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Eloge du doute

OPINION. Si les autorités politiques, le Conseil fédéral en particulier, ont jusqu’ici plutôt bien résisté à la perte de confiance qui touche les élites des sociétés occidentales, la gestion de l’épidémie de Covid-19 apparaît comme une première égratignure, écrit notre chroniqueur Yves Petignat

Image d'illustration. — © /Laurent Gillieron/Keystone
Image d'illustration. — © /Laurent Gillieron/Keystone

La confiance des Suisses envers le Conseil fédéral, les gouvernements cantonaux, les scientifiques, le corps médical ou les médias a nettement reculé entre mars et fin juillet. C’est une excellente nouvelle. Selon un sondage Sotomo/Demo Scope commandé par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), le crédit accordé par la population aux décideurs et prescripteurs quant aux informations livrées sur l’épidémie de Covid-19 a reculé de 1 à 2 points sur une échelle de 1 à 10. Les journalistes, bien sûr, en ressortent la queue basse, leur crédibilité auprès de la population atteignant à peine la moyenne, hormis pour les médias, radios et télévision, de service public. Pas de quoi s’offusquer. Depuis que les sondages existent, les Suisses leur ont toujours accordé moins de considération qu’aux vendeurs de voitures d’occasion.

La place du savant vacille

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