Ce très encombrant M. Puigdemont
Le président catalan déchu serait en visite à Bruxelles. La suédoise se serait bien passée de cet « invité » encombrant.
Eh donc oui ! La seule pièce comique du drame espagnol et catalan s’est déroulée en Belgique. Un si petit pays, et pourtant, impossible durant de longues heures d’y débusquer le fameux et très recherché M.Puigdemont ! Six heures de black-out, avec les plus fins limiers journalistiques du Royaume sur la piste, qui reniflent, décodent, supputent : hier, à Bruxelles, tout le monde était parti à la chasse à l’indépendantiste.
Le Premier ministre en a profité pour reconstruire patiemment et discrètement les digues dont il espère – et pense – qu’elles vont protéger son gouvernement des sympathies de la N-VA pour Puigdemont. Mais les caméras européennes restent, elles, braquées sur notre pays, Charles Michel, son gouvernement et son parti nationaliste, au cas où une demande d’asile serait formulée, ou qu’un ministre nationaliste – ou un leader du parti – soit vu en compagnie du « réfugié » catalan.
Ce M. Puigdemont embarrasse au fond tout le monde sur notre territoire. Primo, un gouvernement schizophrène, qui doit gérer une problématique indépendantiste avec des ministres nationalistes en son sein, dont l’un est particulièrement «verbal». Mais secundo, et tout autant, des nationalistes schizophrènes qui se doivent d’afficher une solidarité avec les indépendantistes catalans pour plaire à leurs ultras et rester conformes à leurs statuts, sans pouvoir avouer qu’ils considèrent l’aventure catalane comme une folie, impossible à adopter pour la Flandre.
Avec une N-VA qui ne demande pas la reconnaissance de l’indépendance de la Catalogne et un de ses membres, Sigfried Bracke, qui déclare que son parti n’est pas séparatiste, on va finir par croire que les nationalistes flamands sont indépendantistes en Espagne, faute de l’être en Belgique.
Reste à voir si ce double jeu d’équilibriste, tant au gouvernement qu’à la N-VA, va pouvoir tenir face à une demande d’asile qu’on sent proche, avec pour seules armes le non-dit et les positionnements biscornus.
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il serait malencontreux que la campagne électorale du sécessionniste Puigdemont pour les élections de décembre en Catalogne se déroule au départ de notre Pays. A nos autorités d'y veiller jpdk
Pas mal comme point de vue, sauf la phrase " Un si petit pays [..]". Il faudrait fusiller toute personne qui dit que la Belgique est un petit pays. Même Israël commence à le croire! Même le Luxembourg ne dit pas qu'il est une petit pays. Nous nous humilions nous-même vis à vis des autres pays. Petite est surtout l'attitude des francophones! Ils se comparent avec la France et concluent que la Belgique est "petite". La Flandre n'a en général pas cette disposition, ou ce sont des Flamands qui sont soit francophones soit contaminés par la mentalité de petitesse francophone. La conséquence est que les Français parlent des "petits Belges", alors qu'ils ont beaucoup d'estime pour les Flamands. En fait, la Belgique devrait se comporter comme un très grand pays, étant l'ombril de l'Europe. La Belgique devrait être une terre d'accueil pour les vrais fugitifs, les politiques mais pas pour les fugitifs économiques. Du côté francophone on voit de nos jours presque le contraire! On n'est petit que dans sa tête, d'où l'utilisation du mot "petit pays" du côté francophone.
Ce qui est formidable en Belgique , c'est que chaque jour notre gouvernement et Monsieur Michel , dit "Premier Ministre " , nous apportent de quoi faire travailler sérieusement nos muscles zygomatiques , ce qui ne peut être que bénéfique à notre santé physique et mentale .