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Rien ne résiste tant à Emmanuel Macron que l'Europe. Ses propositions pour un Parlement ou un ministre de l'Euro ont été retoquées ; son souhait d'une taxe sur les géants américains du numérique est resté lettre morte ; le projet qui lui est cher de listes transnationales aux élections européennes a été torpillé par Berlin ; l'achèvement de l'union bancaire a été reporté à des jours meilleurs ; le budget de la zone euro s'est réduit comme peau de chagrin. Le président de la République présente un bilan européen vierge, pour le moment, de tout succès. Il ne pourra rebondir que s'il tire les leçons de ses échecs. Ceux-ci résultent de trois maladresses.
Erreur stratégique, d'abord. Le chef de l'État a tout misé sur Angela Merkel, devenue entre-temps le maillon faible de l'Eu...
Quels sont les politiques allemands (hommes ou femmes ) qui sont les plus susceptibles de succéder à Mme Merkel et de faire tandem avec le Président Macron ? Manifestement la chancelière allemande doit s'affirmer comme co-leader européen ! Qu'a-t-elle à perdre ? Rien ! Et c'est à elle de savoir influer sur le choix du prochain chancelier ( ou chancelière) susceptible de coopérer avec le président français à cette relance de l'Europe qui aspire à devenir la deuxième, sinon la première, puissance occidentale ! Wake up Mrs. Merkle !
Je ne sais pas qui est M. De Barochez, mais il fait partie de ces personnes qui veulent que tout se règle d'un claquement de doigt... Et nous avons tous la preuve que les membres de l'U. E prennent leur temps pour réfléchir...
Il me semble judicieux de faire des propositions et de laisser les interessés en discuter. Si je ne me trompe pas il a fallu un certain nombre de décennies pour que l'Europe soit autre chose qu'une idée utopique... Et certains de ses membres actuels ont bien du mal a accepter les notions de base. Cela peut être oui pour les subsides, mais non pour les lois... Et quel obstacle que le train-train des habitudes.
C'est déjà le cas pour un changement de chaise dans un bureau !
La précipitation a condamner, l'impatience permanente qui néglige le temps nécessaire à la réussite d'une action, rendent la critique sans consistance, quand elle ne renforce pas les mauvais penchants.