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  Brexit

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Le gouvernement britannique a adopté une réglementation contraignant les citoyens de l'UE non domiciliés en Irlande à demander une autorisation de voyage électronique (eTA) pour pouvoir passer la frontière entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord. Le gouvernement de Dublin a condamné cette décision, susceptible d'entraîner, dans la pratique, un durcissement des contrôles pour les Irlandais et les Irlandais du Nord, contraires à un accord de longue date, le Common Travel Area Agreement.

Les contentieux qui opposent le Royaume-Uni à l'UE après le Brexit s'aggravent. Les négociateurs se retrouveront à nouveau vendredi pour tenter de trouver des solutions au protocole nord-irlandais, remis en cause par Londres, mais aussi au litige sur les licences de pêche. D'un journal à l'autre, les positions des éditorialistes sont très contrastées.

Bruxelles a proposé à Londres d'alléger les contrôles douaniers en mer d'Irlande, en place depuis le Brexit. Il est notamment prévu de lever les contrôles sur les marchandises destinées à l'Irlande du Nord. Cette proposition fait suite aux déclarations du ministre britannique du Brexit, David Frost, qui avait exigé une renégociation du protocole nord-irlandais et menacé de suspendre ce protocole. Les chroniqueurs conseillent à Bruxelles d'adopter une position claire et nette.

Une nouvelle phase de négociations débute mardi pour définir la gestion de la frontière intérieure irlandaise après le Brexit. Le ministre britannique en charge du dossier, David Frost, présentera une nouvelle proposition ; Bruxelles fera les siennes mercredi. Le Royaume-Uni menace de déclencher l’article 16 du protocole nord-irlandais, qui risquerait de suspendre plusieurs parties de l’accord.

La Grande-Bretagne manque actuellement de chauffeurs de poids-lourds, notamment parce que 20 000 conducteurs d'Europe de l'Est ont dû quitter le pays après le Brexit. Depuis plusieurs semaines, les étals des supermarchés britanniques sont de moins en moins bien garnis. Faut-il y voir un impact négatif du Brexit ? Les éditorialistes sont divisés.

Le 23 juin 2016, le résultat du référendum sur le Brexit tombait : 51,9 pour cent des votants étaient favorables à une sortie du Royaume-Uni de l'UE. Si le divorce n'a pas été véritablement consommé avant décembre 2020, à l'issue de la période de transition, les commentateurs disposent de suffisamment d'éléments pour dresser un bilan.

Mercredi, le Parlement européen a définitivement adopté l'accord commercial sur le Brexit conclu en décembre 2020 avec la Grande-Bretagne, juste avant l'expiration de la période de transition. Le Parlement avait repoussé le vote en raison de désaccords avec Londres sur les contrôles douaniers en Irlande du Nord. Les éditorialistes sont soulagés qu'en dépit des tensions résiduelles, ce bras de fer éreintant soit enfin terminé.

L'Irlande du Nord a été le théâtre de troubles et d'affrontements entre groupes de jeunes pour la quatrième nuit consécutive. Dans l'ouest de Belfast, les émeutiers ont jeté des pierres et des cocktails molotov sur la police, qui a riposté à l'aide de canons à eau. Pour les éditorialistes, ces violences ne sont pas uniquement liées à la recrudescence des tensions politiques entre partis loyalistes et républicains.

Lundi, l'Union européenne a engagé une procédure contre le Royaume-Uni pour violation de l'accord de Brexit. A son origine, le litige sur les contrôles de marchandises entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord. Londres avait unilatéralement décidé de reporter les contrôles douaniers et accusé Bruxelles de vouloir instaurer une frontière au sein de son territoire. Comment désamorcer le problème ?

Un mois à peine après le Brexit, l'Irlande du Nord redevient un point de crispations. D'une part, l'UE avait envisagé des contrôles à la frontière intérieure irlandaise pour empêcher l'exportation de vaccins d'Astrazeneca fabriqués dans l'UE vers le Royaume-Uni. De l'autre, Bruxelles a provisoirement retiré ses contrôleurs des ports du pays, pour des raisons de sécurité. A l'origine de la décision, des menaces proférées par des unionistes, qui s'opposent à ce que les livraisons de marchandises britanniques soient soumises à des contrôles.

A l'issue de la période de transition, la Grande-Bretagne a quitté le marché unique européen et l'Union douanière. En signant un accord à midi moins une, Londres et Bruxelles ont échappé de justesse au "no deal". De part et d'autre de la Manche, les médias européens s'interrogent sur les conséquences du Brexit à long terme.

La Grande-Bretagne et l'UE veulent négocier jusqu'à la dernière minute pour trouver un accord commercial. La presse européenne n'accorde toutefois plus beaucoup d'importance à l'issue des négociations, et conjecture déjà sur l'après-Brexit.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, refusent de jeter l'éponge : les négociations portant sur la conclusion d'un accord commercial pour le Brexit vont se prolonger. C'est ce dont sont convenues les deux parties par téléphone. Les chroniqueurs européens se demandent ce que ces nouvelles discussions produiront.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, s'est rendu mercredi à Bruxelles pour négocier directement avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Leur dîner commun n'a toutefois pas permis de débloquer la situation. Si l'UE et le Royaume-Uni n'ont pas trouvé d'accord d'ici le 31 décembre, on risque de se diriger vers un Brexit 'no deal'. Les médias continuent d’espérer une issue heureuse.

Peu de temps après la démission de Lee Cain, directeur de la communication du Premier ministre britannique, son conseiller en chef, Dominic Cummings, a lui aussi quitté le navire. Quelques semaines avant la fin de la phase transitoire du Brexit, on assiste ainsi au départ de deux anciens collaborateurs de Boris Johnson, ardents partisans du Brexit. De bon augure pour la conclusion d'un accord avec l'UE ?

Le négociateur en chef de l'UE pour le Brexit, Michel Barnier, a indiqué lundi dans un tweet que l'UE était prête à intensifier ses négociations pour parvenir à un accord de libre-échange avec le Royaume-Uni, et ce "sur tous les sujets et sur la base des traités". Une annonce qui devrait permettre de poursuivre les discussions, alors que les signes de rupture s'étaient multipliés dernièrement. Suffisant pour parvenir à un accord d'ici la fin de l'année ?

A l'issue du sommet européen de vendredi, le Premier ministre britannique a réitéré les menaces de Brexit dur, faisant valoir que si l'UE ne modifiait pas fondamentalement sa position, une poursuite des négociations était absurde. Au demeurant, le négociateur en chef de l'UE Michel Barnier a à nouveau rencontré son homologue britannique Michael Frost à Londres. Les journalistes veulent croire à un accord de dernière minute.

L'UE a annoncé l'ouverture d'une procédure d'infraction contre le Royaume-Uni, après l'expiration de l'ultimatum qu'elle lui avait fixé. Londres a en effet décidé de ne pas retirer sa loi controversée sur le marché intérieur, qui remet en cause une partie centrale de l'accord de sortie conclu avec Bruxelles. Simple procédure juridique ou garantie de nouvelles tensions ? La presse européenne est divisée.

Les leaders politiques des deux partis au Congrès américain ont appelé le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, à l'occasion de sa visite à Washington à ne pas violer l'accord de sortie conclu avec l'UE. En soulignant que si une frontière physique était rétablie entre l'Irlande et l'Irlande du Nord, le Congrès américain pourrait rejeter un accord commercial avec le Royaume-Uni. Une position qui ne surprend pas vraiment les éditorialistes.

En dépit des états d'âme de certains Tories, la Chambre des communes britannique à approuvé à une large majorité lundi, en première lecture, la nouvelle loi sur le marché intérieur, censée empêcher le retour de contrôles douaniers entre l'Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni - une disposition prévue dans l'accord passé avec l'UE en 2019. Un 'no deal' est-il inéluctable ?

