Les familles royales européennes réunies lors du mariage de Willem-Alexander, aux Pays-Bas, en 2002. (© picture-alliance / ANP / ANP)

  La monarchie en Europe

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La princesse Kate, membre préférée de la Maison royale britannique dans l'opinion, avait su gagner les cœurs, en partie grâce à sa bonne maîtrise de la communication sur les réseaux sociaux. Suite à une intervention chirurgicale en janvier, elle avait pratiquement disparu des radars. Les spéculations allaient bon train quant à son état de santé, à plus forte raison suite à sa publication, début mars, d'une photo maladroitement retouchée. Kate vient d'annoncer officiellement qu'elle souffrait d'un cancer.

Buckingham Palace a annoncé lundi que le monarque Charles III souffrait d'un cancer. Aucun autre détail relatif au diagnostic n'a été rendu public. Le roi de 75 ans a reçu des vœux de rétablissement des quatre coins du monde. Les chroniqueurs compatissent eux aussi.

Comme elle l'avait annoncé, la reine du Danemark, Margrethe II a abdiqué après 52 ans de règne. Dimanche, la Première ministre, Mette Frederiksen, a proclamé roi le fils aîné de Margrethe, sous le nom de Frederik X. La dernière fois qu'un monarque danois avait renoncé volontairement au trône remonte à 1146. Les chroniqueurs évoquent les relations entre la tradition monarchique et l'Etat moderne danois.

La reine du Danemark, Margrethe II, a fait savoir qu'elle abdiquerait le 14 janvier 2024, date anniversaire de sa 52e année de règne, pour céder la place à son fils Frederik, héritier du trône. Cette annonce faite par la doyenne des monarques européennes dans son allocution du Nouvel an a créé la surprise parmi ses sujets. Les commentateurs saluent l'action de la souveraine et présentent celui qui reprendra le flambeau.

Le jour de ses 18 ans, la princesse Leonor, future reine d'Espagne, a prêté serment et juré fidélité à la Constitution. Pour la première fois, cette cérémonie s'est déroulée dans toutes les langues du pays. En signe de protestation, les députés des partis séparatistes et du parti de gauche au gouvernement, Sumar, ont choisi de ne pas y assister. La question de savoir si la future reine pourra redorer l'image de la monarchie divise les commentateurs.

Cent cinquante ans après l'abolition de l'esclave dans les colonies néerlandaises, le roi des Pays-Bas, Willem-Alexander, a présenté ses excuses officielles pour les injustices commises dans les territoires colonisés. Des membres du gouvernement l'ont relayé dans cette démarche au Suriname et dans six îles des Caraïbes. Cette initiative s'inscrit dans la continuité des excuses présentées par le Premier ministre Mark Rutte en décembre 2022.

Samedi, dans les rues de Londres, des dizaines de milliers de Britanniques ont bravé la pluie pour assister au passage du carrosse royal abritant Charles III et Camilla, qui venaient de recevoir l'onction et d'être couronnés en grande pompe à l'abbaye de Westminster. Les commentateurs se demandent ce qui peut bien expliquer que la monarchie soit toujours aussi populaire aux yeux des Britanniques.

Willem-Alexander, roi des Pays-Bas, a fêté jeudi à Rotterdam ses dix ans de règne lors du 'Jour du Roi'. Mais sa popularité et la confiance dans la monarchie diminuent. En diffusant un podcast en dix épisodes, la cour a récemment tenté de créer davantage de proximité, et Willem-Alexander veut 'unir' la société. La presse s'interroge : un roi en est-il encore capable de nos jours ?

En déplacement en Allemagne pour trois jours, le roi Charles III a été le premier monarque à s'exprimer devant le Bundestag. Il a loué l'amitié germano-britannique et rendu hommage au soutien de l'Allemagne à l'Ukraine. Des accents plus que bienvenus qui viennent panser les plaies laissées par le Brexit.

Le prince Harry, qui a souvent défrayé la chronique de la monarchie britannique avec sa femme Meghan, publie aujourd'hui son autobiographie, intitulée Spare. Elle comporte des révélations et des allégations contre le roi Charles III, sa femme Camilla et le prince William. Harry affirme que l'ouvrage s'inscrit dans une volonté de réconciliation, et non de règlement de compte. La maison royale, elle, garde le silence.

Au bout de 70 années de règne, la défunte reine Elizabeth II a trouvé le repos à l'issue d'une procession triomphale. Cette cérémonie d'adieux, qui a duré une journée entière, a requis la mobilisation de dix mille policiers et d'une foule de soldats et officiers en uniformes formant le cortège funèbre. Les médias débattent de cette parade colossale, qui marque la fin d'une époque.

Après le règne le plus long de toute l'histoire de la monarchie britannique, la reine Elizabeth II s'est éteinte ce jeudi à l'âge de 96 ans, entourée de sa famille, dans sa résidence écossaise du château de Balmoral. Elle avait célébré en février dernier le jubilé de platine de son accession au trône. La presse européenne rend hommage à la monarque et porte également un regard interrogatif sur son règne et son successeur Charles III.

