Lors d'une conférence de l'ONU, à New York, le président français, Emmanuel Macron, a officialisé la reconnaissance par la France de l'Etat palestinien, qu'il juge nécessaire pour le processus de paix. Avant cela, le Canada, le Royaume-Uni, l'Australie et le Portugal avaient déjà franchi le pas, suivis par la Belgique et Monaco. Lors de la rencontre à New York, la fin de la guerre à Gaza et l'objectif d'une solution à deux Etats ont été au centre des débats.
Les dirigeants de ce monde sont réunis ces jours-ci dans le cadre de l'Assemblée plénière de l'ONU à New York. L'heure ne semble pourtant pas à la diplomatie et à la coopération internationale, mais à l'agression et à l'isolement. 80 ans après leur création, l'influence des Nations unies semble plus limitée que jamais. Quel rôle jouent-elles encore aujourd'hui ?
Trois avions de combat russes auraient violé vendredi l'espace aérien de l'Estonie. Les appareils, de type MIG-31, y seraient restés pendant douze minutes, a indiqué le ministère estonien des Affaires étrangères. Tallinn a sollicité des consultations, suivant l'article 4 du traité de l'OTAN. La Russie nie avoir pénétré l'espace aérien du pays. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a indiqué que son pays n'hésiterait pas à abattre des avions russes intrusifs.
Depuis le début de son second mandat, le président américain, Donald Trump, s'en prend aux journalistes et aux médias auxquels il reproche de propager des contrevérités ou d'être biaisés à son égard. La plainte qu'il avait déposée contre le quotidien New York Times vient d'être rejetée par un tribunal. Le président a aussi menacé de retirer leurs licences aux chaînes de télévision ABC et NBC. Les chroniqueurs discutent des conséquences de cette politique.
Des dizaines de milliers de personnes ont participé à une cérémonie publique en hommage au militant d'extrême droite assassiné, Charlie Kirk, dans le State Farm Stadium de Glendale, en Arizona. Le président américain, Donald Trump, a qualifié l'influenceur de "martyr pour la liberté de l'Amérique" et a affirmé à nouveau que la "gauche radicale" était responsable de son meurtre. La presse européenne fait part de ses inquiétudes.
Le rapport sur l'avenir de la compétitivité européenne, publié le 9 septembre 2024 par Mario Draghi, était censé apporter croissance, stabilité et résilience à l'UE. Dans ce rapport, l'ex-président de la Banque centrale européenne (BCE) faisait de nombreuses propositions pour consolider l'Union. Un an après, le bilan est décevant, jugent les chroniqueurs.
La chaîne de télévision américaine ABC a suspendu l'émission de fin de soirée du célèbre animateur Jimmy Kimmel. Il y avait pris position sur l'attentat contre Charlie Kirk en insinuant que les alliés de Trump cherchaient à tirer parti du meurtre. Le président américain a approuvé la suspension, des responsables démocrates l'ont critiquée. Où en est la liberté d'opinion, au pays de la liberté ?
Ce jeudi en France, des centaines de milliers de personnes ont manifesté contre les projets d'austérité du gouvernement et répondu à un appel à la grève. Le trafic urbain a été fortement perturbé, de nombreuses écoles et pharmacies sont restées fermées, des actions de blocage ont été organisées dans des entreprises. Les commentateurs font état d'un pays dans la tourmente.
Le Royaume d'Arabie saoudite et le Pakistan, puissance nucléaire, ont conclu un pacte de défense mutuelle. Selon ce pacte, une attaque contre l'un des pays doit être considérée comme une attaque contre l'autre. Cette décision intervient quelques jours seulement après les frappes israéliennes sur des représentants du Hamas au Qatar. Elle pourrait modifier les rapports de force dans toute la région.
Le président américain Donald Trump a clôturé sa visite officielle en Grande-Bretagne par la signature d'un programme économique de plusieurs milliards d'euros. Lors d'une conférence de presse commune, Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont annoncé des investissements mutuels se montant à quelque 300 milliards d'euros. La veille, l'invité avait été accueilli au château de Windsor par le roi Charles III. Les commentateurs dressent un bilan.
Un rapport de la commission d'enquête du Conseil des droits de l'homme des Nations unies estime que quatre des cinq critères constitutifs d'un génocide énoncés dans la Convention des Nations unies sont remplis : massacres, atteinte à l'intégrité physique ou mentale, création de conditions de vie menaçant l'existence et mesures visant à empêcher les naissances. Dans la presse européenne, les réactions sont mitigées.
Pour sa première visite officielle en Allemagne, le nouveau président polonais Karol Nawrocki a réitéré la demande d'indemnisation à hauteur de 1 300 milliards d'euros pour les dommages subis par la Pologne sous l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Côté allemand, le chancelier Friedrich Merz et le président Frank-Walter Steinmeier ont tous deux écarté la possibilité d'un dédommagement, arguant que le dossier était clos sur le plan juridique.