Londres ayant annoncé un projet de loi qui invaliderait des pans de l'accord déjà conclu sur le Brexit, l'UE a lancé un ultimatum au Royaume-Uni. Si le gouvernement britannique ne retire pas son projet de loi d'ici fin septembre, l'UE cessera de négocier sur l'accord commercial. Si l'initiative de Johnson ulcère la presse européenne, elle ne voit pas non plus comment sortir du dilemme.

Le 24 juillet 2019, Boris Johnson prenait la relève de Theresa May à la tête du gouvernement britannique. Depuis, le nouveau Premier ministre a fait sortir son pays de l'UE et a remporté des élections anticipées. Aujourd'hui, les négociations sur la nature des relations entre l'UE et le Royaume-Uni après le Brexit s'éternisent, tandis que les velléités séparatistes de l'Ecosse se font plus pressantes. Un tableau auquel s'ajoutent la pandémie de coronavirus et les querelles avec la Chine. Quelle sera la suite ?

Le rapport de la Commission parlementaire du renseignement et de la sécurité sur une éventuelle ingérence russe lors du référendum sur le Brexit en 2016 a été rendu public lundi à Londres. Le rôle véritablement joué par la Russie dans ce contexte reste nébuleux. En revanche, le rapport est accablant pour le gouvernement conservateur de l'époque, qui se serait clairement désintéressé des soupçons. Ce qui ne manque pas de déclencher la colère des commentateurs.

La semaine passée, le gouvernement britannique a lancé une campagne pour préparer l'opinion au divorce définitif avec l'UE. Six mois avant la fin de la période de transition, elle vise à informer les entreprises et les particuliers des modalités entraînées par le retrait britannique du marché unique européen. Les commentateurs reprochent à Londres de ne pas savoir où elle va.

Pour donner un nouvel élan aux négociations sur un accord commercial post-Brexit, la Grande-Bretagne et l'UE ont décidé, suite à une rencontre au sommet lundi, d'intensifier le dialogue au mois de juillet. Londres persiste à rejeter une prolongation de la phase de transition. Les médias européens sont sceptiques quant à l'issue des pourparlers.

Vendredi, le quatrième cycle de négociations sur les futures relations entre la Grande-Bretagne et l'UE s'est terminé sans avancée notable. Tel est le constat partagé par les négociateurs des deux parties, Michel Barnier et David Frost. L'accord devant être ficelé d'ici le 31 octobre, le temps presse. Les éditorialistes se demandent si Londres veut vraiment parvenir à un accord.

La crise du coronavirus bouleverse le calendrier des négociations sur le Brexit. Boris Johnson tient toutefois à ce que la phase de transition - période pendant laquelle la réglementation européenne garde sa validité dans le Royaume-Uni - prenne fin comme prévu en fin d'année. D'autres voix appellent à un report. Des chroniqueurs du quotidien The Daily Telegraph, proche du Parti conservateur, examinent le pour et le contre.

Avant même que les négociations sur le futur partenariat entre le Royaume-Uni et l'UE n'aient été entamées, le gouvernement Johnson menace de claquer la porte. Londres exclut de devoir s'aligner sur les règles communautaires à l'avenir et se réserve l'option de quitter les négociations si les grandes lignes d'un accord de libre-échange ne se précisent pas d'ici juin. Une attitude qui suscite l'indignation des éditorialistes européens.

Après la sortie du Royaume-Uni de l'UE, les deux camps fourbissent leurs armes en vue des négociations sur un accord commercial. Boris Johnson a fait savoir que Londres refusait de se contraindre par un accord qui l'engagerait à respecter de quelconques normes. Ursula von der Leyen a souligné que l'accès libre au marché unique ne serait pas gratuit pour le Royaume-Uni. Les éditorialistes s'interrogent sur la stratégie que l'UE doit suivre.

Depuis le 1er février, le Royaume-Uni n'est officiellement plus membre de l'UE. Le pays n'a donc plus voix au chapitre dans les décisions prises à Bruxelles. Au demeurant, la période de transition qui durera jusqu'à la fin 2020 génère un statu quo en matière de circulation des personnes et des marchandises. Les médias s'interrogent sur la nature du partenariat futur avec le Royaume-Uni et sur les implications du Brexit pour Londres, mais aussi pour le projet européen.

En cette fin d'année 2019, on assiste également au dénouement de l'une des questions les plus lancinantes de l'agenda européen : vendredi, le nouveau Parlement britannique a approuvé à une large majorité la sortie du pays de l'UE le 31 janvier. Cet obstacle écarté, tout sera t-il plus facile ?

Aux élections législatives britanniques, le Parti conservateur du Premier ministre sortant Boris Johnson a obtenu la majorité absolue. Les Tories ont obtenu 365 des 600 sièges de députés à la Chambre des communes. En Ecosse et en Irlande du Nord, ce sont les partis séparatistes qui ont recueilli le plus grand nombre de voix. Les médias évoquent l'impact de ce scrutin pour le continent européen.

Ce jeudi, le Royaume-Uni élit une nouvelle Chambre des communes. Le Premier ministre, Boris Johnson, avait sollicité en octobre dernier la tenue d'élections anticipées après le rejet par le Parlement de son échéancier pour le Brexit. Bien qu'une majorité de Britanniques affirment ne pas avoir confiance en Johnson, celui-ci devance légèrement son rival travailliste, Jeremy Corbyn, dans les sondages. Les électeurs sont placés devant un choix difficile, jugent les éditorialistes.

Dans le processus du Brexit, la Grande-Bretagne s'est ménagée un temps de répit : le pays renouvellera son Parlement en décembre et la date de sortie de l'UE a été repoussée au 31 janvier, avec l'accord de Bruxelles, qui ne perd pas l'espoir d'une sortie encadrée. Les commentateurs évoquent les scénarios possibles pour le lendemain du divorce.

Le Parlement britannique a donné son accord à l'organisation d'élections anticipées, voulues par le Premier ministre, Boris Johnson. Leur date a été fixée au 12 décembre. Auparavant, l'UE avait repoussé la date butoir pour une sortie à la fin janvier. La perspective d'un Brexit sans accord étant écartée, le Parti travailliste a fini par accepter ce scrutin. Les commentateurs conjecturent sur les issues possibles des élections.

La Chambre des communes britannique a rejeté le calendrier proposé par le Premier ministre, Boris Johnson. Mardi soir, elle avait accepté sur le principe l'accord de sortie négocié avec l'UE. Dans l'attente de la réaction de l'UE, Boris Johnson a suspendu le processus de Brexit. Reste à voir si l'UE jouera le jeu et accédera à la demande de report de la date de sortie faite samedi par Johnson.

Deux semaines avant la date butoir de sortie, l'UE et la Grande-Bretagne se sont mises d'accord sur un nouvel accord de Brexit. Il prévoit notamment que l'Irlande du Nord fasse partie de l'Union douanière britannique mais que les règles du marché unique restent applicables sur ce territoire. L'accord sera soumis au vote de Westminster samedi. Les médias européens s'interrogent sur la suite des évènements.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, rencontre ce jeudi son homologue irlandais, Leo Varadkar, pour sonder une nouvelle fois les possibilités d'un Brexit ordonné. Sachant que Westminster et Johnson rejettent la solution du backstop et que l'Irlande et l'UE veulent éviter le retour d'une frontière physique en Irlande, les chances d'aboutir à un accord sont ténues. Face à l'échec qui se profile, la presse cherche des coupables.

Moins de quatre semaines avant la date prévue pour le Brexit, le Premier ministre britannique Boris Johnson a avancé des propositions pour empêcher une sortie sans accord, notamment la suppression du "backstop", le maintien de certaines règles de l’UE en Irlande du Nord et des solutions techniques pour résoudre la question des contrôles douaniers inévitables entre les deux Irlande. La presse s’interroge sur la viabilité du compromis.

