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  Guerre en Syrie

  52 Débats

Huit ans après en avoir été chassés, les rebelles syriens reprennent pied dans la ville d'Alep. Dans une offensive éclair, une coalition menée par l'organisation islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) a conquis la grande ville du nord du pays. Le HTC passe pour être l'héritier du Front Al-Nosra, qui était proche d'Al-Qaida. Le dirigeant syrien Bachar Al-Assad a déjà annoncé une contre-offensive. Les récents développements pourraient raviver la guerre civile.

En Syrie, les manifestations contre le dictateur Bachar Al-Assad se multiplient ces derniers jours. La dévaluation continue de la monnaie dans ce pays ravagé par la guerre et la suppression des subventions sur le carburant ont fait monter la grogne qui va désormais au-delà des seuls traditionnels bastions de l'opposition. Dans le sud du pays, à Soueïda, les manifestations auraient ainsi rassemblé des centaines de personnes, du jamais vu depuis 2011, selon la chaîne de télévision locale.

Au terme du premier procès intenté contre le régime de Bachar Al-Assad, la Haute Cour régionale de Coblence, en Allemagne, a condamné jeudi le colonel syrien Anwar R. à la prison à vie pour "crimes contre l'humanité". Alors qu'il était responsable des interrogatoires dans une prison du renseignement militaire syrien, il aurait ordonné ou perpétué des actes de torture à l'encontre d'au moins 4 000 prisonniers. La presse salue le verdict, mais souligne qu'il reste encore beaucoup à faire.

Il y a dix ans avaient lieu en Syrie les premières manifestations anti-Assad sur fond de printemps arabe. La répression du mouvement a débouché sur une guerre meurtrière : au moins 388 000 personnes auraient perdu la vie selon l'opposition, des millions de personnes ont été contraintes à l'exil et des dizaines de milliers d'autres sont en prison ou portées disparues. Les médias fustigent le rôle des "protagonistes étrangers" dans ce conflit.

Dans le premier procès au monde engagé contre les meurtres et les tortures du régime syrien, un verdict a été prononcé mercredi par la Haute Cour régionale de Coblence. L'accusé, ancien collaborateur des services de renseignement syriens, a été condamné à une peine de quatre ans et demi de prison pour avoir transféré des manifestants dans les prisons d'Assad en 2011, sachant qu'ils risquaient d'y subir des tortures. L'accusé, qui s'était fait passer pour un réfugié pour entrer en Allemagne, avait été reconnu par une victime.

Après de rudes tractations, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une poursuite de l'aide humanitaire à la Syrie. Une résolution de 2014 élargissant aux zones non-contrôlées par le gouvernement l'autorisation d'approvisionnement en aide humanitaire était arrivée à expiration samedi. La Russie et la Chine, qui avaient jusqu'ici bloqué les propositions avancées, ont fini par s'abstenir, rendant possible l'accès des convois d'aide, mais sur un seul point de passage.

Un procès contre deux ex-membres des services secrets syriens s'est ouvert jeudi au tribunal de Coblence en Allemagne. Pour la première fois, des représentants du régime syrien auteurs de tortures devront répondre de leurs actes devant un tribunal. Le prévenu Anwar R. est par ailleurs accusé d'être responsable du meurtre d'au moins 58 personnes. La presse germanophone salue la tenue de ce procès, même si sa portée restera limitée.

Après l'accord de cessez-le-feu conclu entre le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue turc, Recep Tayyip Erdoğan, dans la province syrienne d'Idlib, en proie à d'âpres combats depuis plusieurs mois, le conflit a globalement disparu de l'opinion publique européenne. En raison, notamment, de la crise liée au coronavirus.

Recep Tayyip Erdoğan et Vladimir Poutine se retrouvent ce jeudi à Moscou pour trouver une issue au conflit syrien. Le président turc espère notamment obtenir un cessez-le-feu dans la province d'Idlib, où la Turquie et la Russie sont au bord d'un affrontement direct, et où plus d'un millions de civils ont pris la route de l'exil. De l'avis des éditorialistes cependant, Erdoğan est en position de faiblesse.

