Chine : l'Union européenne vocifère, les Etats-Unis s'organisent Contenu réservé aux abonnés
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Alors que les Etats-Unis ont largement réduit leur dépendance commerciale vis-à-vis de la Chine, en développant des relations fortes avec les autres pays asiatiques, l'Europe reste dans une position de grande faiblesse, facilement exploitable par les Chinois, regrette Mathilde Lemoine.
Par Mathilde Lemoine (cheffe économiste du groupe Edmond de Rothschild, chroniqueuse aux « Echos »)
La présidente de la Commission européenne vient de mettre en garde la Chine. Elle a dénoncé pêle-mêle son soutien à la Russie, son agressivité à l'extérieur, l'autoritarisme de ses dirigeants, l'objectif du Parti communiste de changement de l'ordre international et la violation des droits de l'homme.
De telles déclarations auraient eu plus de poids si la Commission avait utilisé son mandat pour réduire effectivement la dépendance de l'Union européenne à l'égard de la Chine. Certes, la relocalisation des secteurs stratégiques et la limitation de la dépendance aux terres rares font l'objet de politiques spécifiques. Mais le commerce est la grande oubliée de la stratégie européenne de désengagement vis-à-vis de la Chine.
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