Le Parti travailliste britannique n'entend pas soutenir pour le moment un maintien du Royaume-Uni au sein de l'UE et a ainsi choisi de se ranger derrière son président, Jeremy Corbyn. Le Labour ne précisera sa position qu'à l'automne, dans l'hypothèse d'un nouveau référendum sur le Brexit. Que penser de cette stratégie ?

En dépit de la rencontre lundi à Luxembourg entre le Premier ministre britannique, Boris Johnson, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, on n'enregistre toujours aucune avancée dans le dossier du Brexit. Johnson a par ailleurs refusé de participer à une conférence de presse avec le chef du gouvernement du Luxembourg, Xavier Bettel, en raison vraisemblablement de la présence à proximité de manifestants pro-UE.

Avant la pause parlementaire imposée par le Premier ministre britannique, Boris Johnson, la Chambre des communes a une nouvelle fois rejeté sa demande concernant l'organisation d'élections anticipées. Leur tenue avant la fin octobre est donc exclue. Si Johnson entend maintenir la date du 31 octobre pour le Brexit, le Parlement a toutefois adopté une loi empêchant une sortie désordonnée de l'UE. Les chroniqueurs ne posent un regard différent sur l'épreuve de force qui se joue sur la scène politique britannique.

Ce mercredi au Parlement britannique, l'opposition veut adopter une loi qui obligerait le Premier ministre, Boris Johnson, à demander à Bruxelles un report de trois mois du Brexit. En cas d'adoption de cette loi, Johnson a annoncé qu'il convoquerait des élections anticipées. Suite à la défection d'un député Tory hier, les conservateurs ont perdu la majorité au Parlement. Boris Johnson se serait-il fourvoyé ?

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a décidé de suspendre la Chambre des représentants pour cinq semaines. Cette "prorogation", autrement dit la fermeture du Parlement du 3 septembre au 14 octobre, a été approuvée par la reine. Faute de temps, les députés ne pourront donc pas faire de proposition de loi pour empêcher la perspective d'un Brexit sans accord.

La chancelière allemande, Angela Merkel, et le président français, Emmanuel Macron, espèrent tous deux qu'il sera possible de trouver une solution permettant d'éviter un Brexit sans accord. Macron s'est toutefois montré peu enclin au compromis sur la question du backstop. Eclairage sur une partie de poker décidément compliquée.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a adressé à l'UE une lettre, dans une nouvelle tentative de convaincre l'UE de rayer de l'accord de sortie le backstop. Il a proposé de négocier des "accords alternatifs" visant à prévenir des contrôles à la frontière entre les deux Irlande. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, lui a adressé via Twitter une fin de non-recevoir. Les médias se demandent si l'UE pourra rester inflexible.

Pénuries dans les supermarchés, les pharmacies et les stations-service, contrôles douaniers et embouteillages, soulèvements et émeutes : tel est le scénario alarmiste évoqué, en cas de Brexit sans accord, dans un document gouvernemental qui a fuité et qui a été divulgué par le Sunday Times. Les députés britanniques ont appelé à une rentrée parlementaire anticipée. L'inquiétude se ressent aussi dans les commentaires des chroniqueurs européens.

Depuis que Boris Johnson a pris ses fonctions de Premier ministre britannique, son intransigeance sur la question du Brexit suscite une opposition croissante en Ecosse et en Irlande du Nord. Le Sinn Féin, le parti nationaliste catholique nord-irlandais, a même évoqué une réunification avec la République d'Irlande pour permettre à l'Irlande du Nord de rester dans l'UE. Les éditorialistes irlandais voient déjà l'avènement d'un nouvel Etat.

Selon le calendrier arrêté, la sortie du Royaume-Uni de l'UE se fera dans trois mois. Plus le temps passe, moins les observateurs pensent qu'il sera possible d'empêcher un Brexit sans accord le 31 octobre. Le Premier ministre Boris Johnson veut à tout prix retirer le 'filet de sécurité' de l'accord de sortie négocié, la Commission s'y refuse.

Les députés britanniques ont contrarié un projet de Boris Johnson, probablement appelé à devenir le prochain Premier ministre britannique, et qui caresse l'idée d'un Brexit sans accord, vigoureusement rejetée par le Parlement. Ils ont adopté un amendement compliquant la possibilité de suspension du Parlement autour du 31 octobre, date prévue pour le Brexit. Une initiative judicieuse ?

Le candidat le mieux placé en lice pour le poste de Premier ministre aurait eu une bruyante altercation avec sa compagne. Inquiets, des voisins auraient alerté la police, qui n'aurait toutefois pas jugé utile d'intervenir. La vie de l'ex-ministre des Affaires étrangères doit-elle faire l'objet d'un débat public ? Commentaires de la presse britannique.

Le ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt fait face à Boris Johnson dans la course à la présidence du parti conservateur et du poste de Premier ministre britannique. Les membres du Parti les départageront lors d'un vote de la base, et le résultat sera connu à la fin du mois de juillet. Dix candidats s'étaient présentés pour succéder à Theresa May. Si le partisan de la ligne dure du Brexit, Boris Johnson, fait figure de favori, Hunt a aussi ses chances, selon les commentateurs.

La Première ministre britannique, Theresa May, a démissionné de son poste de chef de file du Parti conservateur. Ses jours en tant que chef du gouvernement sont donc vraisemblablement comptés. Une fois de plus, son accord sur le Brexit n'avait pas recueilli de majorité. Aux européennes, les Tories ont obtenu un score médiocre. Quelle est la responsabilité de May dans cet échec ?

Aux élections municipales en Grande-Bretagne, les deux grandes formations Tories et Labour ont essuyé de lourdes pertes. Les Libéraux-démocrates en revanche, qui avaient tenté de faire barrage au Brexit, ont gagné beaucoup de voix. La Première ministre, Theresa May, a interprété ce résultat comme un appel à accélérer le cours du Brexit. Les éditorialistes font toutefois une autre lecture de ce scrutin.

Une participation des électeurs britanniques aux européennes se fait de plus en plus vraisemblable. Car la perspective d'une sortie ordonnée de l'UE reste hypothéquée par l'absence de majorité au Parlement britannique. Les sondages créditent d'un bon score The Brexit Party, le nouveau parti de Nigel Farage - un des plus ardents partisans du Brexit. Quelles chances les anti-Brexit ont-ils de s'imposer ?

Les Etats membres de l'UE ont accordé à la Grande-Bretagne un report de la date du Brexit, jusqu'à fin octobre. Tandis que la majorité était favorable à une extension du délai jusqu'à la fin de l'année, Paris a insisté sur un sursis le plus court possible afin de ne pas entraver indéfiniment le travail de l'Union. Véritable répit ou douloureuse prolongation d'un drame qu'on ne connaît que trop ?

Les chefs d'Etat et de gouvernement consentiront fort probablement à un report du Brexit ce mercredi. Un projet de décision prévoit que la Grande-Bretagne participe aux élections européennes et affiche un comportement 'constructif' et 'responsable' jusqu'à sa sortie définitive. La nouvelle est loin d'être acclamée.

Theresa May a sollicité un report du Brexit jusqu'au 30 juin. Auparavant, le Parlement avait adopté une loi obligeant le gouvernement à ménager un délai supplémentaire. May cherche à présent à élaborer avec Jeremy Corbyn, chef de file du Labour, une variante de Brexit qui prévoit des liens plus étroits avec l'Union européenne que la proposition faite jusqu'ici. Récapitulatif des scénarios encore possibles.

Après le troisième rejet par la Chambre des communes de l'accord sur le Brexit vendredi, la menace d'un Brexit non encadré le 12 avril se concrétise. Les autres options seraient un nouveau report du Brexit, un nouveau référendum ou une adoption inespérée de l'accord de May. Les commentateurs conjecturent sur la suite des évènements.

