«Le Brexit, point de départ d’une refondation de l’Union européenne». La chronique de Guy Verhofstadt

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J’ai toujours dit que le Brexit devait être l’occasion d’une refondation pour l’Europe. Le départ de l’UE d’un de ses principaux membres me semblait une alarme assez grave pour un tel réveil. Deux ans de vaines négociations avec Londres plus tard, force est cependant de constater que les Vingt-Sept ne sont pas plus avancés sur la réforme de l’UE. On peut certes ironiser sur le splendide isolement politique de Theresa May au sein de son propre parti ou sur les palinodies de son adversaire travailliste Jeremy Corbyn qui, selon les interlocuteurs, n’est ni pour, ni contre, un accord à l’amiable, bien au contraire. Mais le chaos britannique ne peut masquer l’échec des Européens à capitaliser sur ce gâchis populiste.

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