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  Conflit israélo-palestinien

  23 Débats

Le cabinet de sécurité israélien a approuvé le plan de Nétanyahou visant à conquérir la ville de Gaza et à étendre les opérations sur la bande de Gaza. L'objectif n'est pas d'occuper Gaza, a déclaré le Premier ministre. La région doit être démilitarisée et placée sous une administration civile non israélienne. Les critiques fusent dans la presse européenne.

Les médias israéliens rapportent que le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, envisagerait une intensification de l'offensive militaire et la prise de contrôle de l'ensemble de la bande de Gaza. La presse évoque les derniers développements, parmi lesquels figure la déclaration commune, signée par des Etats arabes influents – tels que le Qatar, l'Arabie saoudite, l'Egypte et la Jordanie –, réclamant le désarmement et la neutralisation du groupe terroriste Hamas.

Face à la situation à Gaza, de plus en plus de pays se prononcent en faveur de la reconnaissance d'un Etat palestinien. Après la France et le Royaume-Uni, le Canada est désormais le troisième Etat du G7 à envisager de franchir ce pas. La presse débat de l'impact de cette initiative et des conditions nécessaires à une véritable souveraineté de la Palestine.

Face à l'aggravation dramatique de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, l'UE envisage des sanctions à l'encontre d'Israël. Mais, selon plusieurs sources, deux pays en particulier, l'Allemagne et l'Italie, freineraient l'adoption de telles mesures. Aux Etats-Unis, le président Donald Trump a exhorté le gouvernement israélien à autoriser un acheminement plus conséquent de l'aide humanitaire dans l'enclave palestinienne. Les médias débattent du degré de responsabilité d'Israël et des pays occidentaux dans la crise alimentaire.

Le Royaume-Uni a évoqué la perspective de reconnaître un Etat palestinien à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU, prévue fin septembre. Quelques jours plus tôt, le président français, Emmanuel Macron, avait fait une annonce similaire. Le premier ministre britannique, Keir Starmer, a toutefois précisé qu'il franchirait le pas uniquement si Israël ne faisait rien pour améliorer la situation dans la bande de Gaza. Que pensent les médias de cette initiative ?

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde contre les effets de la famine à Gaza. Le blocage des aides ainsi que les attaques et le chaos au niveau des points de distribution de nourriture entraînent une hausse du nombre de morts. Une situation aussi vivement critiquée dans la déclaration publiée lundi, désormais signée par 30 Etats, appelant Israël à mettre immédiatement fin à la guerre. Les éditorialistes se demandent si dans ce contexte, de simples appels peuvent suffire.

L'Etat hébreu entend créer une ville-tentes censée accueillir 600 000 Palestiniens, à Rafah, à la frontière sud de la bande de Gaza. C'est ce qu'a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, à des journalistes. L'objectif affiché : séparer spatialement les combattants du Hamas et la population civile. Katz avait toutefois dit quelques jours auparavant qu'un retour dans la partie nord de Gaza serait impossible. Les commentateurs redoutent un déplacement forcé de populations contraire au droit international.

Un cessez-le-feu précaire prévaut depuis le 24 juin entre Israël et l'Iran. Le degré de dégâts infligés aux installations nucléaires iraniennes et le sort de l'uranium enrichi jusque-là sont sujet à des déclarations contradictoires. Téhéran a provisoirement suspendu sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). La presse européenne fait le point.

Il semblerait qu'Israël et l'Iran respectent depuis mardi un cessez-le-feu annoncé par Donald Trump. Auparavant, les bombardements avaient fait rage pendant des jours et le président américain n'avait pas ménagé dans ses critiques les dirigeants des deux pays. La presse européenne commente la démonstration de force de Washington, ses effets possibles et les prochaines étapes envisageables.

L'armée de l'air américaine a largué des bombes dites 'bunker buster' sur des installations nucléaires iraniennes. On ne connaît pas encore l'ampleur des dégâts causés, notamment sur l'infrastructure de Fordo, nichée dans un massif montagneux. L'objectif de cette opération ordonnée par le président Donald Trump consisterait à empêcher le pays de produire des armes nucléaires, ce dont se défend l'Iran. La presse européenne livre sa propre analyse des faits.

Lundi matin, le Madleen, qui avait mis le cap sur Gaza pour venir en aide à ses habitants, a été intercepté par Tsahal. Le ministère israélien des Affaires étrangères a ironisé, qualifiant le bateau de 'yacht à selfies', et déclaré que les activistes se trouvant à son bord, dont Greta Thunberg, avaient été placés en détention provisoire avant d'être pour certains expulsés mardi. La presse voit d'un œil critique et l'opération et la réaction d'Israël.

Depuis qu'Israël intensifie son offensive terrestre, les critiques envers les méthodes de Tsahal fusent. De plus, il y a eu plusieurs morts et blessés, victimes de tirs à proximité directe des points de distribution de denrées humanitaires de la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis.