Jamais deux sans trois ? Vendredi après-midi, la Chambre des communes votera une nouvelle fois sur l'accord de Brexit négocié par May. La déclaration sur les relations futures avec l'UE y ayant été mises entre parenthèses, le speaker de la Chambre a autorisé un troisième vote. Pour augmenter les chances de faire accepter le texte, Theresa May a proposé de démissionner en cas d'adoption. Les commentateurs doutent de la sagacité de la manœuvre.

Les médias conservateurs britanniques mènent une campagne contre la Première ministre : 'Ton heure est venue, Theresa', titre The Sun. The Telegraph donne la parole au tenant de la ligne dure du Brexit Boris Johnson, qui taxe May de lâcheté dans la mise en œuvre du Brexit. May pourrait d'ailleurs bientôt être acculée à la démission par son propre cabinet. Si certains jugent la position de May intenable, d'autres redoutent l'alternative potentielle.

L'Europe des 27 a consenti à un report du Brexit, mais de deux semaines seulement et non de trois mois, comme l'avait demandé Theresa May. Le Parlement britannique devra se prononcer une troisième fois sur l'accord de sortie la semaine prochaine. En cas d'adoption, l'UE prolongerait le report jusqu'aux élections européennes. L'impression qui ressort de la lecture des commentaires de presse : c'est tout ou rien - à prendre ou à laisser.

Alors que Theresa May comptait à nouveau soumettre au vote de la Chambre des communes son accord sur le Brexit, le 'speaker' de la chambre, John Bercow, a exclu cette possibilité. Trois options se présentent désormais à la Première ministre : modifier l'accord de sortie, dissoudre le Parlement ou rassembler derrière elle une majorité de députés lui permettant d'imposer un troisième vote. L'objection de Bercow a-t-elle été judicieuse ?

La Chambre des communes s'est prononcée contre la tenue d'un second référendum sur le Brexit et pour un report de la date de sortie. Mercredi, cette même chambre avait déjà exclu l'éventualité d'un Brexit sans accord. L'extension du délai doit à présent être validée par les 27 autres Etats membres de l'UE, dans le cadre d'un sommet prévu la semaine prochaine. Consentir à ce sursis serait-il judicieux ?

Toutes les velléités d'amélioration ont été vaines : la Chambre des communes britannique a de nouveau retoqué l'accord de Brexit que la Première ministre Theresa May avait négocié avec l'UE. Ce mercredi soir, le Parlement est appelé à se prononcer lors d'un second vote, cette fois-ci sur la perspective d'une sortie sans accord. Si les députés rejettent également cette option, ils devront dire jeudi s'ils souhaitent solliciter un report du Brexit. La presse européenne tente d'esquisser la suite des évènements.

Les députés britanniques voteront à nouveau le 12 mars sur l'accord de sortie négocié avec Bruxelles. S'il est une nouvelle fois rejeté, le Parlement votera deux jours plus tard sur un report éventuel du Brexit, afin d'éviter une sortie sans accord. Les commentateurs évoquent les avantages et les inconvénients d'un ajournement.

Trois députées ont quitté le parti conservateur pour rejoindre le "Groupe indépendant" formé par des députés ex-travaillistes ayant fait sécession au début de la semaine. Elles ont expliqué leur geste par la "gestion désastreuse du Brexit". Les journalistes sont curieux de voir quelle sera l'action du groupe, maintenant composé de onze personnes, au sein de la politique britannique.

La chambre basse britannique doit se prononcer ce jeudi sur le sursis sollicité par la Première ministre Theresa May, qui veut plus de temps pour renégocier l'accord de sortie avec l'UE. Le président du Conseil, Donald Tusk, avait exhorté Londres à faire des propositions concrètes pour que la situation se débloque. Les éditorialistes pensent qu'il est encore possible d'éviter le pire.

Theresa May rencontre à nouveau Jean-Claude Juncker et Donald Tusk ce jeudi pour sonder leur disposition à ménager une marge de manœuvre en vue d'un Brexit ordonné. Au cœur des pourparlers : le 'backstop' - le filet de sécurité prévu dans l'accord de l'UE pour empêcher le retour d'une frontière en Irlande. L'UE avait clairement énoncé qu'il s'agissait d'une clause non-négociable. Les éditorialistes sont nombreux à estimer que la solution ne peut venir de Bruxelles.

Suite au rejet par la chambre basse d'une sortie désordonnée et de la garantie d'une frontière ouverte entre les deux Irlande, Theresa May demande une renégociation de l'accord sur le Brexit. Des hauts-représentants de l'UE lui ont aussitôt adressé une fin de non-recevoir. En coulisses cependant, on délibère sur les options envisageables. La presse européenne se demande s'il faut rouvrir l'accord de divorce.

Après avoir rejeté l'accord que May avait négocié avec l'UE, le Parlement britannique entend soumettre au vote d'autres amendements sur le Brexit mardi soir. Les principales décisions porteront sur la suppression du backstop et sur le report de la date prévue pour la sortie, dans le souci d'écater le scénario d'un Brexit sans accord. Une situation bloquée qui exaspère les journalistes.

Suite au rejet sans appel par le Parlement britannique de l'accord négocié entre l'UE et Theresa May, cette dernière a présenté lundi son plan B de sortie de l'UE. Elle y formule le souhait de renégocier avec Bruxelles la clause 'backstop' de l'accord de sortie, qui exclut formellement le retour d'une frontière entre les deux Irlande. L'UE a aussitôt rejeté cette option. L'obstination de la cheffe du gouvernement britannique laisse les éditorialistes sans voix.

Dès le vote de défiance rejeté, Theresa May a consulté les partis d'opposition pour élaborer un plan B suite au rejet de l'accord sur le Brexit. L'UE a indiqué qu'elle était prête à négocier si Londres renonçait à ses 'lignes rouges', surtout sur le point de la libre circulation des travailleurs. L'UE aurait toutefois tort de se montrer trop conciliante, rappellent les commentateurs.

Les députés de la Chambre des communes se prononceront ce soir sur l'accord sur le Brexit conclu entre l'UE et le gouvernement britannique. Pour tenter de conjurer un très probable rejet du texte, Theresa May brandit les épouvantails d'une suspension du Brexit ou d'une sortie désordonnée sans accord. Les chroniqueurs tentent de décrire le chaos qui règne en Grande-Bretagne.

Le Royaume-Uni doit quitter l'UE le 29 mars 2019. Mais au Parlement britannique, aucune majorité ne se dessine en faveur d'un accord de sortie ou d'un second référendum. Bruxelles comme Londres se préparent donc à l'éventualité d'une sortie sans accord. Les chroniqueurs, qui estiment que les négociations du Brexit ont été une tragédie, n'entrevoient qu'une faible lueur d'espoir.

Chacun de son côté, la Commission européenne et le gouvernement britannique se préparent à l'éventualité d'une sortie de l'Union sans accord. Les projets européens se penchent notamment sur la réglementation du trafic aérien et de la circulation des marchandises et des personnes. Londres, de son côté, mobilise des soldats pour être en mesure de contrôler les entrées et sorties du territoire. Que penser d'un Brexit sans accord ?

Le gouvernement britannique projette une loi sur l'immigration pour la période consécutive au Brexit. Les migrants économiques pourront obtenir des visas pour une durée d'un an, susceptibles de se transformer en visas d'une durée de cinq ans seulement s'ils gagnent plus de 30 000 livres (environ 33 000 euros) par an. Certains y voient une exploitation impudente de la main d'œuvre étrangère, d'autres une mesure justifiée.

Theresa May a remporté le vote de défiance interne, initié par des membres de son propre parti, à 200 voix contre 117. L'avenir de l'accord sur le Brexit conclu avec l'UE n'en est pas moins incertain. L'inflexibilité de la Première ministre britannique suscite l'incompréhension des uns, la déférence des autres.

La Première ministre britannique, Theresa May, entend soumettre l'accord sur le Brexit au vote du Parlement britannique le 21 janvier. D'ici là, elle veut arracher des concessions à l'UE. Elle est toutefois rentrée les mains vides de rencontres au sommet à La Haye, Berlin et Bruxelles. Elle va en outre devoir faire face à un vote de défiance du Parlement. Dans ces conditions, comment un accord est-il encore possible ?