Pendant quatre jours, les Britanniques ont célébré leur reine : affaiblie et absente de la plupart des festivités données en l'honneur de ses 70 ans de règne, Elisabeth II est apparue dimanche au balcon de Buckingham Palace pour saluer les centaines de milliers de personnes venues lui rendre hommage. Un enthousiasme qui n'est pas partagé par tous.

Le roi d'Espagne Felipe VI a rendu public lundi le montant de son patrimoine, qui s'élève à 2,6 millions d'euros. Mardi, le gouvernement a adopté par décret une réforme structurelle de la maison royale. Dorénavant, la Cour des Comptes contrôlera chaque année le budget royal, comme elle le fait pour les partis politiques et les institutions publiques. Une initiative dont les chroniqueurs espagnols ne font pas grand cas.

Lors de leur tournée dans les Caraïbes - Belize, Jamaïque et Bahamas - le prince William et la duchesse Kate ont été confrontés à des protestations et des débats sur le colonialisme, l'esclavage et les compensations, ainsi qu'à des appels à s'émanciper de la couronne britannique. Le jeune couple s'était déplacé pour fêter le jubilé de platine de la reine, 70 ans après son accession au trône. Pour les commentateurs, cela ne présage rien de bon pour la monarchie britannique.

Le prince Andrew a conclu un accord amiable extrajudiciaire avec Virginia Giuffre, qui l'accusait d'agressions sexuelles. Si le tribunal new-yorkais l'accepte, le procès civil serait suspendu et le prince resterait innocent. La presse européenne s'interroge sur les implications de cet accord pour la maison royale, le prince Andrew et les sujets britanniques.

Le 6 février 1952, la reine Elizabeth II montait sur le trône, succédant à son père George IV, qui venait de mourir. Son règne de 70 ans est le plus long de l'histoire de la monarchie britannique. La souveraine de 95 ans a célébré son jubilé dans sa résidence de Sandringham, sans commémoration publique. Les commentateurs s'attardent surtout sur l'un de ses souhaits : que Camilla, épouse du prince Charles, devienne reine consort le jour où celui-ci sera roi.

Le prince Andrew, fils de la reine d'Angleterre Elizabeth II, a été déchu jeudi de ses titres militaires et parrainages d'associations. Sous la menace d'un procès civil aux Etats-Unis pour agressions sexuelles, Andrew avait déjà renoncé à exercer ses fonctions publiques en 2019. La maison royale a fait savoir qu'il assurerait sa défense en tant que "citoyen privé". Pour les éditorialistes, la mesure de la reine s'imposait.

Ce vendredi, la reine du Danemark Margrethe II fête le 50e anniversaire de son règne. Elle avait succédé à son son père, le roi Frederik IX, à la mort de celui-ci le 14 janvier 1972, devenant la première femme à monter sur le trône depuis 500 ans. La presse lui présente ses vœux et explique pourquoi la monarque de 81 ans est si populaire dans son pays.

Après 400 ans de sujétion au souverain britannique, l'Etat de la Barbade, dans les Caraïbes, a indiqué cette semaine qu'il ne reconnaîtrait plus la reine Elisabeth II comme son chef d'Etat. Sandra Mason, jusque-là gouverneure générale de l'île et représentante de la monarque, sera désormais présidente. Une décision abordée sous différents angles par la presse.

Le prince Philip, duc d'Edimbourg et époux de la reine Elizabeth II, est décédé vendredi dernier à l'âge de 99 ans. Les nécrologies ont salué sa grande modestie aux côtés de la reine, inhabituelle pour un homme de sa génération, ainsi que son humour quelque peu décalé. Pour la presse européenne, sa disparition est l'occasion de réfléchir au statut de la monarchie britannique et à son avenir.

L'entretien télévisé accordé par le prince Harry et Meghan à la star des talk-shows américains Oprah Winfrey continue de faire des vagues dans la presse. Le couple a notamment évoqué le racisme de la maison royale, les pressions que celle-ci aurait exercées sur lui et les idées de suicide conçues par la jeune duchesse. Les chroniqueurs s'interrogent sur le rôle et la place actuels de la monarchie britannique.

La famille royale néerlandaise a interrompu ses vacances en Grèce au bout d'un jour suite au tollé provoqué par son départ en vacances, alors que le pays est paralysé par un confinement partiel et que les restaurants ont dû fermer pendant au moins quatre semaines. A bord d'un avion du gouvernement, le roi Willem-Alexander et sa famille se sont rendus dans le Péloponnèse, où ils possèdent une maison de vacances.

L'ancien monarque espagnol Juan Carlos Ier aurait décidé de s'exiler. C'est ce qui ressort d'une lettre adressée à son fils, l'actuel roi Felipe VI, et que la maison royale a rendue publique. Juan Carlos, visé par une enquête pour des commissions occultes versées par l'Arabie saoudite, reste cependant à la disposition du Parquet, selon son avocat. Que penser de cet exil ?

