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  Joe Biden, président des Etats-Unis

  10 Débats

Quatre ans jour pour jour après avoir déclaré sa première candidature à l'élection présidentielle américaine, Joe Biden a annoncé dans une vidéo qu'il se représentera en 2024. Dans un tweet, il a appelé à défendre la démocratie et à "finir le travail". L'annonce de sa nouvelle candidature divise les chroniqueurs.

Une année après son entrée en fonction, le président américain, Joe Biden, est confronté à de graves problèmes. Il n'a pas pu imposer ses réformes sociales et écologiques dans le pays. A l'international, la débandade du retrait d'Afghanistan a durablement marqué les esprits. De surcroît, il doit tâcher de circonscrire le risque élevé d'une invasion de l'Ukraine. La presse fait un bilan très critique.

Lors d'un sommet en ligne qui commencera ce jeudi, le président américain Joe Biden entend discuter, aux côtés de 110 gouvernements, des moyens de renforcer la démocratie. Les débats s'articuleront autour de trois sujets centraux : combattre l'autoritarisme, lutter contre la corruption et consolider les droits humains. On notera l'absence de la Russie, de la Chine et de la Hongrie, mais la présence de la Pologne et du Brésil dans la liste des convives.

Selon les estimations, le républicain Glenn Youngkin a remporté les élections pour le poste de gouverneur de l'Etat de Virginie - un scrutin considéré comme un indicateur important de l'opinion avant les élections de mi-mandat de l'année prochaine aux Etats-Unis. Si les démocrates perdent leur fragile majorité au Sénat en 2022, Joe Biden aurait encore plus de mal à mettre en œuvre son programme. En Europe, la presse suit la question avec attention.

Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a effectué mercredi la première étape de son voyage en Europe sur la base aérienne américaine de Mildenhall, dans l'est de l'Angleterre. Suivront notamment le sommet du G7 en Cornouailles, le sommet de l'OTAN lundi prochain à Bruxelles ainsi que des rencontres bilatérales avec Johnson, Erdoğan et Poutine. La presse tente de détailler l'agenda de Biden à l'occasion de sa première tournée européenne.

Joe Biden a passé le cap des 100 jours à la tête des Etats-Unis. Si la grande priorité de son début de mandat avait été la maîtrise de la crise du Covid et ses conséquences, Biden se signale à présent par de vastes investissements publics et des hausses d'impôts, par la protection du climat et son positionnement sur la scène internationale. La presse européenne sonde la crédibilité de ses initiatives et leur orientation.

"Nous commémorons tous ceux qui ont péri dans le génocide perpétré contre les Arméniens à l'époque ottomane", a déclaré Joe Biden à l'occasion du 106e anniversaire du début des massacres. Il devient ainsi le premier président américain à reconnaître officiellement ce génocide. Ankara, estimant que les propos de Biden "blessent" les relations entre les deux pays, a convoqué l'ambassadeur américain. Les éditorialistes estiment majoritairement que cela en valait la peine.

Selon les médias, Joe Biden pourrait devenir le premier président américain à reconnaître le génocide arménien à l'occasion des commémorations du 24 avril. Cette date a marqué le début des massacres commis par les soldats ottomans en 1915, au cours desquels entre 1,2 et 1,5 millions d'Arméniens ont perdu la vie.

Pour leur première rencontre, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et le responsable de la diplomatie chinoise Yang Jiechi ont étalé leurs divergences devant les caméras. Blinken reproche à Pékin de compromettre la stabilité dans le monde, Yang reproche à Washington de se mêler de ses affaires internes. Pour la presse européenne, la nouvelle administration américaine annonce clairement la couleur. Les commentateurs se demandent quelle sera la réaction de l'Europe.

Dans un discours de politique étrangère prononcé au ministère des Affaires Etrangères, le président Joe Biden a brossé les grandes lignes de sa politique internationale. A la différence de son prédécesseur, il a plaidé pour un renforcement de la coopération des Etats-Unis avec ses alliés, mais aussi envoyé un avertissement à Moscou. Les commentateurs approuvent ses annonces, même s'ils les jugent trop évasives.