Le Parlement britannique votera mardi soir sur l'accord sur le Brexit négocié avec l'UE. Selon toute vraisemblance, le texte sera rejeté, d'autant plus que le Parlement avait forcé le gouvernement à divulguer le résultat d'une expertise juridique sur les retombées du Brexit. Theresa May pourrait toutefois jouer la carte d'un report du vote, selon la presse. Les éditorialistes évoquent une situation pleine d'inconnues.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont entériné l'accord de retrait négocié avec la Grande-Bretagne. Il doit encore être approuvé par les parlements européen et britannique. Réunis en sommet dimanche, les politiques ont fait part de leur tristesse, mais aussi de leur soulagement, après la signature d'un accord au bout de tant de tergiversations. Y a-t-il de quoi être soulagé ?

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez avait menacé jusqu'au dernier moment de faire échouer l'accord sur le Brexit, suite à quoi l'UE avait soutenu la demande de Madrid : la question de Gibraltar aura un statut particulier dans les négociations générales futures entre la Grande-Bretagne et l'UE. Toutes les décisions y afférent seront soumises à l'accord préalable de Madrid. Et pourtant, l'enthousiasme n'est pas au rendez-vous dans les médias espagnols.

Si la Première ministre britannique Theresa May a su imposer son projet de Brexit au sein de son cabinet, l'approbation du texte par le Parlement est toutefois jugée incertaine. May s'expose par ailleurs à un vote de méfiance initié par des membres de son propre parti. Espérée par les uns, brocardée par les autres, la tenue d'un nouveau référendum est une option que les observateurs n'excluent pas.

Si Theresay May a réussi mercredi à faire valider le projet d'accord sur le Brexit par le cabinet, son approbation par la chambre basse s'annonce très incertaine. Cinq ministres et secrétaires d'Etat ont démissionné jeudi, parmi lesquels le ministre chargé du Brexit, Dominic Raab. Les avocats d'un Brexit dur veulent déposer une motion de défiance contre May. Les journalistes décrivent le dilemme auquel font face le pays et sa dirigeante.

Aux dires du ministre britannique en charge du Brexit, Dominic Raab, un accord de sortie devrait être signé entre l'UE et la Grande-Bretagne d'ici le 21 novembre. Un accord sur lequel le Parlement pourrait se prononcer avant Noël. Pour l'instant toutefois, aucune majorité ne semble se dessiner pour les propositions qui ont été faites. Les éditorialistes se demandent donc si la Grande-Bretagne ne pourrait pas sortir de l'UE sans qu'un accord soit conclu.

Des centaines de milliers de personnes - plus de 600 000 à en croire les organisateurs - ont défilé ce week-end à Londres dans le cadre de la 'People's Vote March', pour revendiquer la tenue d'un second référendum sur le Brexit. La Première ministre Theresa May avait toutefois clairement fait savoir qu'elle y était opposée. Où va la Grande-Bretagne ?

Lors du sommet sur le Brexit, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ne sont pas parvenus à un accord avec le Royaume-Uni. Ils ont donc proposé une prolongation de la période de transition consécutive à la sortie du Royaume-Uni en mars 2019. Un certain nombre d'observateurs doutent toutefois de l'utilité de ce sursis.

Lors du congrès des Tories à Birmingham, la Première ministre britannique Theresa May a défendu sa politique de sortie de l'UE faisant valoir que si le parti lui refusait son soutien, soit le Labour prendrait le pouvoir, soit le Brexit resterait lettre morte. Le dynamisme de sa prestation a su convaincre certains commentateurs qu'elle mènerait à terme le processus de Brexit qu'elle a engagé, tandis que d'autres estiment qu'elle n'est pas à la hauteur de la tâche.

Au congrès annuel des conservateurs britanniques, on s'attend à de vifs échanges entre la Première ministre Theresa May et l'ex-ministre des Affaires étrangères Boris Johnson. Ce dernier a récemment dénigré le projet de Brexit de Theresa May, qualifié de ridicule, et affirme qu'il repousserait le processus de sortie de six mois. Les Tories parviendront-ils à accorder leurs violons sur le Brexit ?

Depuis le début du congrès du parti Labour à Liverpool, des manifestants brandissent des drapeaux de l'UE dans l'espoir de faire changer la position du parti pour qu'il plaide la cause d'un nouveau référendum sur le Brexit. Selon les sondages, 86 pour cent des membres du Labour y seraient favorables. Les éditorialistes ne sont pas tendres avec le Brexit et évoquent avec nostalgie la grandeur passée de la Grande-Bretagne.

Les négociations sur le Brexit entre Londres et l'UE patinent. Au sommet de Salzbourg, les chefs d'Etat et de gouvernement ont rejeté la proposition de la Première ministre britannique Theresa May. Les éditorialistes relèvent l'intransigeance de l'UE, mais aussi que trouver un terrain d'entente n'est pas l’objectif de tout le monde.

Dans une tribune au quotidien The Guardian, le maire de Londres Sadiq Khan a appelé à la tenue d'un nouveau référendum sur le Brexit. Les répercussions sur l'économie et le niveau de vie des Britanniques seraient trop importantes pour qu'on les prive de la possibilité de se prononcer une seconde fois. Si certains journalistes entrevoient l'espoir de rectifier le tir, d'autres évoquent les carences de cette proposition.

Le gouvernement britannique a commencé à préparer la population et les entreprises nationales à l'éventualité d'un Brexit "dur", sans accord avec l'UE. Il décrit dans 25 documents les répercussions possibles en ce qui concerne notamment l'approvisionnement en produits alimentaires et en médicaments, la sécurité nucléaire et le trafic aérien. Une manœuvre d'intimidation de Londres pour pousser l'UE à faire des concessions ?

Huit mois avant la date fixée pour la sortie de l'UE du Royaume-Uni, on redoute d'en arriver à une rupture brutale sans accord et les conséquences qui en découleraient. Certains commentateurs vitupèrent contre les scénarios catastrophe qui attisent la peur dans l'opinion. D'autres appellent à ne pas sous-estimer le danger d'une telle éventualité, pour le Royaume-Uni mais aussi au-delà.

Le gouvernement britannique a présenté son plan pour le Brexit. Une zone de libre-échange avec l'UE pour les marchandises et les produits agricoles en est un élément central. Il prévoit en revanche des règles spéciales pour les services et une restriction de l'immigration en provenance de l'UE. Un bon compromis ou une sélection "à la carte" ?

En désaccord avec la Première ministre Theresa May sur les modalités du Brexit, le ministre des Affaires étrangères Boris Johnson a démissionné, emboîtant le pas au ministre du Brexit David Davis. Défavorables à un Brexit qu'ils jugent trop 'soft', tous deux rejetaient la feuille de route de May. Si certains éditorialistes sont stupéfaits qu'un pays choisisse de courir ainsi à sa perte, d'autres espèrent que l'UE ne lui tiendra pas la bride trop haute dans les négociations.

Les membres du gouvernement britannique se sont mis d'accord sur un projet de Brexit. La Première ministre, Theresa May, a réussi à imposer son objectif de zone commerciale avec l'UE. Le ministre en charge du Brexit, David Davis, partisan d'un "Brexit hard", a démissionné après l'annonce de l'accord. Si certains journalistes s'irritent également de la ligne douce adoptée par Londres, d'autres s'attendent à de nouveaux rebondissements.

Alors que les pro-Brexit se faisaient une joie de troquer les passeports européens bordeaux contre des passeports britanniques bleus, coup de théâtre : la fabrication des nouveaux passeports sera confiée à l'entreprise franco-néerlandaise Gemalto basée en France, et non pas à une entreprise autochtone comme jusqu'à présent. Une nouvelle dont la presse fait ses choux gras.