La situation se dégrade un peu plus dans la province d'Idlib. Des dizaines de soldats turcs ont aussi été tués ces derniers jours dans les combats. La Turquie a riposté et abattu notamment des avions de combat syriens - faisant ainsi monter d'un cran les tensions avec la Russie, qui soutient Assad. Les journalistes ont du mal à dire qui finira par prendre le dessus.

Un missile de la défense antiaérienne syrienne, dont le système de téléguidage n'aurait pas fonctionné, s'est abattu tôt lundi matin dans une zone montagneuse de la partie Nord occupée de Chypre, à une vingtaine de kilomètres de la capitale, Nicosie. S'il n'y a pas eu de blessés, l'explosion a provoqué un incendie. Les Chypriotes sont-ils conscients d'être aussi près du théâtre de guerre syrien ?

Avec le soutien des Etats-Unis, des forces arabo-kurdes mènent l'assaut contre le dernier carré de l'organisation terroriste Daech en Syrie, dans le village de Baghous, dans l'est du pays. 600 djihadistes s'y seraient retranchés et opposeraient une résistance acharnée. Peut-on concevoir la fin de l'organisation terroriste ?

Les différences entre la Turquie et les Etats-Unis sur la question syrienne ont clairement transparu mardi lors de la visite du conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, à Ankara. Les Etats-Unis avaient reporté le retrait annoncé de leurs troupes de Syrie, tandis que Bolton voulait obtenir des "garanties de sécurité" pour les milices kurde YPG, considérées comme une organisation terroriste par Ankara. Les éditorialistes s'interrogent sur les desseins de Washington.

La décision de Trump de se retirer de Syrie a été vivement critiquée de par le monde, mais aussi aux Etats-Unis. Le pays avait déployé jusque-là près de 2 000 soldats dans le pays dévasté par la guerre civile. Ce retrait pourrait néanmoins être remis à plus tard. Les éditorialistes observent toutefois un renforcement des groupes islamistes radicaux et s'attendent à l'émergence de nouveaux rapports de force en Syrie.

Le président turc Tayyip Erdoğan a annoncé une nouvelle offensive contre les milices kurdes YPG dans le nord de la Syrie. Ankara veut chasser de la frontière turco-syrienne les YPG, qu'elle considère comme des alliées du PKK, parti séparatiste kurde de Turquie. Or les Etats-Unis soutiennent les Kurdes de Syrie et leur livrent des armes, car ceux-ci combattent l'organisation terroriste Daech. Les médias turcs guettent la réaction de Washington.

Tayyip Erdoğan, Emmanuel Macron, Angela Merkel et Vladimir Poutine se sont réunis à Istanbul pour esquisser les contours d'un processus politique pour la Syrie, minée par des années de guerre civile. Il a notamment été convenu qu'un comité constitutionnel soit mis sur pied d'ici la fin de l'année à Genève. Ce nouveau format de dialogue peut-il être fructueux ?

Alors que l'offensive contre le dernier bastion rebelle à Idlib a été provisoirement gelée, la question de l'après-guerre se pose déjà en Syrie. Dans un appel adressé mardi au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, un groupe de juristes internationaux a appelé à veiller au respect des droits humains dans la reconstruction du pays. Les éditorialistes appellent également l'Occident à ne pas se désintéresser de la Syrie de demain.

Le régime syrien et la Russie ont lancé leur offensive contre le dernier grand bastion des rebelles en Syrie. L'opération militaire à Idlib pourrait donner lieu à de violents combats, mais aussi mener à une confrontation entre la Russie et l'OTAN, dans l'hypothèse de nouvelles attaques chimiques. Pourra-t-on éviter une escalade militaire ?