Une médecin aurait perdu neuf de ses dix enfants lors du bombardement de sa maison, dans la bande de Gaza. La guerre impitoyable menée par Israël et la situation humanitaire désastreuse dans le territoire palestinien suscitent des critiques de plus en plus vive de la communauté internationale. Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a notamment estimé que la lutte contre le terrorisme ne justifiait plus que l'on inflige de telles souffrances à la population civile. Les médias européens commentent.

Après une série de frappes aériennes la semaine dernière, Tsahal a indiqué avoir lancé samedi une offensive terrestre dans la bande de Gaza. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avait fixé l'objectif de conquérir le territoire palestinien et de l'occuper durablement. Selon des sources palestiniennes, les attaques coûteraient la vie à des dizaines de personnes chaque jour.

Suite à l'annonce faite par Israël d'une campagne militaire visant à conquérir durablement la bande de Gaza, des porte-paroles de l'organisation terroriste du Hamas ont déclaré vouloir quitter les négociations sur un cessez-le-feu. Dans le cadre de cette offensive, le chef de l'état major de Tsahal, Eyal Samir, a annoncé le rappel de dizaines de milliers de réservistes.

Israël a élargi son offensive militaire et déclaré quasiment tout Gaza comme une "zone de combat". Lors de frappes aériennes, Tsahal a de nouveau ciblé un hôpital à Gaza-Ville. Selon l'ONU, des centaines de milliers de Palestiniens se retrouvent acculés dans un territoire de plus en plus petit, l'Etat hébreu entendant établir des 'zones de sécurité'. La presse européenne se montre de plus en plus critique de l'offensive israélienne, engagée après l'attaque terroriste du Hamas.

15 membres d'un convoi humanitaire ont été tués par les forces israéliennes le 23 mars. Tsahal avait affirmé dans un premier temps que les véhicules conduisaient "sans lumière" et de manière "suspecte". Mais une vidéo prise par l'une des victimes avant sa mort montre que les véhicules circulaient phares et gyrophares allumés au moment des tirs. Israël a reconnu que son communiqué initial était "erroné". Les commentateurs jugent l'affaire particulièrement alarmante, même si des zones d'ombre subsistent.

Depuis la fin du cessez-le-feu à Gaza, Tsahal a multiplié ses attaques sur le territoire palestinien. Plus de 800 personnes seraient mortes en dix jours, selon les autorités locales. En Israël, des dizaines de milliers de citoyens ont manifesté contre la politique du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou ; à Gaza, plusieurs centaines de personnes ont protesté contre le Hamas. Le conflit israélo-palestinien ne doit pas sombrer dans l'oubli, fait valoir la presse européenne.

Depuis lundi soir, Israël mène à nouveau des frappes aériennes sur la bande de Gaza. Plus de 400 personnes ont été tuées jusque-là, selon des sources palestiniennes. Le cessez-le-feu en vigueur depuis le mois de janvier aurait normalement dû entrer dans une seconde phase élargie. Mais l'Etat hébreu ne se dit prêt à l'avaliser que si le Hamas libère les otages restants, accepte d'être désarmé et renonce au contrôle de la bande de Gaza, ce que celui-ci refuse.

Le président américain, Donald Trump, a proposé de déplacer les Palestiniens habitant dans la bande de Gaza vers la Jordanie et l'Egypte, où ils pourront, selon lui, "vivre en paix, pour changer". Les deux pays ont aussitôt rejeté l'idée, tandis que l'extrême droite israélienne s'en est réjouie. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné tout projet visant à expulser les habitants de la bande de Gaza, qui a subi de grandes destructions

Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, initialement prévu pour une durée de six semaines, est entré en vigueur dimanche. L'organisation terroriste a remis trois otages israéliens, d'autres devraient être libérés samedi. On estime à environ 95 le nombre de ceux encore entre ses mains depuis la prise d'otage du 7 octobre 2023. Conformément à l'accord, Israël a libéré 90 détenus palestiniens. La presse européenne accueille cet accord avec un soulagement teinté de scepticisme.

Un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas devrait entrer en vigueur dans la bande de Gaza à partir de dimanche. Le premier des trois volets qu'il comporte prévoit la libération de 33 otages israéliens contre des centaines de détenus palestiniens. Les médias s'interrogent sur la viabilité de l'accord trouvé en vue d'instaurer une paix durable dans lrégion.

Des indices concordants laissent penser qu'un accord est sur le point d'être signé dans la guerre à Gaza. Il prévoirait l'échange de 33 otages israéliens contre environ 1 000 détenus palestiniens, une trêve de 42 jours et le retrait de Tsahal d'une partie de la bande de Gaza. Pendant cette trêve, des négociations devraient être menées en vue d'obtenir d'autres libérations et d'instaurer un cessez-le-feu durable.