Nicolas Baverez - Grèce : sortir du double mensonge

Malgré toutes les difficultés de la Grèce, la crise politique de l'UE et la gestion de la crise des migrants rendent le Grexit improbable. Explications.

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La chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande et le Premier ministre grec Alexis Tsipras.
La chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande et le Premier ministre grec Alexis Tsipras. © John MacDougall/AFP

Temps de lecture : 3 min

Au moment où l'Europe se trouve confrontée à un risque de désintégration, la crise grecque refait surface. La Grèce doit rembourser 3,5 milliards d'euros à la BCE et au FMI dès le mois de juillet et les tensions s'avivent autour du rythme des réformes et du traitement de la dette.

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Démagogie

La Grèce reste un échec sans équivalent dans la longue histoire des faillites d'État. Elle a fait l'objet du plus vaste plan de restructuration jamais engagé, qui a mobilisé quelque 250 milliards d'euros d'aides et plus de 120 milliards d'euros de concours de la BCE. Pourtant, elle reste enfermée dans une dépression comparab...

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Commentaires (4)

  • Scarabas

    Plutôt que de négocier avec la Turquie et lui donner beaucoup d'argent, l'Europe devrait verser ces sommes à la Grèce pour gérer les migrants sur son sol.

  • deaf.frog

    … qui ont appliqué les recettes de rigueur budgétaire, c'est ce qui ressort des statistiques publiées par Eurostat » la tribune.
    «... Pour contraindre la Grèce à tenir le cap d'une politique d'austérité qui l'a ruinée… cet affrontement engage le destin de la démocratie UE… posant à nouveau le problème de la légitimité des politiques d'austérité en UE » Serge Halimi, le monde. Tsipras a capitulé, l’austérité de la troïka rejetée par les grecs se poursuit, les fonds de la BCE servent à payer les intérêts de la dette, la pauvreté réduis la demande de consommation, l’immigration UE augmente les besoins sociaux, logement, aides alimentaires, soins, etc. Taux Grecs : smic baisse à 683, 76€ (statistiques mondiales) -38% baisse des salaires, -45% retraites, flambées des dépressions ; mortalité infantile, pauvreté, des suicides. La vente à perte des actifs, les privatisations au rabais profitent aux investisseurs étrangers y compris aux allemands qui n’ont jamais remboursé leurs dettes de guerre 39-45. « La Grèce s'apprête à retrouver les marchés et la croissance, le peuple grec est dans une situation sanitaire et sociale catastrophique » franceinfo. « L’austérité imposées par l’UE & le FMI en échange d’un plan de sauvetage ont entraîné une récession… +24% ne peuvent plus accéder aux soins » rfi. Fr

  • nominoe

    L'intégration de la Grèce a été validée par des cabinets d'audit. Ils ont été incapables ou bien n'ont pas voulu voir les mensonges des données grecques de l'époque.
    Bref, il devient de plus en plus évident que la finance, les prétendus experts sont totalement incompétent à valider des comptes publics de n'importe quel état. Chacun magouille pour occulter des déficits cachés (exemple la France avec l'endettement des grandes entreprises publiques : SNCF, AIR FRANCE, EDF, GDF, le système des retraites, la sécurité sociale, etc. Qui sont titrisés dans des sociétés poubelles : RTE par exemple). La mise en place de l'Euro a été politique plus que réellement financière : on a voulu le plus grand nombre d'états pour crédibiliser cette nouvelle monnaie. Et les cabinets d'audit ont été payés pour faire masquer ce qui aurait pu être irrecevable. C'est pas joli tout cela...