Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Dans moins de trois semaines, les électeurs britanniques auront rendu leur verdict. La Grande-Bretagne continuera-t-elle, ou non, à faire partie de l'Union européenne ?
Ne nous faisons pas d'illusions, notre avis ne compte guère ! La décision viendra du rapport de forces entre deux composantes de l'identité britannique.
Le sentiment de supériorité et de défiance que les Anglais éprouvent vis-à-vis du continent situé de l'autre côté de la Manche – qu'ils jugent désordonné, peu civilisé dans sa manière d'être et incapable de respecter les règles d'une démocratie raisonnable – explique, dans un premier groupe, le refus de se soumettre à sa tutelle.
La proximité et la participation au Grand Marché commun alimentent, dans un second groupe, p...
Consultez notre dossier : Un Brexit pour l’Histoire
"Quel que soit leur choix, la France, pays fondateur du projet européen, doit prendre conscience que le dispositif, tel qu'il est devenu, ne peut plus fonctionner et qu'il doit être repensé. "
La messe est dite et ce n'est qu'une réalité par laquelle il faudra passer, et même par laquelle il aurait fallu passer plus tôt. Et je pense que l'analyse de Mr. Giscard d'Estaing et en grande partie juste quand il dit "La vérité est que, au bout de soixante ans, le système a besoin d'une refondation, ou plus exactement d'une double refondation : l'une pour les États qui souhaitent aller de l'avant sur la voie de l'intégration européenne, l'autre pour ceux qui se satisferaient d'un Grand Marché plus libre et moins bureaucratique".
Toutefois, un point me dérange : en quoi les états qui veulent aller de l'avant vers une intégration européenne ne seraient-ils pas "moins libres" et plus "bureaucratique" ? Si on repart sur ces bases, ce sera de nouveau un échec inévitable. A mon sens, une refondation axée sur le libéralisme (non seulement économique, mais en premier chef philosophique) serait un bon départ pour une longue course.
Certainement OUI mais lequel ? Quel projet Monsieur VGE met-il sur la table ?
Il en est très capable, de ce fait pas écouté.
Cela aurait pu etre une bonne idée si on prend en compte les hommes et pas la finance