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Dix ans après la crise financière, tout l’enjeu est de ne pas céder au lobby bancaire

Une décennie après la crise des subprimes, la planète finance semble déjà avoir oublié ses bonnes résolutions.

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Journaliste au pôle Economie Temps de lecture: 3 min

Le 9 août 2007, la planète finance enregistrait la première grosse secousse de la crise qui allait révéler l’année suivante les travers de la dérégulation financière et obliger les pouvoirs publics (et donc les contribuables) à mettre au pot pour sauver des banques jugées « trop grandes pour faire faillite ». Notamment en Belgique.

Les autorités publiques, aux États-Unis comme en Europe, avaient alors promis de durcir les règles du jeu et de donner plus de moyens et de pouvoirs aux « arbitres », ces régulateurs qui, pour l’essentiel, n’avaient rien vu venir, ou presque.

Dix ans plus tard, des progrès ont été faits, des réformes ont été mises en œuvre, limitées, mais réelles. Par exemple, en matière de fonds propres.

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3 Commentaires

  • Posté par Tanghe Michel, lundi 7 août 2017, 12:27

    Les américains veulent déréguler la situation, il sera donc fait selon la volonté des Chicago Boys. Pleurer sur ça ne changera rien à la situation...

  • Posté par Bachelart Bernard, lundi 7 août 2017, 8:55

    C'est un sujet crucial dont les divers partis politiques parlent beaucoup trop peu. Les règles imposées au monde bancaire après la catastrophe de 1929 ont été un facteur essentiel de la croissance au cours des "trente glorieuses". Ensuite, une suite de mesures de dérégulation dans l'ensemble du monde occidental ont détourné les banques de l'économie réelle en leur permettant de se tourner vers les activités financières plus spéculatives et plus rentables à court terme. Les hommes politiques de notre époque n'ont-ils pas le courage de leurs prédécesseurs des années 30 ou bien sont-ils plus corrompus?

  • Posté par Eric Lavenne, lundi 7 août 2017, 8:27

    Et oui; bien vu et analysé.....

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