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  Dopage

  15 Débats

La tenniswoman Simona Halep, ancienne vainqueure de Wimbledon, était suspendue pour dopage depuis un an et demi. Contre toute attente, le Tribunal arbitral du sport (TAS) vient de réduire sa suspension, de quatre ans à neuf mois - une "peine" que la sportive a donc déjà purgée. Halep avait été contrôlée positive au Roxadustat à l'US-Open, en 2022. Selon le TAS, Halep aurait ingéré à son insu cette substance par le biais d'un "complément alimentaire contaminé".

Pour avoir manipulé des données relatives au dopage, la Russie a été exclue des Jeux olympiques de Tokyo en 2021 et de ceux de Pékin en 2022. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a ainsi réduit de quatre à deux ans, en appel, la suspension prononcée par l'Agence mondiale antidopage (AMA) - ce qui constitue de facto un succès pour la Russie. Les athlètes non convaincus de dopage pourront par ailleurs concourir sous statut neutre, au grand dam des observateurs.

L'Agence mondiale antidopage (AMA) ayant jugé la Russie coupable d'avoir manipulé les données de ses laboratoires, le pays sera exclu de toutes les compétitions internationales pendant quatre ans. Le pays ne participera donc pas aux Jeux d'été de Tokyo, aux JO d'hiver de Pékin, ainsi qu'au Mondial de football au Qatar. Les athlètes russes auront néanmoins la possibilité de concourir sous bannière neutre. Quel sera l'impact de ce verdict ?

Selon un rapport de l'Agence mondiale antidopage (AMA), les instances de contrôle antidopage russes ont orchestré des manipulations délibérées. Une commission préconise ainsi que les sportifs russes soient exclus pendant quatre ans des grandes compétitions internationales - une décision drastique et inédite qui pourrait être prise en décembre. Une suspension justifiée et judicieuse ?

Youri Ganus, le directeur de l'Agence russe antidopage (RUSADA), a confirmé des accusations selon lesquelles des milliers de données liées à des tests antidopages réalisées de 2012 à 2015 auraient été manipulées avant d'être remises à l'Agence mondiale antidopage (AMA), et ce de surcroît pendant les contrôles réalisés par les enquêteurs russes. Quelles seront les conséquences de cette affaire pour la participation de la Russie aux futures compétitions sportives ?

Une solution est en vue dans le scandale de dopage autour de l'athlétisme russe. L'Agence mondiale antidopage (AMA) a décidé de ne pas infliger de nouvelles sanctions à l'Agence russe antidopage (RUSADA). Les sportifs russes pourront ainsi participer à nouveau sans restrictions aux compétitions internationales et concourir sous le drapeau de leur pays. Laquelle des parties a dû lâcher le plus de lest ?

Alexandre Krouchelnitski, qui a décroché une médaille de bronze en curling à Pyeongchang, a été contrôlé positif au meldonium, un médicament interdit. Le président de la Fédération russe de curling a évoqué un sabotage. Les commentateurs européens y voient pour leur part une véritable farce.

Le Comité international olympique (CIO) a exclu la Russie des JO d'hiver 2018 de Pyeongchang. Les athlètes russes pouvant apporter la preuve qu'ils ne se dopent pas seront autorisés à concourir, mais sans arborer le drapeau russe et sans hymne national. Une sanction contre le dopage d'Etat russe que fustigent certains journalistes. D'autres y voient l'occasion de régénérer l'esprit olympique.

Le Tribunal international du sport (TAS) a levé l'exclusion à vie pour dopage qui visait 28 athlètes russes, jugeant les preuves "insuffisantes". Le dopage d'Etat reste donc impuni, déplorent certains commentateurs. D'autres estiment que de toute façon, les athlètes blanchis ne seront pas conviés aux Jeux d'hiver de Pyeongchang.

Les 28e Jeux Olympiques se sont achevés dimanche soir à Rio de Janeiro. Ils ont été assombris par les débats sur le dopage et la faible affluence. Les premiers Jeux organisés en Amérique latine ont été un succès total, se réjouissent certains commentateurs. D'autres jugent que les affaires extra-sportives ont terni un peu plus l'image des JO.

Le New York Times dénonce une politique de dopage orchestrée par l’Etat des athlètes russes aux JO d’hiver de Sotchi de 2014, s’appuyant sur le témoignage de l’ex-directeur du laboratoire anti-dopage de Moscou. Les chroniqueurs y voient une nouvelle forme de guerre et appellent à une suspension de la Russie aux JO d’août.

En dépit des soupçons de dopage, le Comité international olympique (CIO) a décidé de ne pas exclure l'ensemble de la délégation russe des Jeux olympiques de Rio. Seuls les sportifs participant aux épreuves d'athlétisme n'iront pas au Brésil, tandis que pour les autres disciplines, il revient aux différentes fédérations sportives de trancher au cas par cas. Les médias russes se réjouissent de cette décision.

L'athlétisme russe ne sera pas représenté aux Jeux olympiques de Rio. Appelé à statuer en dernière instance, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté la requête présentée par 68 sportifs visés par cette exclusion. Si cette décision sera difficile à avaler pour certains athlètes, elle n'en était pas moins indispensable, selon les commentateurs.

Après l'exclusion des sportifs russes des Jeux de Rio par la fédération internationale d'athlétisme (IAAF) en raison du dopage, le CIO doit aussi se prononcer sur l'affaire dans le cadre d’un "Sommet olympique" convoqué mardi à Lausanne. On s'attend à une confirmation de la décision de l'IAAF, voire à l'extension de cette sanction à d'autres disciplines. La mesure cible-t-elle les vrais coupables ?

La championne de tennis russe Maria Sharapova a été contrôlée positive au meldonium lors des Opens d'Australie en janvier. Cette substance est notamment utilisée dans les traitements de problèmes cardiaques et figure depuis le début de l'année dans la liste des produits dopants établis par l'AMA. Des aveux qui font couler beaucoup d'encre.