Soumission
L'éditorial de Philippe Gélie
La gestion de la crise migratoire par Angela Merkel restera comme un cas d'école: une mauvaise décision, prise sous le déguisement de la morale, en appelle d'autres en cascade, de pire en pire, qui conduisent à renier ses propres principes. C'est le triste spectacle que donne la chancelière allemande - et, dans son ombre, la troupe désordonnée des dirigeants européens - en allant ce samedi baiser la babouche du Grand Turc.
La faute initiale de Mme Merkel est d'avoir ouvert la porte de l'Europe à tous les réfugiés du Moyen-Orient. Submergée par le nombre, affaiblie par l'inévitable retour de bâton politique, elle a cru trouver le salut en se défaussant du problème sur Ankara. Mais le président Erdogan n'est pas homme à donner sans recevoir. Il veut par-dessus tout l'abolition des visas pour les 80 millions de Turcs voyageant dans l'UE, quand bien même son pays ne remplit que la moitié des 72 critères inscrits dans le droit européen.
Depuis l'accord conclu en mars, le flot de réfugiés arrivant…
Jean Chouan
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Il est grand temps de s'en rendre compte , alors que les mises en gade n'ont pas maqué , et d'agir fermement
LE SEUL PEPERE
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Quel plaisir de lire un éditorial qui expose aussi bien la situation dans laquelle l'Union Européenne se trouve.
Patin-couffin
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L'Europe ne sait toujours pas se défendre ! N'a plus aucune idée de sa place dans le monde et souffre gravement d'un manque total de vision stratégique...
Tout ceci éclate au grand jour avec cette crise migratoire ! Cela fou vraiment la trouille pour la suite !