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Attentat de Moscou: «Poutine et le choix de l’ennemi»

Philippe Gélie. Le Figaro.

L’ÉDITORIAL DU FIGARO - Le chef du Kremlin va devoir prendre une décision fatidique pour l’avenir de son pays.

Une semaine après sa réélection dans un conte de fées - avec des indices de fraude d’ampleur industrielle -, Vladimir Poutine et, pour leur malheur, les Russes à sa suite sont rattrapés par une sordide et brutale réalité. Le carnage perpétré vendredi soir par des djihadistes dans une salle de concert de Moscou, revendiqué par l’organisation État islamique en Asie centrale (EI-K), correspond en tout point au modus operandi de l’internationale islamiste. Dans ce «Bataclan russe», les cibles désignées comme «ennemies de l’islam» ont surtout le tort d’être chrétiennes et les tueurs sont arrivés du Tadjikistan voisin par les voies ordinaires de l’immigration. Ce scénario renvoie la Russie dans le camp occidental contre lequel elle se croit en guerre, victime à son tour d’une tumeur développée chez les exclus de la mondialisation, dont elle se veut la championne.

Le choc a de quoi déstabiliser le pouvoir russe, d’autant plus qu’il n’a guère prêté l’oreille à la mise en garde des services de renseignements…

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61 commentaires
  • Non au Grand Est

    le

    Que signifie "fuir vers l'Ukraine" comme le prétend le dictateur poutine ?
    Peut on croire un menteur pathologique comme le dictateur poutine ?

  • Navroche

    le

    Cherchons le mobile et on commencera de réfléchir. C'est ce que dit d'ailleurs Poutine. Les "gélées" de bienveillance manichéennes sont pesantes!

  • florezaruben

    le

    C’était donc une illusion de gros titre, l’explosion de Nord Stream 2.
    Les déclarations des deux dirigeants européens n’ont pas existé : Minsk n’était qu’un écran de fumée pour donner à Zelenskii le temps de se réarmer.
    Le paquet de sanctions est imaginaire. Ou bien est-ce l’inverse : l’ennemi imaginaire est-il celui que désigne l’auteur ?

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