L'UE et le Royaume-Uni se sont mis d'accord sur les conditions qui prévaudront à partir de mars 2019 - date d'entrée en vigueur du Brexit. Pendant une période de transition de 21 mois, le pays devra respecter les règles de l'UE, mais sera écarté des processus de décision. En contrepartie, il conservera l'accès au marché de l'UE et à l'union douanière et la sécurité juridique des ressortissants de l'UE sera garantie. Y a-t-il lieu de parler d'une "percée" dans les négociations ?

En Grande-Bretagne, de plus en plus de partisans du Brexit se disent favorables à une révision de l'accord de Belfast. De leur point de vue, cet accord empêcherait la mise en œuvre d'un "Brexit hard". Conclu en 1998, l'accord de Belfast ou "accord du Vendredi saint" avait mis fin à des décennies de guerre civile entre catholiques et protestants en Irlande du Nord. Les commentateurs font part de leur indignation.

Le milliardaire américain originaire de Hongrie George Soros soutient une campagne de lutte contre la sortie du Royaume-Uni de l'UE. Ses fondations ont financé l'organisation Best for Britain à hauteur de près d'un demi-million d'euros. Les avis des commentateurs britanniques quant à l'engagement de Soros sont divisés.

Avant d'entamer le prochain cycle de négociations sur le Brexit, Theresa May a exclu toute forme d'union douanière avec l'UE. Les commentateurs imputent cette attitude intransigeante à la pression exercée sur May par la scène politique britannique, et craignent que les espoirs de réussite économique dans la Grande-Bretagne post-Brexit ne soient amèrement déçus.

Le départ de la Grande-Bretagne de l'UE impactera négativement quasiment tous les secteurs et toutes les régions du Royaume-Uni, en plus d'affaiblir la croissance économique du pays. C'est ce qui ressort d'un document confidentiel du gouvernement britannique, divulgué par le site Buzzfeed. Les journaux européens ne sont pas tendres avec Theresa May et son cabinet.

Donald Tusk, président du Conseil européen, et Jean-Claude Juncker, président de la Commission, ont fait savoir à Londres que la porte de l'UE restait ouverte, ravivant le débat sur la possibilité d'un second référendum. Si les Britanniques changeaient d'avis, nos cœurs resteraient ouverts au Royaume-Uni, a déclaré Donald Tusk devant le Parlement européen à Strasbourg - et Juncker d'abonder dans son sens. Il semblerait toutefois que Theresa May ait rejeté l'option d'un nouveau référendum.

Dans une tribune, l'ex-Premier ministre Tony Blair a pointé le risque de sécession d'autres Etats membres de l'UE, et appelé à envisager la tenue d'un nouveau référendum sur le maintien de la Grande Bretagne au sein de l'UE. Certains commentateurs sont agacés par le refus que l'ex-chef du gouvernement oppose au verdict des urnes. D'autres conseillent au Labour d'être réceptif aux propositions de Blair.

A Westminster, les députés de la Chambre basse ont voté le droit de ratifier tout accord final résultant des négociations sur le Brexit. Mercredi, une majorité des députés s'est prononcée en faveur d'une modification en ce sens de la loi sur la sortie de l'UE, contre la volonté du gouvernement. S'agit-il pour la Première ministre Theresa May d'une défaite ou d'un soulagement ?

Après des mois de discussions infructueuses sur les montants dus à l'UE par la Grande-Bretagne, il semblerait qu'un compromis se précise. Selon les médias, Londres serait prête à s'acquitter d'une somme comprise entre 45 et 55 milliards d'euros. On a menti aux Britanniques sur les coûts réels du Brexit, fulminent les commentateurs, qui constatent l'affaiblissement grandissant de la Première ministre Theresa May.

Après un nouveau cycle de négociations infructueux, le négociateur de l'UE pour le Brexit, Michel Barnier, a fixé au gouvernement britannique un délai de deux semaines pour qu'il présente des compromis. Un remaniement gouvernemental est la seule issue pour May, estiment certains éditorialistes. D'autres jugent que les Tories traversent simplement une phase turbulente, à l'instar d'autres gouvernements en Europe.

Alors que les négociations sur le Brexit n'avancent pas d'un iota, la Première ministre britannique May a informé la Chambre des communes que le gouvernement débloquait 250 millions de livres pour l'éventualité d'une sortie de l'UE sans accord. Les commentateurs tentent d'évaluer le danger que représenterait ce scénario.

Peu avant le sommet européen des 19 et 20 octobre, les négociateurs de la Grande-Bretagne et de l'UE se réunissent pour le cinquième round de négociations sur le Brexit. Certains commentateurs appellent Bruxelles à cesser de bloquer l'avancée des discussions par son intransigeance. D'autres commentent les appels à organiser un nouveau référendum.

Dans un discours prononcé à Florence, la Première ministre britannique Theresa May a proposé l'instauration d'une période de transition de deux ans à l’issue du Brexit. Pendant cette période, le Royaume-Uni pourrait continuer à honorer ses engagements financiers envers l’UE. May s'ouvre enfin au compromis, saluent certains commentateurs, tandis que d’autres regrettent son silence sur des questions cruciales.

Une loi censée encadrer l'immigration au lendemain du Brexit fait couler beaucoup d'encre. Selon une ébauche du document, envoyé au Guardian, les permis de séjour délivrés aux personnes peu qualifiées seront limités à deux ans et les entreprises britanniques devront donner la priorité aux candidats autochtones. Ce projet de durcissement ne fait pas l'unanimité, pas plus dans la presse que dans les rangs du gouvernement.

Le troisième cycle des négociations sur le Brexit s'est également achevé sans produire de réelles avancées. Des questions centrales comme les droits des citoyens de l'UE et le statut futur de la frontière entre l'EIRE et l'Irlande du Nord restent en suspens. Quant aux obligations financières des Britanniques vis-à-vis de l'UE, le sujet a généré de nouvelles dissensions. A qui l'intransigeance est-elle le plus préjudiciable ?

Alors que Londres et l'UE s'apprêtent à entamer un nouveau cycle de négociations, le Parti travailliste britannique prend position sur le Brexit : il plaide pour que le Royaume-Uni, après son départ, reste membre du marché unique et de l'Union douanière pendant une phase transitoire pouvant aller jusqu'à quatre ans. Le Labour choisit ainsi d'aller à la confrontation avec le gouvernement conservateur de Theresa May. Une nouvelle donne ?

La Première ministre Theresa May avait promis aux partisans d'un Brexit dur que Londres retrouverait sa souveraineté juridique après son départ de l'UE. Un document publié par son gouvernement indique cependant que seule la "compétence directe de la CJUE" prendrait fin, mais que ses décisions continueraient de servir de fil directeur. S'agit-il d'un changement de position éclairé ? Les journalistes en débattent.

Le Brexit pourrait entraîner le rétablissement de la frontière entre la République d'Irlande, membre de l'UE, et l'Irlande du Nord, province britannique. Londres entend ajouter cette question aux négociations sur une union douanière. L'objectif des Britanniques est d'empêcher la restauration des contrôles de personnes et de marchandises sur l'île irlandaise. La presse juge ce projet irréaliste.

La Grande-Bretagne a proposé de mettre en place une union douanière temporaire après le Brexit. Au cours de cette phase de transition de trois ans maximum, les échanges avec les voisins européens resteraient inchangés. Londres reprend enfin ses esprits, se réjouissent certains journalistes. D'autres déconseillent au contraire de se montrer trop conciliant envers les Britanniques.

Dans les négociations sur le Brexit, il semblerait que Londres soit revenue sur ses déclarations précédentes par lesquelles elle s'engageait à cotiser au budget de l'Union au-delà de sa sortie, fin mars 2019. L'UE a revu à la hausse le calcul du déficit que le Brexit causerait dans son budget : 100 milliards d'euros, contre les 60 milliards précédemment évalués. Comment venir à bout de ce conflit ?

