Etat de droit : l'UE met fin à la surveillance spéciale de la Roumanie

Lors de l'adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l'UE en 2007, un mécanisme de coopération et de vérification (MCV) avait été mis en place pour les deux pays, afin de surveiller leurs progrès en matière de réforme judiciaire et de lutte contre la corruption. Après la Bulgarie en 2019, la Commission vient aussi de mettre fin à ce mécanisme pour la Roumanie. Depuis 2020, le rapport sur l'Etat de droit englobe désormais l'ensemble des Etats de l'UE.

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Contributors (RO) /

Personne n'est une oie blanche

Contributors se réjouit que la Roumanie ne fasse plus l'objet d'une surveillance sur-mesure :

«Le rapport annuel sur l'Etat de droit, qui est établi pour l'ensemble des Vingt-Sept, balaie le mythe selon lequel les PECO seraient les seuls à être problématiques en matière d'Etat de droit. En réalité, il y a des problèmes dans tous les Etats membres, qu'il convient de traiter et de résoudre. Certains y parviennent mieux que d'autres. Le fait que le rapport sur l'Etat de droit s'applique à l'ensemble des Etats membres est une bonne chose pour l'Europe.»

G4Media.ro (RO) /

Préparer la voie à l'adhésion à Schengen

G4Media.ro évoque d'autres problèmes :

«Le maintien du mécanisme de coopération et de vérification (MCV) ne se justifiait plus non plus à Bruxelles, d'autant plus que la Commission venait de proposer au Conseil de prendre des mesures pour accélérer l'adhésion de la Roumanie à l'espace Schengen. On ne peut pas prétendre, d'une part, que la justice roumaine a de gros problèmes, et affirmer de l'autre que le pays satisfait toutes les conditions d'adhésion à l'espace Schengen.»