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Édito

Automobile : bien doser la pression 

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L'interdiction des ventes des véhicules thermiques en 2035 provoque bien des tensions. A vouloir passer en force sans prendre le temps de convaincre avec des arguments, l'Europe impose mais divise.

David Barroux
David Barroux (Dessin Kim Roselier)

Par David Barroux

Publié le 29 juin 2022 à 07:00Mis à jour le 29 juin 2022 à 07:05
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Régulièrement diabolisées, les entreprises cherchent depuis des années à convaincre qu'elles sont prêtes à agir pour contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Depuis l' Accord de Paris de 2015 sur le climat , nombreuses sont celles qui reconnaissent qu'elles font certes « partie du problème mais qu'elles peuvent aussi être des agents au service des solutions ».

S'il est indéniable qu'en France comme dans d'autres pays, des grands groupes se sont mis en mouvement pour revoir leurs approvisionnements, leurs produits ou leurs modes de production, nul ne peut nier que ce ne sont pas seulement la pression de l'opinion publique et les nouveaux réflexes des consommateurs qui les ont incitées à passer à l'action. Si les entreprises ont bougé c'est aussi parce qu'en Europe en particulier, les responsables politiques ont voté des lois et mis sous pression des filières en exerçant une forme de coercition.

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