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Édito

Allemagne : la stratégie du dernier survivant 

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Accusé de défendre ses seuls intérêts, Berlin est devenu un partenaire de moins en moins fiable sur la scène européenne. Mais il a toutes les chances de sauver son industrie… Pas nous.

Le chancelier Olaf Scholz.
Le chancelier Olaf Scholz. (Kenzo TRIBOUILLARD/AFP)

Par Les Echos

Publié le 24 mars 2023 à 07:00Mis à jour le 24 mars 2023 à 08:30
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L'Europe est un jeu qui se joue à 27 et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne. La formule, qui a longtemps traduit la frustration des footballeurs face à la domination germanique, résume bien le sentiment qui prévaut à l'occasion des grands rendez-vous européens du moment. Les derniers jours en ont encore fourni plusieurs illustrations : Berlin a réduit à la portion congrue la réforme visant à contenir le coût de l'électricité. Refusant de s'attaquer à cette aberration qui veut que les tarifs du kilowattheure oscillent avec ceux du gaz, il défend des prix subventionnés pour les industriels. Problème : il est l'un des seuls pays de l'Union, voire l'unique à pouvoir financer une telle mesure.

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