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  Elections en Italie

  13 Débats

Le M5S et la Ligue ont fini par venir à bout de l'obstacle à la formation d'un gouvernement commun en proposant un nouveau candidat au poste de ministre de l'Economie et des Finances. Le professeur d'économie Giuseppe Conte, initialement envisagé, en sera le Premier ministre. Les commentateurs européens continuent de s'interroger sur la viabilité de l'expérimentation italienne.

La crise institutionnelle italienne envoie une onde de choc sur les marchés européens. Mardi, les valeurs boursières italiennes ont fortement chuté et le cours de l'euro a plongé. Dans les médias européens, les analystes évoquent l’éventualité d’une nouvelle crise financière et se demandent si Berlusconi, contre toute attente, pourrait être l’homme providentiel.

La décision du président italien Sergio Mattarella de refuser la nomination de l'économiste controversé Paolo Savona au ministère des Finances est abondamment commentée par les médias européens. Si certains estiment qu'il a préservé le pays des réactions des marchés financiers, d'autres pensent qu'il ne fait que souffler dans les voiles des populistes.

Le président de la République italienne, Sergio Mattarella, a chargé l'économiste pro-européen Carlo Cottarelli de former un gouvernement de transition. Le M5S et la Ligue avaient échoué dans cette entreprise suite au veto mis par Matarella à la candidature de l'eurosceptique Paolo Savona au poste de ministre de l'Economie et des Finances. Quelles seraient les conséquences d'élections anticipées ?

Le président italien Sergio Mattarella a chargé le juriste Giuseppe Conte, novice en politique, de former un gouvernement. Celui-ci pourra donc sélectionner des membres du parti eurosceptique Mouvement 5 Etoiles (M5S) et de la Ligue (extrême droite). Les éditorialistes évoquent les répercussions de cette décision sur l'Europe.

En Italie, la formation d'un gouvernement traîne en longueur. Bien que le parti nationaliste d'extrême droite Ligue et le mouvement contestataire Mouvement 5 Etoiles (M5S) affirment avoir trouvé un accord de principe sur un programme gouvernemental, ils n'ont pas proposé de candidat au poste de Premier ministre lundi - contrairement à ce qu'ils avaient annoncé - et ils ont appelé le président Sergio Mattarella à leur accorder un sursis. Perplexité du côté de la presse.

Deux mois après les législatives en Italie, le processus de formation gouvernementale est au point mort : aucun des partis vainqueurs ne peut gouverner seul, aucun n'est enclin au compromis. Le président Sergio Matarella a donc proposé la formation d'un "gouvernement neutre" d'ici de nouvelles élections - idée toutefois aussitôt retoquée par les leaders respectifs de la Lega et du Mouvement 5 Etoiles (M5S), Matteo Salvini et Luigi Di Maio. Les commentateurs font part de leur révolte et de leurs inquiétudes.

En Italie, six semaines après les élections, aucune coalition gouvernementale ne se profile à l'horizon. Les pourparlers menés sous la direction de la présidente du Sénat, Casellati, menacent ce vendredi de rester infructueux. Le nœud du problème : le Mouvement cinq étoiles n'accepte de faire coalition avec la Ligue qu'à la condition que celle-ci renonce à son partenaire de coalition Berlusconi et à son parti Forza Italia. Quid des espoirs de nouveau départ portés par les électeurs ?

Un mois après les élections en Italie, le premier cycle de négociations en vue de former un gouvernement s'est soldé par un échec. Luigi Di Maio, chef de file du Movimento 5 Stelle (M5S) et vainqueur du scrutin, veut former une coalition avec Lega Nord, à condition que celle-ci se sépare de son partenaire initial, Silvio Berlusconi. Les éditorialistes ont du mal à imaginer l'Italie dirigée par Di Maio.

Près de trois semaines après les élections, un partage des postes clés semble se dessiner à Rome. Movimento 5 Stelle obtiendra probablement la présidence de la chambre des députés tandis que la coalition de centre-droit, emmenée par la Lega, présidera le Sénat. De plus en plus d'indices donnent à penser que ces deux formations pourraient constituer le futur gouvernement de coalition. Une alliance de mauvais augure, estiment certains commentateurs.

Ce fut un vote contestataire : un électeur italien sur deux a voté aux législatives pour un parti qui remet en cause le système politique actuel. Parmi eux, on trouve des partis populistes ainsi que des partis d'extrême droite. Une semaine après, les journalistes continuent d'analyser le résultat du scrutin et d'en tirer des conclusions pour l'avenir.

Près de la moitié des électeurs italiens ont voté pour des partis anti-système. Mais ni le Movimento 5 Stelle (M5S), ni l'alliance de droite/extrême droite comprenant la Lega, laquelle sort renforcée du scrutin, ne sont en mesure de former un gouvernement. Les éditorialistes évoquent les défis auxquels l'Italie et l'Europe seront bientôt confrontés.