Depuis que l'ancien roi Juan Carlos a quitté le pays, des rumeurs laissent entendre que son fils, le roi Felipe VI, l'aurait chassé du palais royal. Mardi, le Premier ministre Pedro Sánchez a salué l'attitude de la famille royale désireuse de se démarquer de l'ancien monarque. Dans les rangs du parti de gauche Podemos, partenaire de coalition de Sánchez, mais aussi dans la rue, de plus en plus de voix réclament la suppression de la monarchie. Le moment est-il venu de changer de régime ?

A l'occasion du 60e anniversaire de l'indépendance de la République démocratique du Congo, le roi des Belges, Philippe, a adressé une lettre au président du pays, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il y exprime ses regrets quant aux violences et aux brutalités dont la Belgique s'est rendue coupable lors de la période coloniale belge, ainsi qu'aux discriminations qui perdurent à ce jour. Si la presse européenne salue le geste, elle rappelle qu'il ne peut être qu'une amorce.

Dans une allocution télévisée, la reine Elisabeth II a appelé les Britanniques à la résilience pour venir à bout du coronavirus. "J'espère que dans les années à venir, nous serons tous fiers de la façon dont nous aurons répondu à ce défi", a-t-elle notamment affirmé. A l'exception des allocutions de Noël, il est très rare que la reine s'adresse directement à la nation. Les observateurs jugent la prestation réussie.

Le roi d'Espagne, Felipe VI, a renoncé à l'héritage de son père, Juan Carlos, et a retiré à l'ancien monarque les fonds qui lui sont alloués dans le cadre du budget de la famille royale. La décision, qui fait suite à l'ouverture d'une enquête pour blanchiment à l'encontre d'une fondation dirigée par Juan Carlos, est interprétée en Espagne comme une volonté de rupture entre le fils et le père. Cela lui permettra-t-il de sauver le prestige de la couronne ?

Alors que dans une maison royale britannique en crise, le prince Harry et la duchesse Meghan tentent de redéfinir leur rôle, les commentateurs d'autres monarchies parlementaires européennes s'interrogent sur l'avenir des dynasties royales.

Suite au souhait exprimé par Harry et Meghan de se mettre en retrait de la vie publique, la reine Elizabeth a annoncé ce week-end qu'ils devaient renoncer à leur titres royaux et ne s'acquitteraient plus de tâches incombant aux membres de la famille royale. Ils ne percevront donc plus l'allocation royale. Les observateurs, soulignant que le Megxit est peut-être plus dur que ce à quoi le jeune couple s'attendait, commentent les réactions de la reine.

Suite à l'annonce du prince Harry et de son épouse Meghan de mettre entre parenthèses leurs obligations royales et de devenir financièrement indépendants, la Grande-Bretagne attendait fiévreusement la réaction de la reine Elizabeth. Celle-ci a fait savoir lundi qu'elle soutiendrait le couple dans sa nouvelle vie. Eclairage des commentateurs sur l'avenir qui se dessine pour les jeunes membres de la famille royale.

Le prince Andrew a quitté les fonctions que lui conférait son statut de membre de la famille royale britannique. Beaucoup d'observateurs mettent en doute ses déclarations selon lesquelles il ignorait tout des agissements de son ami Jeffrey Epstein. Celui-ci, qui se serait suicidé en août, est accusé d'avoir abusé de mineurs et forcé des jeunes filles à se prostituer. L'opinion publique est-elle trop sévère avec le prince ?

Dans un documentaire diffusée à la télévision britannique, le prince Harry et son épouse Meghan ont évoqué ouvertement leurs problèmes avec les tabloïds britanniques. Ils se sont plaints des tentatives incessantes des médias de s'immiscer dans leur vie privée, affectant leur qualité de vie. Est-ce là le prix à payer quand on est membre de la famille royale ?

Le prince Henrik du Danemark, l'époux de la reine Margrethe II, s'est éteint à l'âge de 83 ans. Aristocrate girondin de naissance, on dit qu'il a été d'un grand soutien pour la reine, bien qu'il ait souffert toute sa vie de ne jamais avoir obtenu le titre de roi. Les médias danois lui rendent un hommage respectueux.

Adulée du grand public, traquée par les médias, Lady Di a durablement transformé la Grande Bretagne. Certains commentateurs regrettent toutefois que 20 ans après sa disparition, le pays préfère succomber à l’idolâtrie plutôt que de réfléchir à l'avenir de la monarchie.

Dans son "discours du trône", la reine Elizabeth II a présenté le programme du gouvernement conservateur de la Première ministre Theresa May. Près d'un tiers des 27 projets de loi portent sur la sortie de l'UE de la Grande-Bretagne. Les commentateurs interprètent le discours à travers le prisme des élections anticipées et des négociations sur le Brexit.

Le prince Philip, duc d’Edimbourg et mari de la reine Elisabeth II, se retire de la vie publique. Selon un communiqué de Buckingham Palace, il ne prendra pas de nouveaux engagements officiels à partir de l'automne prochain. Alors que certains commentateurs regrettent une perte pour la maison royale britannique, d’autres prendraient volontiers congé de la monarchie toute entière.

La reine britannique Elizabeth II a fêté son 90eme anniversaire. Sur le trône depuis 1952, elle est la monarque la plus âgée au monde. Les journalistes soulignent ce que l'on peut retenir de cette infatigable monarque.