Ceux qui se sont fait connaître en portant secours à des civils dans les zones de combats en Syrie sont à leur tour en danger : 422 membres de l'organisation humanitaire syrienne White Helmets et leurs proches ont été évacués de la zone de combat dans le sud de la Syrie par l'armée israélienne. La presse se réjouit de cette opération de sauvetage spectaculaire.

Les Etats-Unis ont qualifié de "succès" les frappes menées conjointement avec la France et la Grande-Bretagne en Syrie. Ils affirment avoir fortement restreint les capacités du régime syrien en matière de fabrication d'armes chimiques. Les journalistes s'interrogent néanmoins sur la suite des évènements, notamment sur le rôle joué par l'Iran.

Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France se concertent pour décider d'une réaction commune, dans les prochains jours, à l'attaque chimique qu'aurait perpétrée le régime d'Assad à Douma, et qui aurait coûté la vie à 42 personnes, selon les Casques blancs syriens. La Russie affirme pour sa part que l'attaque aurait été mise en scène par les rebelles. Les éditorialistes s'interrogent sur la crédibilité des menaces et sur l'avenir d'Assad.

Réunis à Ankara, les présidents russe, turc et iranien se sont déclarés favorables à un retour rapide de la paix en Syrie. Ils ont néanmoins saisi l'occasion pour faire valoir leurs différents intérêts. Les commentateurs déplorent que l'Europe ne cherche pas à avoir davantage son mot à dire, et estiment que la Russie et l'Iran ont remporté une double-victoire.

Le président américain Donald Trump a annoncé le retrait des forces américaines de Syrie et l'annulation des fonds promis pour la reconstruction du pays. Un retrait sera néfaste à l'équilibre dans la région, estiment certains commentateurs. Pour d'autres, cette démarche équivaut à une capitulation.

Le cessez-le-feu instauré à l'initiative de la Russie dans la Ghouta orientale sera en vigueur à partir d'aujourd'hui et les jours prochains, de 09h à 14h. La trêve a pour but de laisser passer l'aide humanitaire et d'ouvrir des corridors permettant aux civils de quitter la zone. A Afrin, dans le nord de la Syrie, les combats se poursuivent. De l'avis des médias, un cessez-le-feu durable, comme celui réclamé samedi par la résolution de l'ONU, paraît improbable.

Deux mois environ après le lancement de l'opération militaire 'Rameau d'olivier', les soldats turcs et leurs renforts parmi les rebelles syriens ont pris la région d'Afrin, dans le nord syrien. Les milices kurdes YPG se sont retirées de la zone et des dizaines de milliers de civils sont sur les routes. La Turquie a annoncé vouloir reconstruire la région. Eclairage sur les projets de la Turquie et sur les intérêts en jeu.

Tandis qu'une confrontation directe entre la Turquie et le régime d'Assad pourrait avoir lieu dans la province kurde d'Afrin, dans le nord de la Syrie, plus de 400 000 personnes sont prises au piège dans l'enclave rebelle de la Ghouta orientale, près de Damas, bombardée depuis des jours par le régime. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit discuter de la situation. La population est totalement démunie face aux belligérants, soulignent les journalistes.

Plusieurs mercenaires russes ont perdu la vie la semaine dernière lors de frappes aériennes américaines dans la province de Deir ez-Zor. Leur nombre exact n'a pas été officiellement communiqué. Ils combattaient au sein d'unités fidèles à Assad. C'est la première fois qu'un affrontement direct entre Américains et Russes fait des victimes en Syrie. L'occasion pour les médias russes de s'interroger sur le recours aux mercenaires dans les conflits où est impliqué le Kremlin.

Le président turc Tayyip Erdoğan a annoncé samedi que l'opération "Rameau d'olivier" s'étendrait également au sud de la région d'Afrin, dans la province d'Idlib, contrôlée par les rebelles syriens. Depuis plus d'une semaine, l'armée turque combat les milices kurdes à Afrin. Les commentateurs évoquent les raisons de cette offensive et s'interrogent sur ses chances de succès.

