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  Les Etats-Unis sous Donald Trump

  55 Débats

Aux Etats-Unis, les démocrates ont annoncé l'ouverture d'une enquête parlementaire en vue d'une procédure de destitution de Donald Trump. En cause, un appel que Trump a passé fin juillet au président ukrainien Zelensky, dans lequel il l'a encouragé à enquêter contre le fils de Joe Biden, son rival dans la course à la présidence, à la tête d'un fournisseur de gaz ukrainien. Le verbatim de la conversation téléphonique a été publié mercredi. A qui cette affaire profitera-t-elle au final ?

Le rapport présenté par le procureur spécial Robert Mueller exonère Trump et son équipe électorale de collusions répréhensibles avec Moscou. Le rapport est plus ambivalent sur la question de potentielles obstructions à la justice. Les journalistes évoquent l'impact de ce rapport sur la future campagne présidentielle américaine et la politique de la Russie.

Donald Trump est à la Maison-Blanche depuis deux ans, période lors de laquelle il a déjà mis en application plusieurs promesses de campagne. Cela fait-il de lui un bon président ? Les avis sont divisés.

Alors que l'administration américaine reste partiellement paralysée en raison du "shutdown", les deux chambres du Congrès américain siègent ce jeudi pour la première fois dans leur nouvelle configuration. Les démocrates contrôlent désormais la Chambre des représentants, tandis que les républicains de Trump conservent leur majorité au Sénat. Les commentateurs décrivent de quelle manière les démocrates devraient exploiter leur nouvelle force.

A quelques jours des élections de mi-mandat, le président américain Donald Trump a annoncé vouloir déployer jusqu'à 15 000 soldats à la frontière sud du pays. Il compte ainsi décourager des milliers d'exilés qui prennent actuellement la route des Etats-Unis depuis le Mexique. Le verrouillage des frontières n'aura aucun bénéfice sur la sécurité du pays, soulignent certains journalistes. D'autres approuvent l'action de Trump.

La naissance sur le sol américain donne automatiquement droit à l’acquisition de la nationalité américaine. Peu avant les élections de mi-mandat, le président Trump vient d'annoncer sa volonté d'abolir le 'jus soli'. Ceci nécessiterait toutefois une révision de la Constitution, qui requiert une majorité des deux tiers au Congrès - autrement dit une entreprise peu réaliste. Commentaires sceptiques de la presse.

Après les récentes révélations sur la Maison Blanche, le président Donald Trump se trouve à nouveau sous pression. Dans son dernier ouvrage, le légendaire reporter Bob Woodward rapporte que les collaborateurs du président passent parfois outre ses instructions pour limiter les dégâts politiques. Et dans le quotidien New York Times, un collaborateur anonyme du gouvernement adresse de sévères critiques à son patron. Mais la fronde au sein du propre camp de Trump n'est pas incontestée.

Michael Cohen, l'ancien avocat de Donald Trump, a infligé à ce dernier un coup dur devant les tribunaux : deux femmes qui voulaient révéler lors de la campagne électorale de 2016 avoir eu une liaison avec Trump auraient reçu des fonds en échange de leur silence - des faits qui constituent une violation de la législation sur le financement des campagnes électorales. Son ancien directeur de campagne Paul Manafort a par ailleurs été reconnu coupable de plusieurs infractions financières. Trump pourra-t-il encore longtemps rester au pouvoir ?

La politique migratoire américaine vaut de vives critiques à Donald Trump ; le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, l'a fermement condamnée. Une fois la frontière franchie, les migrants clandestins sont séparés de leurs enfants, dont certains sont hébergés dans des camps provisoires, leurs parents étant détenus. Les démocrates, mais aussi une partie des républicains ainsi que la 'First Lady', Melania Trump, ont réprouvé cette pratique. Les éditorialistes abondent en leur sens.

Cinq semaines après la tuerie dans une école de Floride, on assiste à une mobilisation inédite contre les armes aux Etats-Unis. Partout dans le pays, des centaines de milliers de manifestants - majoritairement jeunes - ont défilé sous les mots d'ordre 'Marche pour nos vies' et 'Plus jamais'. Une nouvelle génération reprend le flambeau de la lutte, écrivent les commentateurs avec optimisme.

Selon les déclarations du gouvernement américain, l'UE et six autres pays devraient être exemptés de droits de douane sur l'acier et l'aluminium jusqu'à début mai. Pékin n'ayant pas eu droit à cette faveur, elle a annoncé son intention de taxer les importations américaines à hauteur de trois milliards de dollars. Pour les commentateurs, l'Europe n'est pas pour autant tirée d'affaire.

