La princesse Kate, membre préférée de la Maison royale britannique dans l'opinion, avait su gagner les cœurs, en partie grâce à sa bonne maîtrise de la communication sur les réseaux sociaux. Suite à une intervention chirurgicale en janvier, elle avait pratiquement disparu des radars. Les spéculations allaient bon train quant à son état de santé, à plus forte raison suite à sa publication, début mars, d'une photo maladroitement retouchée. Kate vient d'annoncer officiellement qu'elle souffrait d'un cancer.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont décidé d'affecter à l'aide à l'Ukraine les intérêts rapportés par les avoirs russes gelés. Le président Zelensky avait à nouveau plaidé en faveur d'une confiscation de ces fonds, requête qui n'a toutefois pas obtenu de majorité parmi les Vingt-Sept. Les commentateurs brossent le tableau d'une Europe consciente de la gravité de la situation, mais trop lente à réagir, selon certains.

Attaque de l'Ukraine par la Russie, bras de fer entre Chine et Etats-Unis et guerre qui perdure au Proche-Orient : sur cette toile de fond, les médias européens s'interrogent sur les rapports de force dans un monde devenu multipolaire. Si certains pointent l'émergence de nouvelles règles, d'autres ne discernent qu'un inquiétant désordre.

Le calme n'est pas revenu en Haïti après la démission du Premier ministre, Ariel Henry, le 12 mars : des groupes armés contrôlent des parties de la capitale et des voies de communication vitales, prennent d'assaut les institutions publiques, se livrent au pillage et attaquent la police. Des centaines de milliers de personnes ont pris la fuite, tandis que la famine gagne du terrain. La presse s'interroge sur les causes de cette situation et cherche des solutions.

Réunis en sommet les 20 et 21 mars, les Etats de l'UE ont suivi la recommandation de la Commission européenne et donné leur feu vert à l'ouverture de négociations d'adhésion avec la Bosnie-Herzégovine. Les chroniqueurs se demandent si cette perspective contribuera à réduire les tensions dans le pays balkanique, ou, au contraire, à les attiser.

Les dossiers difficiles sont légion pour cette rencontre des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, qui doit se tenir aujourd'hui et demain à Bruxelles. Il sera question d'assouplissement des normes écologiques pour l'agriculture, de politique de défense commune et des aides à l'Ukraine. La Commission a proposé d'utiliser les "bénéfices exceptionnels des avoirs russes gelés" pour fournir des armes à Kyiv. Les commentateurs voient se dessiner de nombreuses lignes de conflit.

Leo Varadkar, 45 ans, a annoncé mercredi son intention de renoncer à ses fonctions de Premier ministre irlandais et de président de son parti, Fine Gael. Invoquant des 'raisons personnelles et professionnelles', il estime ne plus être la bonne personne pour diriger le pays. Les chroniqueurs y voient surtout la conséquence de ses récents échecs politiques.

La présidentielle russe s'est conclue sur le résultat attendu : Vladimir Poutine est reconduit à la tête du pays jusqu'à 2030. Selon les données officielles russes, il aurait obtenu 87,28 pour cent des suffrages. Des observateurs électoraux ont signalé plus de 1 000 cas d'irrégularités et aucun candidat d'opposition n'a pu se présenter. La presse européenne débat des conclusions que l'on peut néanmoins tirer du déroulement du scrutin.

Les électeurs slovaques sont appelés aux urnes, samedi, pour élire leur nouveau chef d'Etat. La présidente sortante, Zuzana Čaputová, avait indiqué ne pas vouloir briguer de second mandat. Le président du Parlement, le social-démocrate Peter Pellegrini, qui était affilié au SMER de Robert Fico avant de créer son propre parti, et le libéral Ivan Korčok, ancien ministre des Affaires étrangères, sont donnés favoris.

Moins d'un an après sa formation, le gouvernement bulgare est à nouveau dans l'impasse. Au moment de changer de Premier ministre au bout de neuf mois, comme l'avaient négocié les partis GERB et PP-DB, la coalition qu'ils forment a volé en éclats suite à une dispute sur la composition du cabinet. Les commentateurs s'interrogent sur le devenir du pays.

Sous le coup de la guerre menée par Israël contre l'organisation islamiste radicale Hamas à Gaza, la situation s'est fortement détériorée pour la population civile, qui est désormais menacée de famine, selon Washington. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, accuse Israël de bloquer l'aide trop longtemps aux points de contrôle. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, assure pour sa part que l'Etat hébreu fait son possible pour la faciliter.

A l'issue d'une rencontre à Berlin, le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le Premier ministre polonais, Donald Tusk, ont affiché leur unité et annoncé la livraison d'armes supplémentaires à l'Ukraine. La presse européenne salue ce forum trilatéral, également appelé "triangle de Weimar", depuis la rencontre des ministères des Affaires étrangères des trois pays en 1991, dans la ville de Thuringe.

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