La Turquie est en train d'amasser ses troupes à la frontière syrienne. Elle entend lancer une opération contre les troupes kurdes dans l'enclave d'Afrin, où les Etats-Unis soutiennent la mise en place d'une 'Force kurde de sécurité aux frontières'. Les commentateurs sont divisés quant à l'éventualité d'une confrontation directe entre Washington et Ankara, alliées au sein de l'OTAN.

Une septième série de négociations sur le conflit syrien a été entamée ce lundi à Genève. Le cessez-le-feu convenu entre les Etats-Unis et la Russie ce week-end dans le sud du pays a été respecté, ce qui pourrait avoir des répercussions positives sur le déroulement des pourparlers. De nombreux commentateurs font cependant part de leur scepticisme.

Lors de leur rencontre à Moscou mercredi, le ministre américain des Affaires étrangères Rex Tillerson et son homologue russe Sergueï Lavrov ont reconnu la nécessité d'un rapprochement entre les deux Etats. Aucun accord n'a pu être trouvé en revanche sur la question syrienne. Au cours de la nuit, Moscou a mis son veto à une résolution de l'ONU. Peut-il y avoir un accord entre les deux puissances sur la Syrie ?

Le Conseil de sécurité de l'ONU veut présenter une nouvelle résolution qui permette une enquête internationale sur l'attaque chimique présumée attribuée aux troupes gouvernementales en Syrie. En raison du blocage de la Russie, une résolution similaire n'avait pas pu aboutir la semaine dernière. Quelle attitude adopter vis-à-vis de Moscou ? La question divise les éditorialistes.

Les parties au conflit syrien participent à de nouvelles négociations depuis jeudi à Genève pour tenter de mettre fin à la guerre. L’émissaire spécial de l’ONU, Staffan de Mistura, a mené des discussions séparées avec les délégations du régime d’Assad et de l’opposition. L’avenir du dirigeant Bachar Al-Assad reste le principal point de discorde. Les commentateurs se montrent peu optimistes et appellent Moscou à faire usage de son pouvoir diplomatique.

Le régime syrien aurait fait exécuter jusqu’à 13 000 personnes dans la prison de Saidnaya, près de Damas, entre 2011 et 2015. C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport publié par l’organisation de défense des droits humains Amnesty International. Au vu des preuves accablantes qui s'accumulent, Assad et ses acolytes doivent impérativement être sanctionnés, réclament les commentateurs.

Les négociations de paix sur la Syrie, qui ont duré deux jours, se sont achevées à Astana sans que de réelles avancées n'aient pu être enregistrées. Il ressort de la déclaration finale de la conférence que la Russie, la Turquie et l’Iran tenteront de consolider le fragile cessez-le-feu actuel. Les pourparlers doivent se poursuivre début février à Genève. Les éditorialistes reviennent sur les conditions nécessaires à la résolution du conflit syrien.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé à l'unanimité d'envoyer des observateurs à Alep. Ils seront chargés de surveiller l'évacuation des civils, qui a repris lundi. Les grandes puissances n'ont toutefois pas pu sauver la face, critiquent les journalistes, qui éclairent les tenants et les aboutissants de l'opération d'évacuation.

L'armée syrienne, avec l'appui des avions de combat russes, continue à reprendre du terrain aux rebelles dans la partie orientale d'Alep ; des dizaines de milliers de personnes fuient les combats. La victoire des troupes gouvernementales dans la ville du nord de la Syrie pourrait marquer un tournant dans la guerre civile. La prise d'Alep apportera un nouveau souffle aux groupes terroristes, affirment les commentateurs, estimant qu'Obama est en partie responsable de la situation actuelle.

Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé de ne pas prendre de nouvelles sanctions contre Moscou dans un premier temps. Ils n'en ont pas moins vivement condamné, lundi à Luxembourg, les frappes aériennes russes sur Alep. La semaine passée, Poutine avait annulé une visite à Paris après que François Hollande a qualifié de crimes de guerre les agissements de Moscou en Syrie. La presse se demande également quelle serait la meilleure stratégie à privilégier face à la Russie.