Au sommet du G20 qui s'est tenu en Argentine, les ministres des Finances n'ont pas pu faire fléchir la décision américaine d'instaurer des droits de douane sur l'acier et l'aluminium, qui entreront en vigueur à partir de vendredi. L'UE et la Chine pourraient répondre par des contre-mesures. Or le libre-échange n'est-il pas de toute façon un mirage ?

Le président des Etats-Unis Donald Trump a remercié son secrétaire d'Etat Rex Tillerson. Trump a motivé cette éviction par des différends, notamment sur l'accord sur le nucléaire iranien. L'ancien chef de la CIA, Mike Pompeo, a été nommé à sa succession. Quel impact ce changement aura-t-il sur la politique internationale des Etats-Unis ?

Après ses annonces de droits de douane sur l'acier et l'aluminium, le président des Etats-Unis Donald Trump prévoit des mesures commerciales concrètes à l'encontre de la Chine : il envisage notamment d'imposer des droits de douanes sur les importations et de limiter les investissements en provenance de l'empire du milieu. Il compte ainsi réduire le gigantesque déficit de la balance commerciale des Etats-Unis par rapport à la Chine. Les commentateurs doutent que ces mesures soient dans l'intérêt de l'économie de son pays.

Sauveur des Etats-Unis et grand réformateur pour les uns, pyromane et provocateur imprévisible pour les autres : la présidence de Donald Trump est clivante, aux Etats-Unis et au-delà. Le 20 janvier marquera son premier anniversaire - l'occasion pour la presse de dresser un premier bilan.

La grande réforme fiscale du président américain Donald Trump, adoptée mercredi, a suscité de nombreuses critiques dans les médias. Elle est notamment accusée d'avantager surtout les riches entrepreneurs. La réforme peut-elle profiter à d'autres pans de la société ? Les journalistes sont divisés.

Donald Trump a présenté lundi la stratégie de son administration pour la sécurité nationale. La Russie et la Chine y sont qualifiées de rivales des Etats-Unis et de "puissances révisionnistes", avec lesquelles la coopération est toutefois jugée possible si elle profite aux intérêts américains. Le document suscite un scepticisme considérable auprès des éditorialistes européens.

Dans le cadre de l'affaire sur l'ingérence russe présumée dans les élections américaines, le procureur spécial Robert Mueller a pour la première fois mis en examen des personnalités du cercle rapproché du président. Le conseiller de Trump George Papadopoulos a avoué avoir eu connaissance des liens existant entre l'équipe de campagne et le Kremlin, et s'est dit prêt à coopérer avec les autorités. Quelle est l'ampleur de cette menace pour Trump ?

Le président américain Trump a décidé de supprimer mardi un programme, adopté par l'administration Obama, visant à protéger les migrants entrés clandestinement aux USA alors qu'il étaient mineurs. Trump a justifié sa décision par la priorité devant être donnée aux travailleurs américains, en vertu du principe America First. Les commentateurs européens sont outrés.

Le président américain Donald Trump a donné son feu vert à un renforcement des troupes en Afghanistan. Ses conseillers militaires l'ont convaincu qu'un retrait serait susceptible de créer un 'vide' dangereux. Il a cependant fait entendre que la priorité serait donnée à l'élimination des terroristes plutôt qu'au 'nation building'. S'agit-il d'une stratégie judicieuse ?

Suite aux déclarations de Trump en réaction aux violences d'extrême droite à Charlottesville, les personnalités publiques sont de plus en plus nombreuses à lui tourner le dos. D'éminents républicains le fustigent, de grands patrons quittent son comité de conseil et des représentants de l'armée, prenant le contre-pied de leur président, condamnent explicitement les actions des néonazis. Les médias s'interrogent sur les soutiens qui lui restent.

Le président américain Donald Trump a de nouveau relativisé les violences racistes commises à Charlottesville. En conséquence, de nombreux grands patrons ont quitté son comité de conseil, tandis que les critiques fusent chez les démocrates et les républicains. Il n'a été félicité que par les figures de l'extrême droite. Le chef d'Etat s'emploie à cliver la société et à détériorer le climat du pays, constatent les commentateurs.

Deux jours après les violences commises par des militant d'extrême droite à Charlottesville, le président américain Donald Trump, sous la pression de l'opinion publique, a qualifié le racisme du Ku-Klux-Klan et du mouvement suprémaciste blanc de "répugnant". Les commentateurs européens s'interrogent sur le rôle joué par les collaborateurs du président et par les médias.

