)

  • Petit malin

    Il y a des moments où les peuples deviennent fous... Nous en sommes là.

    Les italiens comme les français se plaignent des politiques, de leur chienlit, du nombre de ceux qui profitent largement des "ors" de la République, d eplus en plus nombreux (mille-feuilles).
    Voilà Renzi, un homme jeune qui était adulé, qui a redressé quand même son pays, qui proposait de réguler le système de politique politicienne, et il est rejeté !

    L'avenir de l'Italie c'est Pepe Grillo, vraiment ?!
    On voit ce que cela donne à Rome avec une maire "5 étoiles" (ne pas confondre avec les hôtels !) complètement à la ramasse, bloquée, ne sachant que faire car sans la moindre expérience. Ah si ! Elle est avocate, jeune et belle... Suffisant.
    En Espagne c'est Podemos... Même profil.
    Chez nous on a Nuits Debouts qui a nargué un gouvernement socialiste bien trop complaisant.
    Tous un même profil libertaire (je dirai plutôt anarchiste) et un seul credo : "tout changer" ? Changer quoi, comment ? Mystère...
    Pas le Parlement italien toujours ! Ils semblent s'accommoder fort bien du système et du nombre de leurs parlementaires. Il faut dire qu'ils attendent les places juteuses ! Chacun son tour...

    "Changer" c'est tout...
    "Vaste programme" aurait dit le Général...
    Vous me direz c'est mieux que l'extrême droite. Pour moi, en terme de menace des libertés et pour le pays, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Tous les extrémistes sont la même menace pour la Démocratie et les libertés.
    Pepe Grillo et les siens seront prêts à faire comme un Castro "au nom du Peuple" et pour son plus grand bien : interdictions, arrestation, emprisonnement et torture pour savoir qui sont les ennemis à éliminer. Durer est à ce prix quand on est incompétent et idéologue...
    Le genre a vous "déconstruire" un pays, le réduire à la mendicité en deux temps trois mouvements !

  • Girondin

    Si l'Italie perd la confiance des marchés, cela créera des turbulences dans la zone euro d'une toute autre dimension que celles que nous avons vues avec la Grèce.

  • Hubch

    Pour ma part le titre "Vert ou Brun" me convient parfaitement, il y a une montée nationale-populiste que l'on peut parfaitement comparer avec l'histoire du XXeme, n'en déplaise aux électeurs à tendance protectionniste...