Bombardements incessants, hôpitaux pilonnés, pénurie d'eau et de vivres : la situation désastreuse à Alep s'aggrave de jour en jour. Staffan de Mistura, envoyé spécial de l'ONU en Syrie, a fait savoir que la partie est de la ville, contrôlée par les rebelles, pourrait être totalement détruite d'ici la fin de l'année. Les commentateurs pointent l'implacabilité de la politique de Poutine et se demandent pourquoi personne ne s'oppose à Moscou.

Les Etats-Unis ont imputé à la Russie la responsabilité de l'attaque d'un convoi humanitaire en Syrie, accusations que Moscou s'est empressé de récuser. Les frappes ont fait une vingtaine de victimes lundi. Le moment choisi pour l'attaque n'est pas le fruit du hasard, soulignent les éditorialistes, pour qui l'impudence d'Assad est le corollaire de la faiblesse de l'administration Obama.

La trêve en vigueur depuis près d'une semaine en Syrie menace d'échouer. Selon les observateurs, les combats reprennent à Alep. Lors de frappes aérienne américaines visant les troupes du gouvernement menées par erreur, comme le pays l'a lui-même annoncé, des douzaines de soldats ont perdu la vie, tandis que des centaines de milliers de civils restent sans secours. Les éditorialistes craignent que Moscou et Washington ne soient pas en mesure de contenir les parties prenantes à la guerre.

Les troupes turques poursuivent leur opération en Syrie, dans la zone frontalière de la Turquie. Si le président Tayyip Erdoğan a indiqué vouloir chasser le groupe terroriste Daech de la ville d'Al-Bab, il cherche également à contrecarrer les plans des milices kurdes, analysent les commentateurs.

Depuis le début de la guerre civile il y a cinq ans, dans les prisons du régime syrien, des milliers de détenus subissent de cruels supplices et sont torturés à mort. C'est ce que révèle un récent rapport d'Amnesty International. Si certains commentateurs se félicitent de l'appel fort ainsi lancé à la conscience du monde, ils ne croient pas pour autant qu'il fera véritablement bouger les lignes.

Le groupe terroriste Daech ne cesse de perdre du terrain en Syrie et en Irak. Or la fin de cette expansion territoriale au Proche-Orient n'amoindrit pas pour autant le risque terroriste, préviennent les commentateurs.

En dépit des efforts de dialogue à Munich, l'espoir d'un cessez-le-feu en Syrie s'est évanoui. Des hôpitaux et des écoles ont été bombardés à Alep et Idlib, la Russie et les Etats-Unis s'accusant mutuellement d'être à l'origine des frappes. Les éditorialistes s'inquiètent pour la paix mondiale.

D'ici une semaine, les combats devraient cesser en Syrie entre les rebelles et l'armée régulière. A Munich, les ministres des Affaires étrangères des pays formant le 'groupe de contact' pour la Syrie se sont mis d'accord sur une trêve humanitaire et la reprise des négociations de paix de Genève. Une lueur d'espoir pour le pays dévasté ?

Le Haut comité des négociations (HCN), principale coalition de l'opposition syrienne, entend boycotter les négociations de paix à Genève tant que ses revendications humanitaires n'auront pas été satisfaites. L'échec annoncé de la conférence ?

Un premier convoi humanitaire a atteint lundi la ville syrienne de Madaya, assiégée depuis plus de six mois par les troupes gouvernementales, et dans laquelle jusqu'à 40 000 personnes sont privées de nourriture. Une aide insuffisante ?

Un nouveau cycle de discussions internationales portant sur la résolution du conflit syrien vient de débuter à Vienne. L'Iran, l'un des principaux soutiens du régime d'Assad aux côtés de la Russie, sera présent à la table des négociations ce vendredi - une première. On ne peut s'attendre à un accord rapide vu les intérêts contradictoires des protagonistes, préviennent certains commentateurs. D'autres soutiennent que seul le déploiement de troupes au sol permettrait de mettre fin à la guerre.