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  Présidentielle française 2022

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En vue des législatives du mois de juin, le parti de gauche radicale La France Insoumise (LFI) a formé avec les socialistes (PS), les communistes (PCF) et les écologistes (EELV) une alliance électorale, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). Pour empêcher le parti présidentiel d'obtenir une majorité à l'Assemblée, les partis d'opposition entendent se répartir entre eux les circonscriptions. Quelles perspectives de réussite pour la gauche ?

Emmanuel Macron restera aux manettes de la France. En remportant 58,55 pour cent des voix au second tour, il a nettement devancé son adversaire de l'extrême droite, Marine Le Pen (41,45 pour cent). L'écart qui les sépare s'est toutefois réduit par rapport aux dernières présidentielles, il y a cinq ans. La presse européenne commente ce résultat au prisme des législatives du mois de juin.

A deux jours du second tour de la présidentielle, les Européens ont les yeux rivés sur la France. Si le président sortant Emmanuel Macron est donné favori par les sondages, sa victoire n'est nullement assurée. Le vote des indécis et des électeurs de gauche pourrait être décisif. Les commentateurs évoquent un scrutin déterminant pour l'avenir de l'UE.

Les sondages donnent le président sortant Emmanuel Macron et la candidate d'extrême droite Marine Le Pen favoris du premier tour de la présidentielle française. La presse européenne critique la campagne électorale et appréhende les résultats du scrutin.

Les résultats s’annoncent serrés : dans les sondages, l'avance d'Emmanuel Macron sur Marine Le Pen se réduit. Selon un sondage (IFOP) réalisé dimanche, le président sortant obtiendrait un score de 27 pour cent, contre 22 pour cent pour la candidate du RN. La presse européenne spécule sur une possible victoire de Le Pen au second tour.

Dans moins de deux semaines, les Français seront appelés à voter pour le premier tour des présidentielles. Le président sortant Emmanuel Macron est en tête des sondages avec 28 pour cent d'intentions de vote, suivi de la candidate d'extrême droite Marine Le Pen (21 pour cent) et du candidat de gauche Jean-Luc Mélenchon (14 pour cent). Les éditorialistes commentent la campagne à la lumière de l'actualité internationale.

Le premier tour des présidentielles françaises a lieu dans un mois. Le président sortant, Emmanuel Macron, qui vient d'annoncer sa candidature, est en tête dans les sondages. Il refuse de participer à un débat avec ses rivaux avant le premier tour, ce que déplorent les éditorialistes du pays.

Lors de son premier grand meeting de campagne dimanche dernier à Paris, la candidate LR aux présidentielles, Valérie Pécresse, a repris à son compte des poncifs de l'extrême droite et a notamment évoqué la menace islamiste, les problèmes de sécurité et une trahison de la culture française. Des propos qui lui valent les critiques de la presse.

L'ex-ministre de la Justice Christiane Taubira a remporté la Primaire populaire visant à désigner le candidat unique de la gauche pour la présidentielle. Les candidats des autres partis de gauche n'ont pas reconnu le résultat de cette initiative citoyenne et entendent se maintenir dans la course. La presse du pays fait un bilan contrasté de ce vote.

Le discours tenu mercredi par Emmanuel Macron devant le Parlement européen, censé détailler les grandes lignes de la présidence française de l'UE, a été l'occasion pour le chef d'Etat de lancer sa campagne présidentielle en mettant l'Europe à l'honneur. Un mélange des genres qui n'est pas du goût de tout le monde.

Les cinq candidats de gauche en lice aux présidentielles sont tous crédités de moins de dix pour cent d'intentions de vote. La proposition de la socialiste Anne Hidalgo de désigner un candidat commun à toutes les gauches s'étant heurté à un refus, l'ex-ministre de la Justice Christiane Taubira veut organiser une primaire populaire, à laquelle elle serait candidate. La presse nationale est sceptique.

Le 1er janvier, avec le début de la présidence française de l'UE, Macron a fait installer un drapeau de l'UE sous l'Arc de Triomphe. L'absence du drapeau du pays a été critiquée par l'opposition, les partis de droite et d'extrême droite y voyant même une "atteinte à l'identité nationale". La presse européenne discute de la polémique, en lien avec les présidentielles d'avril.

LR a désigné Valérie Pécresse comme candidate aux présidentielles de 2022. La présidente de la région Ile-de-France s'est imposée au second tour face à Eric Ciotti, plus à droite qu'elle. Certains favoris de la primaire, comme l'ex-négociateur en chef du Brexit Michel Barnier, avaient été éliminés dès le premier tour. Les commentateurs se demandent si Pécresse peut réussir à s'imposer face à Macron, mais aussi face à l'extrême droite de Zemmour et Le Pen.

Après s'être longtemps fait attendre, le journaliste d'extrême droite Eric Zemmour a officialisé sa candidature aux présidentielles françaises de 2022 sur YouTube. Son allocution se veut une évocation de l'appel du 18 juin du général de Gaulle et invoque le risque d'une disparition de la culture française sous l'effet de l'immigration. Sa candidature inquiète la presse.

Le quotidien régional Ouest-France a fait savoir qu'il ne publierait plus de sondages politique en lien avec la campagne présidentielle de 2022. Il a justifié sa décision par l'argument selon lequel les prévisions occultaient les véritables enjeux. Abstraction faite des gratuits, Ouest-France est le journal le plus distribué dans l'Hexagone. La mesure est-elle propre à renforcer la démocratie et la culture du débat ?

Il ne se passe pratiquement pas un jour sans que les médias français ne parlent d'Eric Zemmour. Condamné à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale, le journaliste aux positions d'extrême droite entretient le flou sur sa candidature à la présidentielle de 2022. Dans certains sondages, il devance déjà la candidate du RN, Marine Le Pen. Son ascension inquiète la presse européenne.

En France, la course présidentielle se précise. Le premier duel télévisé des prétendants à la primaire du parti LR s'est déroulé lundi. Mardi, l'adresse du président Emmanuel Macron à la nation avait des airs de programme électoral. Du côté de l'extrême droite, Eric Zemmour, qui n'est toujours pas officiellement candidat, supplante progressivement la candidate du RN Marine Le Pen. La presse s'inquiète de ce que tous ces partis cherchent à courtiser le même électorat.