La statue de Zlatan Ibrahimović déboulonnée

Dimanche soir, les pieds de la statue à l'effigie de Zlatan Ibrahimović, érigée en octobre 2019 à Malmö, ont été sciés. Ce n'est pas la première fois que la sculpture est vandalisée. Ces dégradations sont vraisemblablement liées à l'annonce du joueur, natif de la ville suédoise, de devenir copropriétaire du club rival Hammarby IF. Faut-il y voir la réaction dangereuse de fans colériques, ou des actes qui ne font que stimuler le joueur ?

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Expressen (SE) /

Une opportunité manquée pour Malmö

Avec de tels comportements, c'est toute la ville qui est perdante, juge Expressen :

«Malmö avait besoin de luxe, de glamour, de joie, de génie et d'attention internationale pour en finir avec les fusillades et les bombes. C'est ce que Zlatan lui a apporté. Or voilà que Malmö démolit tout ça, littéralement. ... Arrogance et obstination sont depuis toujours la marque de fabrique de Zlatan. Mais lorsqu'il a acheté le club rival de Hammarby, c'en a été trop pour certains de ses 'fans'. ... Le pire, ce n'est pas qu'une poignée d'individus détruisent sa statue ; le pire, c'est qu'ils disposent d'un groupe important de sympathisants - des personnes tout à fait normales, hommes pour la plupart, que ces procédés ne choquent pas le moins du monde. ... Que c'est indigne et désagréable ! Absolument incompréhensible.»

Aftonbladet (SE) /

La haine, un moteur pour Zlatan

De l'avis d'Aftonbladet, l'adversité ne fait que rendre l'international suédois plus résilient :

«Zlatan a besoin de haine pour vivre. Les pieds sciés, le torse tagué, le nœud coulant passé au cou et un sac plastique sur la tête : chacun de ces actes [infligés à son effigie] semble être ce qu'il cherchait, attendait et saluait. Il carbure à cela. La haine accroît la confiance en soi, élimine les doutes ; elle étouffe la peur et attise le courage.»