Selon la presse, la Banque centrale européenne a rejeté le projet qui consisterait à aider l'Ukraine en ponctionnant les actifs russes gelés. Elle refuse de garantir un prêt de réparation, car celui-ci enfreindrait le droit européen des contrats. La Belgique exprime elle aussi des doutes quant à la sécurité juridique du projet. Les éditorialistes s'interrogent sur les raisons de ce scepticisme et sur l'existence d'alternatives.
Lundi, les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner ont discuté pendant cinq heures avec Vladimir Poutine dans le but de trouver une solution de paix en Ukraine. Selon le conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov, un accord n'aurait été trouvé que "sur certains points", et Washington et Moscou auraient encore "beaucoup de travail". Le président américain, Donald Trump, a indiqué que sa délégation avait eu le sentiment que Poutine était intéressé par la paix. A quoi l'Europe doit-elle s'attendre ?
L'UE s'apprête à assouplir les règles pour les aliments génétiquement modifiés. Des négociateurs du Parlement européen et des pays membres ont trouvé un accord pour exempter de l'étiquetage des produits qui font muter les génomes existants sans pour autant ajouter de gènes d'une autre espèce. Qu'elles en seront les conséquences ?
La voie est libre, désormais, pour qu'Andrej Babiš prenne la tête du gouvernement tchèque. Le président, Petr Pavel, le nommera Premier ministre mardi prochain. Auparavant, le multimilliardaire avait indiqué vouloir se séparer de son entreprise Agrofert pour mettre fin au conflit d'intérêts existant. Pavel l'avait sommé de régler la question pour accepter de le nommer. La presse tchèque fait le point.
L'ancienne cheffe de la diplomatie européenne et actuelle rectrice du Collège d'Europe à Bruges Federica Mogherini, le haut-fonctionnaire européen Stefano Sannino et un conseiller de Mogherini ont été inculpés dans une affaire de corruption : le Parquet européen enquête sur des soupçons de favoritisme dans l'attribution d'un programme de formation à l'établissement. Les éditorialistes s'interrogent sur les causes et les conséquences de cette affaire.
Les présidents des quatre Etats du groupe de Visegrád – République tchèque, Slovaquie, Hongrie et Pologne – étaient réunis mercredi à Esztergom, en Hongrie. Mais le président polonais, Karol Nawrocki (droite conservatrice), a annulé la rencontre prévue par la suite avec le chef du gouvernement hongrois, Viktor Orbán. Au motif que celui-ci s'était rendu à Moscou la semaine dernière pour rencontrer Poutine, ce qui serait contraire aux intérêts de la Pologne.
Le président français, Emmanuel Macron, a repris à son compte l'idée de l'ONG Reporters sans frontières, qui avait proposé la création d'un label permettant de distinguer les médias "journalistiques" de ceux suivant d'autres desseins. Les critiques lui reprochent de vouloir museler les médias et de restreindre la liberté de la presse. Macron rétorque que ce sont des professionnels des médias, et non l'Etat, qui attribueront ce label de qualité.
La Commission européenne pourrait revenir sur l'interdiction des voitures thermiques, prévue pour 2035 : le commissaire au Commerce, Apostolos Tzitzikostas, dans un entretien accordé au journal économique Handelsblatt, s'est dit "ouvert à toutes les technologies". Auparavant, le chancelier allemand, Friedrich Merz, avait envoyé un courrier à Bruxelles pour demander, outre l'exemption déjà accordée aux véhicules hybrides, l'autorisation des "moteurs thermiques à haut rendement" après 2035. Les éditorialistes sont divisés.
Une percée semble encore loin dans les négociations sur la guerre en Ukraine. En mer Noire, l'Ukraine a attaqué pour la première fois des pétroliers qui se rendaient en Russie. Dans tous les pays, les questions liées à l'armée et à la défense dominent les agendas, tandis que Poutine tient un langage ambivalent quant à une possible guerre avec l'Europe. Le continent se dirige-t-il vers un conflit plus vaste ? Les médias s'interrogent.
Avec le départ d'Andriy Yermak, un poste clé est à nouveau à pourvoir au sein de la présidence ukrainienne. Après six ans de service, le chef de cabinet de Zelensky a dû quitter ses fonctions suite à un scandale de corruption touchant le secteur de l'énergie ukrainien. Les enquêteurs avaient perquisitionné son domicile vendredi, sans qu'il n'y ait eu toutefois de dépôt de plainte. Les médias s'interrogent sur l'avenir du pays et du processus de négociations suite à ces évènements.
Dans un courrier adressé par son avocat au président Isaac Herzog, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lui demande une grâce. En 2019, Nétanyahou a été mis en examen pour corruption, fraude et abus de confiance. Il est notamment soupçonné d'avoir accepté des cadeaux luxueux pour une valeur de 174 000 euros, dont des bijoux, des cigares et du champagne. Nétanyahou a récemment affirmé que sa grâce permettrait de favoriser une "nécessaire réconciliation nationale" en Israël.
La "diplomatie de la navette" en vue de mettre fin à la guerre russe en Ukraine s'intensifie : des représentants de Washington et de Kyiv se sont réunis ce week-end en Floride pour discuter de modifications à apporter au plan de paix du président américain, Donald Trump. Ce mardi, l'envoyé spécial des Etats-Unis, Steve Witkoff, sera à Moscou pour négocier avec le président russe, Vladimir Poutine. Les éditorialistes s'interrogent sur le tour que prendront les pourparlers.











