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Le regard du jour

Paris-Berlin sur l'énergie : compromis et rififi 

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Le classement des énergies en fonction de leur caractère vert ou pas va être publié ce mercredi par la Commission européenne (taxonomie). Dans la dernière ligne droite, les industriels allemands ont obtenu des délais sur les centrales à gaz. Les relations franco-allemandes sont durablement empoisonnées sur l'énergie.

Dominique Seux
Dominique Seux (Dessin Kim Roselier pour «Les Echos»)

Par Dominique Seux

Publié le 1 févr. 2022 à 18:19Mis à jour le 2 févr. 2022 à 12:30
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C'est désormais une certitude : la question énergétique va non seulement être centrale dans les années à venir pour l'Europe, mais elle va durablement empoisonner les relations franco-allemandes. On savait que la transition vers des énergies moins carbonées allait être chère et compliquée - surtout quand tout un continent dépend à plus de 40% des livraisons de gaz russe, ce chiffre montant à 50% dans le cas allemand.

On se doutait moins que le fameux couple-allemand allait se déchirer sur le sujet, et que cela risque de durer. La divergence des voies choisies pour la transition énergétique entre Paris et Berlin n'en finit pas de provoquer des tensions. Car c'est bien la lecture à faire du compromis qui sera officiellement dévoilé ce mercredi par la Commission européenne sur la « taxonomie », en clair le classement des énergies vertes et non vertes.

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