Nouvelles hausses d'impôts en Grèce

En Grèce, l’arrivée de la nouvelle année s’accompagne de hausses d’impôts. Le café, les cigarettes et les carburants seront notamment taxés davantage. L’Etat entend ainsi percevoir 2,45 milliards d’euros de recettes fiscales supplémentaires. Le peuple est livré en pâture aux créanciers, déplorent les journalistes grecs, qui se font peu d’illusions sur les chances d'une réelle reprise économique.

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Dimokratia (GR) /

Les Grecs à nouveau saignés à blanc

On ne cesse de demander aux Grecs de se serrer davantage la ceinture sans qu’il n’y ait le moindre espoir d’amélioration, déplore Dimokratia :

«Tandis que le revenu des ménages diminue, les impôts augmentent. Les citoyens sont une nouvelle fois saignés à blanc, sans qu’on leur propose d'alternative au retour à l’époque de la pauvreté. Dans le même temps, le gouvernement exécute avec zèle l’ensemble des requêtes inhumaines des créanciers, augmentent les impôts sur les biens et les services, diminue les retraites et réclame des contributions désastreuses aux travailleurs indépendants ! … Le tout dans un environnement économique qui s’apparente à un champ de mines. La 'reprise' tant louée n’existe que dans l’imagination débridée de ceux qui tentent par tous les moyens de duper les gladiateurs grecs luttant dans l’arène de l’austérité.»

Capital (GR) /

Livrés en pâture aux créanciers

Les créanciers se fichent complètement du salut économique et social des Grecs, peut-on lire sur le portail économique Capital :

«Les partenaires européens et les technocrates du FMI sont les complices d’une stratégie qui mène à l’impasse et qui pose à l’économie des problèmes plus importants que ceux qu’elle entend résoudre. … Or in fine, ce ne sont pas les étrangers qui doivent s’inquiéter de la survie des citoyens du pays. Ils se contentent simplement de s’assurer du remboursement effectif de leurs crédits. Le gouvernement grec a une responsabilité et devrait faire preuve de compassion vis-à-vis de la société grecque. Mais lorsque l’appauvrissement devient un objectif politique, que peut-on encore espérer ?»