Le Brexit est-il vraiment irréversible ? La déconvenue de Theresa May aux législatives et les difficultés rencontrées dans les négociations avec l'UE n'appellent-elles pas au contraire l'organisation d'un nouveau référendum sur la question ? Des questions abondamment débattues en Grande-Bretagne aujourd'hui.

Le gouvernement britannique a présenté lundi sa feuille de route pour régler le statut des 3,2 millions de ressortissants européens établis en Grande-Bretagne au lendemain du Brexit. Ceux qui vivent en Grande-Bretagne depuis plus de cinq ans peuvent faire une demande de permis de séjour illimité leur garantissant l'accès à l'éducation ainsi qu'aux systèmes de retraite et de santé. Tous les autres obtiendront dans un premier temps un titre de séjour limité. La presse se salue pas unanimement la proposition.

La Grande-Bretagne et l'UE amorcent ce lundi le deuxième cycle des négociations sur le Brexit. Les discussions porteront pour la première fois sur des questions concrètes, notamment les exigences financières, l'avenir des ressortissants de l'UE établis au Royaume-Uni et celui des Britanniques vivant dans l'Union. A lire les éditoriaux européens, on a le sentiment qu'un an après le vote, aucune avancée ou presque n'a été faite.

Dans son "discours du trône", la reine Elizabeth II a présenté le programme du gouvernement conservateur de la Première ministre Theresa May. Près d'un tiers des 27 projets de loi portent sur la sortie de l'UE de la Grande-Bretagne. Les commentateurs interprètent le discours à travers le prisme des élections anticipées et des négociations sur le Brexit.

Près d'un an après le référendum britannique sur la sortie de l'UE, Londres et Bruxelles ont entamé les négociations sur le Brexit. Affaibli à l'issue des élections anticipées, le gouvernement britannique devra mettre de l'eau dans son vin et accepter un Brexit plus ouvert au monde et plus humain, estiment les commentateurs, qui font confiance à l'habileté des négociateurs.

A la surprise générale, la cheffe du gouvernement britannique Theresa May a annoncé la tenue d'élections anticipées le 8 juin. Elle affirme vouloir se doter d'une majorité solide pour mener à bien les négociations sur le Brexit. Les sondages donnent à son Parti conservateur une large avance sur les autres partis. La stratégie de May sera-t-elle payante ?

La mise en œuvre du Brexit pose la question du budget futur de l’Union européenne. Plusieurs pays, parmi lesquels l’Autriche et les Etats du groupe de Visegrád, jugent notamment qu’il appartient aux "Etats contributeurs nets" de combler le vide créé dans le budget par la fin de la contribution britannique. De l’avis des éditorialistes, cette querelle budgétaire sera le prochain défi à relever pour l’Union.

Le Parlement écossais a assuré de son soutien le projet porté par la cheffe du gouvernement Nicola Sturgeon, à savoir la tenue d'un nouveau référendum sur l'indépendance de l'Ecosse. Il prévoit que Londres permette une nouvelle consultation des citoyens avant le Brexit, soit avant la date butoir de mars 2019. La presse conçoit la légitimité des aspirations indépendantistes des Ecossais.

Après le lancement officiel du processus de Brexit, l'UE et la Grande-Bretagne se positionnent dans les négociations qui les attendent. Récemment, Londres s'est montrée un peu plus conciliante. Son ministre des Finances Philip Hammond s'est déclaré ouvert à parler des obligations de paiement futures et d'un accord de libre-échange. Combien de plumes les deux camps laisseront-ils dans ces négociations ?

Après l'approbation par le Parlement britannique de la loi sur le Brexit, l'échéance du divorce approche, avec toutes les conséquences qu'il entraînera. L'annonce de la cheffe du gouvernement écossais Nicola Sturgeon de consulter les électeurs par le biais d'un nouveau référendum sur l'indépendance et la possibilité d'une réunification de l'Irlande amènent la presse à s'interroger sur le risque d'implosion du Royaume-Uni.

Face à la perspective d'un Brexit dur, la Première ministre d'Ecosse, Nicola Sturgeon, entend consulter à nouveau les citoyens sur l'indépendance de leur nation. La Première ministre britannique Theresa May avait promis de tenir compte des intérêts des Ecossais, qui étaient désireux de rester dans l'UE. Une promesse qu'elle n'a pas honorée, de l'avis de Sturgeon. Les deux camps misent gros, juge la presse.

La chambre basse britannique a approuvé mercredi en dernière lecture le projet de loi sur le Brexit, sans y apporter de modification. Bien que la plupart des députés soient opposés au Brexit, la loi a été adoptée avec 494 voix pour et 122 voix contre. Erreur gravissime ou conséquence logique du référendum ? Les avis sont partagés.

Le chef de file du Labour Jeremy Corbyn a appelé son groupe au Parlement à voter en faveur du projet de loi présenté par le gouvernement de Theresa May en vue d’une sortie du pays de l’UE. Plusieurs députés entendent cependant s’opposer à la consigne du parti et voter contre le Brexit. Deux membres du cabinet d’opposition de Corbyn ont même démissionné. Un parti de gauche comme le Labour peut-il approuver le Brexit ? Une question qui divise aussi la presse.

La Cour suprême britannique a estimé que le gouvernement ne pouvait engager la procédure de Brexit sans consulter le Parlement au préalable. Elle confirme ainsi le verdict rendu en novembre par la Haute Cour de Londres. La presse se demande si cette décision permettra d’adoucir quelque peu le Brexit dur annoncé par la Première ministre Theresa May, voire même si les députés pourraient désormais être en mesure d'empêcher la sortie du pays de l’UE.

La Grande-Bretagne ne fera plus partie du marché commun européen après le Brexit, selon Theresa May. Dans son discours, la Première ministre a également promis que son pays contrôlerait l'immigration en provenance de l'UE et qu'il ne relèverait plus des décisions de la Cour de justice de l'UE. Les commentateurs mettent un bémol à l'euphorie des autres Etats membres qui rêvent de faire leurs choux gras du Brexit.

Le représentant de la Grande Bretagne auprès de l'UE, Sir Ivan Rogers, a présenté sa démission et vertement critiqué son gouvernement. Dans un courriel à ses collaborateurs, il reproche à Londres de graves lacunes dans ses compétences de négociations. Selon la version officielle, il avait démissionné pour permettre la désignation d'un successeur avant que ne soient entamées les négociations de sortie. Pour les observateurs, ce départ révèle les faiblesses du camp du Brexit.

Le négociateur de l'UE pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union, Michel Barnier, a indiqué que le Brexit devrait être achevé en octobre 2018. Il a souligné mardi à Bruxelles que les négociations pourraient durer au maximum 18 mois, dans la mesure où Londres sollicitait leur lancement au plus tard en mars 2017, comme annoncé. Pour les éditorialistes, les choses sont claires : Bruxelles est en position de force et Londres n'est pas en mesure de dicter les conditions du Brexit.

En Grande Bretagne, la Cour suprême délibère depuis lundi sur le droit du Parlement à donner son avis sur la sortie du pays de l'UE. A l'ouverture d'une audience de quatre jours, le juge a souligné qu'il s'agissait d'une question de droit, et non d'une question politique. C'est faux, rétorquent certains éditorialistes ; d'autres ont la certitude que le Parlement n'empêchera pas le Brexit.

Dans son premier budget prévisionnel, le ministre britannique des Finances Philip Hammond a annoncé des allègements fiscaux et davantage d'investissements publics. Selon ses déclarations, il faut s'attendre à un ralentissement de la croissance et une hausse de l'inflation dus au Brexit. Les commentateurs notent que les propos de Hammond sont en porte-à-faux avec la politique post-Brexit contradictoire menée par la chef du gouvernement, Theresa May.

