La résurrection qui tue
La mise en scène de la mort du journaliste russe Arkady Babtchenko a secoué l’opinion. Le procédé utilisé par les services secrets ukrainiens pour soi-disant déjouer un complot, appelle de nombreuses questions.
Les résurrections, depuis Lazare et Jésus Christ, sont devenues assez rares.
C’est pourquoi la réapparition spectaculaire d’un journaliste russe, précédemment trucidé, a fait sensation. Pas longtemps car, aussi abracadabrantesque qu’il fut, l’événement est déjà oublié. Apparemment. Mais l’empreinte qu’il laissera dans les têtes est considérable.
Rappelons-nous : lorsqu’un ex-agent double russe fut empoisonné en Grande-Bretagne, bien que la responsabilité des services poutinesques me semblait plus que probable, je soulignais, ici même, ce qu’il y avait de dangereux à accuser et à sanctionner avant même d’avoir réuni la moindre preuve.
Et cette remarque valait pour l’utilisation présumée d’armes chimiques par Bachar el-Assad, qui en est certes tout à fait capable, mais qu’il valait mieux frapper durement après en avoir eu le cœur net que mollement avant la moindre enquête.
Accédez à l'information nationale et internationale vérifiée et décryptée 1€/semaine pendant 4 semaines (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique (PDF) Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagirPostez le premier commentaire