La Méditerranée, charnier de l’Europe

ÉDITO. Réseaux criminels mais aussi puissances étrangères comme la Russie ou la Turquie exploitent la tragédie des migrants, devenus une arme géopolitique.

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Un des survivants après le naufrage d'une embarcation de migrants au large de la Grèce, au port de Kalamata, le 15 juin. 
Un des survivants après le naufrage d'une embarcation de migrants au large de la Grèce, au port de Kalamata, le 15 juin.  © ANGELOS TZORTZINIS / AFP

Temps de lecture : 3 min

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L'hécatombe est intolérable. Depuis le début de l'année, avant même le terrible naufrage du 14 juin au large de la péninsule du Péloponnèse, plus d'un millier de migrants clandestins se sont noyés en mer Méditerranée en tentant de rejoindre l'Europe. Il faut désormais y ajouter les 78 tués dont les cadavres ont été repêchés après que l'Adriana a chaviré, et les centaines d'autres portés disparus, vraisemblablement enfermés dans la coque du navire, qui a coulé à pic.

La Méditerranée devient un vaste cimetière marin : depuis 2014, le nombre de morts approche les 30 000, selon l'Organisation internationale des migrations. Prêts à troquer des vies humaines contre des profits, les passeurs sont les premiers responsables de la tragédie. Leurs réseaux criminels font payer des fortunes aux malhe...

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Commentaires (30)

  • Clonile

    @ François Edouard : De la fermeté pour dissuader les migrants de traverser ? C'est ce que prônait Giorgia Meloni depuis des années. A l'épreuve de la réalité, elle a dû y renoncer.

  • furlukin

    Charnier de l’Europe ?
    Je n’irai pas plus loin.

  • François Edouard

    La seule solution c'est la fermeté de toute l'Europe afin de dissuader les migrants de traverser...