La Première ministre Theresa May a mis en garde le Parlement, l'appelant à respecter le choix fait par les Britanniques lors du vote sur le Brexit. La Haute Cour de justice britannique avait arrêté jeudi que la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE ne pourrait se faire sans l'aval du Parlement. Si certains commentateurs estiment que le Parlement n'a pas son mot à dire, d'autres en revanche se réjouissent de ce que les députés soient appelés à prendre position.

Dans un document qui a filtré, le ministère britannique des Finances met en garde contre les risques de dommage économique à hauteur de plusieurs milliards qu'entraînerait un Brexit dur. Pourtant, la semaine dernière, la Première ministre Theresa May s'était montrée favorable à une rupture radicale avec l'UE. Les éditorialistes s'interrogent sur les conséquences de ce choix et jugent qu'il est encore possible de faire machine arrière sur la question du Brexit.

Au congrès des Tories à Birmingham, Theresa May a promis davantage de justice sociale. La ministre de l'Intérieur Amber Rudd a renchéri en exprimant sa volonté de limiter le nombre de travailleurs immigrés. Les observateurs craignent qu'un 'Brexit dur' ait de vastes répercussions sur l'ensemble de l'Europe.

La Première ministre britannique Theresa May a présenté dimanche une feuille de route générale pour les négociations de sortie de la Grande-Bretagne de l'UE. Elle a évoqué un Brexit "hard", qui priverait le pays de l'accès au marché unique européen. Une choix dont pâtiraient ceux-là mêmes qui avaient voté pour la sortie de l'UE, soulignent les commentateurs, qui réclament davantage de clarté sur la question.

A l'issue de plusieurs mois de luttes intestines, Jeremy Corbyn a été confirmé au poste de leader du parti Labour. 61,8 pour cent des membres du parti se sont prononcés en sa faveur. Corbyn avait fait l'objet de pressions, notamment en raison de la tiédeur de sa campagne pour le maintien du Royaume-Uni au sein de l'UE. Pour les commentateurs, le Labour s'en trouve durablement affaibli.

Afin de lutter contre la récession suite au vote sur le Brexit, la banque centrale britannique a abaissé son taux directeur au plus bas de 0,25 pour cent. Elle a également décidé de renforcer son programme de rachat d'obligations, mais aussi - et c'est une nouveauté - de titres privés. Si ceci offre un répit au pays, Londres devra tout de même indiquer clairement et rapidement le cap qu'empruntera le pays, soulignent les commentateurs.

Boris Johnson a effectué son premier déplacement à Bruxelles en tant que ministre des Affaires étrangères britannique. La figure de proue éminemment polémique de la campagne pro-Brexit a souligné la volonté de Londres de poursuivre la coopération avec l'UE. Si certains éditorialistes se félicitent de sa retenue, d'autres en revanche ne lui accordent aucune confiance.

Dans son discours d'investiture, Theresa May, nouvelle Première ministre britannique, a promis de se battre pour la réussite du pays et pour plus de justice sociale. Elle destine son pays à un nouveau rôle 'audacieux et positif' hors de l'UE. Les commentateurs européens s'interrogent sur la forme que pourra prendre la sortie de l'Union.

La ministre de l'Intérieur Theresa May et la secrétaire d'Etat à l'Energie Andrea Leadsom sont en lice pour prendre le relais du Premier ministre démissionnaire David Cameron. Dans un vote qui se tiendra le 9 septembre, les membres du parti conservateur trancheront. Qui sont ces deux femmes qui veulent prendre les rênes de la Grande Bretagne post-référendaire ?

Deux semaines après le référendum sur le Brexit, on observe les prodromes d'une nouvelle crise financière en Grande-Bretagne et dans l'UE : la livre s'effondre, les fonds immobiliers britanniques suspendent les rachats, les cours des banques chutent sur le continent. Les éditorialistes tirent la sonnette d'alarme et réclament des mesures d'urgence, afin d'éviter un choc semblable à celui de 2008.

Afin d'inciter les entreprises à maintenir leur siège en Grande-Bretagne suite au vote sur le Brexit, le ministre britannique des Finances George Osborne a déclaré vouloir faire passer l'impôt sur les sociétés de 20 à 15 pour cent. Ce serait l'impôt sur les sociétés le plus faible parmi les grandes puissances économiques. Cette mesure pourra-t-elle permettre d'enrayer les conséquences négatives d'un Brexit ?

Nigel Farage, leader du parti indépendantiste UKIP, a annoncé lundi sa démission de la tête du parti. Après Boris Johnson, Farage est la deuxième figure de proue des 'Brexiters' à quitter le navire. Si les uns lui reprochent de fuir les responsabilités, d'autres se félicitent de son départ, qui le met hors d'état de nuire.

Les migrants intracommunautaires vont-ils devoir quitter le Royaume-Uni ? Le pays est-il voué à l'effondrement économique ? Quelles répercussions le Brexit aura-t-il sur les relations transatlantiques ? Les commentateurs se penchent sur les interrogations qui fusent tous azimuts à l'issue du référendum britannique.

De nombreux Britanniques contestent le résultat du référendum sur le Brexit. Ils sont plus de trois millions à avoir signé une pétition demandant l'organisation d'un second référendum sur l'appartenance à l'UE. Par leur vote, les séniors ont hypothéqué l'avenir des jeunes, affirment certains commentateurs. D'autres déplorent le fait que les pro-Brexit soient considérés comme des électeurs de seconde zone.

Après le référendum sur le Brexit, partout en Europe, eurosceptiques et nationalistes se frottent les mains : ils souhaitent emboîter le pas aux Britanniques dans leurs propres pays. Les éditorialistes redoutent une vague de séparatisme et appellent les gouvernements à prendre des mesures pour enrayer cette tendance.

Pour la première fois, un pays s'est déclaré favorable à une sortie de l'UE. Dans le cadre du référendum, 51,9 pour cent des Britanniques ont voté pour le Brexit, 48,1 pour cent contre. Le Premier ministre David Cameron a annoncé sa démission prochaine. Que sera ce résultat pour l'UE : un simple aléa, ou bien le début de la fin ?

46,5 millions de votants doivent se prononcer aujourd'hui sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l'UE. Les bureaux de vote fermeront leurs portes à 22 heures (heure locale), et les premiers résultats ne seront pas connus avant vendredi matin. Brexit ou Bremain ? Si certains éditorialistes ne cachent pas leur nervosité, d'autres relativisent la portée de ce scrutin.

Barack Obama a appelé les Britanniques à ne pas choisir le départ de leur pays de l'UE. En déplacement à Londres, il a indiqué qu'il n'y aurait pas d'accord de libre-échange entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne le cas échéant. Si certains commentateurs critiquent cette immixtion, d'autres espèrent que les Britanniques écouteront le président américain.

Deux mois avant le référendum, l'OCDE emboîte le pas à Barack Obama et évoque le danger d'un Brexit. Selon l'organisation, un Brexit se traduirait par d'importants revers financiers pour les Britanniques. Les éditorialistes déplorent l'absence de débat sérieux sur l'avenir de l'Europe dans la campagne britannique.

Les Britanniques se prononceront le 23 juin sur la question du maintien de leur pays au sein de l’UE. Le Royaume-Uni et ses partenaires européens ont préalablement trouvé un compromis sur les réformes, comme Londres l’avait exigé. L'euroscepticisme s'imposera-t-il en Grande-Bretagne ?

Boris Johnson, maire de Londres, a officiellement rejoint le camp du Brexit. Il cherche avant tout à améliorer ses chances de devenir Premier ministre, subodorent certains commentateurs. D'autres redoutent que sa popularité ne fasse pencher la balance en faveur d'une sortie de l'UE.

La Grande-Bretagne et tous les autres Etats membres de l'UE auront le droit de refuser les aides sociales aux ressortissants communautaires pendant les quatre premières années de leur séjour. Le gouvernement britannique s'est montré satisfait de cette proposition du président du Conseil européen, Donald Tusk, et des autres concessions qu'il lui a faites. Mais cela suffira-t-il à déjouer un Brexit ?