A Rafah s’écrit la chronique d’un massacre annoncé

Se peut-il qu’un massacre que tout le monde craignait se produise malgré les avertissements des plus puissants dirigeants de ce monde ? Oui. C’est déjà le cas dans la bande de Gaza depuis qu’Israël a entrepris de répondre au centuple au Hamas qui avait lancé une vaste et terrible opération terroriste le 7 octobre dernier qui avait traumatisé les Israéliens. Cette fois, cependant, plus spécifiquement, il s’agit d’une ville, Rafah, à l’extrême sud de la bande de Gaza, où un véritable carnage risque de se produire si personne ne réussit à raisonner Israël.

Poussés par les bombardements meurtriers de l’armée israélienne à fuir le nord de Gaza dont Gaza-Ville, bien plus d’un million de réfugiés palestiniens sont arrivés à Rafah, où la frontière égyptienne est bouclée de manière hermétique. Ils ont dû s’entasser dans des tentes ou parfois des bâtiments dans des conditions sanitaires indignes. Les maladies prolifèrent et la faim gagne du terrain.