L'ex-général John Kelly a été nommé nouveau secrétaire général de la Maison-Blanche. Connu pour son amour des structures claires, comme quelqu'un qui a son franc-parler même envers les grands de ce monde, il pourrait restituer une certaine stabilité à la Maison-Blanche. Si certains commentateurs croient qu'il saura impulser un nouveau départ, d'autres sont plus sceptiques.

En réponse aux sanctions prises par les Etats-Unis contre Moscou la semaine dernière, la Russie a décidé d'expulser de son territoire 755 employés des représentations diplomatiques américaines. Les médias européens se penchent sur les dommages collatéraux de cet échange de sanctions.

Donald Trump Jr. a publié une correspondance par e-mail de juin 2016 révélant son espoir d'obtenir des informations compromettantes sur la candidate à la présidentielle de l'époque Hillary Clinton à l'occasion d'une rencontre avec une avocate russe. Les commentateurs sont inquiets face à l'ampleur du chaos qui gagne Washington.

Y a-t-il eu tentative par Moscou d'influencer les élections américaines et l'équipe de campagne de Trump est-elle impliquée ? La mission d'élucider ces questions a été confiée au procureur spécial Robert Mueller, qui va ouvrir une enquête sur le président pour entrave à la justice, selon la presse. Trump paie le prix de ses propres erreurs, pointent les commentateurs qui voient le système politique des Etats-Unis en bien fâcheuse posture.

L'ancien directeur du FBI James Comey a porté de graves accusations contre le président américain. Devant le Sénat, il a indiqué que Trump aurait exprimé à plusieurs reprises l'espoir que le FBI abandonne toute enquête sur son ex-conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn, évincé en raison de ses relations avec la Russie. Les déclarations de Comey seront-elles fatales à Trump ?

Quelques jours après le retrait américain de l'accord de Paris sur le climat, la première conférence de l'ONU sur les océans a débuté à New York. La presse européenne se penche sur les opportunités qu'offre cette conférence, mais revient aussi sur les lacunes de l'accord de Paris.

Lors de sa visite en Israël et dans les territoires palestiniens, à la fin de sa tournée au Proche-Orient, le président américain Donald Trump a affirmé vouloir œuvrer pour la paix entre les deux parties au conflit. Mais le président américain n'a avancé aucune proposition concrète et a esquivé les points litigieux, déplorent les éditorialistes européens.

L'étau se referme un peu plus sur Donald Trump dans l'affaire relative à une possible implication de la Russie dans sa campagne électorale. Le ministère de la Justice a confié l'enquête à Robert Mueller, ex-directeur du FBI, considéré comme impartial. Certains commentateurs y voient un signe de la vigueur du système de contrôle des institutions. Pour d'autres, il ne serait pas souhaitable que Trump se casse les dents sur cette affaire.

Samedi 29 avril marquera le 100e jour de Donald Trump à la Maison-Blanche. S'il avait par le passé clamé haut et fort tout ce qu'il comptait avoir accompli à cette date, il vient cependant de juger ce cap "ridicule" et "artificiel". Comment la presse évalue-t-elle ces cent premiers jours ?

L'offensive menée la semaine dernière par les Etats-Unis contre une base de l'armée de l'air syrienne fait toujours couler beaucoup d'encre. Après l’attaque chimique présumée imputée au régime de Bachar Al-Assad dans la province d'Idlib, l'armée américaine avait lancé une soixantaine de missiles contre la base syrienne incriminée. S'agit-il d'une action irréfléchie de Trump ou de l'amorce d'une nouvelle stratégie ?

Suite à l’attaque au gaz qui aurait été perpétrée dans la province syrienne d'Idlib, le président américain Donald Trump a annoncé un changement de cap dans la politique syrienne des Etats-Unis. Si, il y a quelques jours encore, Washington indiquait que la destitution de Bachar Al-Assad n’était plus la priorité des Etats-Unis, Trump affirme avoir changé de position vis-à-vis de la Syrie et d’Assad. Un revirement accueilli avec scepticisme par les commentateurs, qui portent un regard rétrospectif sur la politique syrienne d'Obama.

Le président des Etats-Unis Donald Trump et le chef d'Etat chinois Xi Jinping se sont rencontrés pour la première fois. Trump a reçu son homologue dans sa propriété de Floride. La question du programme nucléaire nord-coréen a été au cœur de leurs discussions. La presse s'interroge sur l'évolution future des relations sino-américaines.

Le président Donald Trump tente de déconstruire la politique climatique américaine par le biais de décrets. Les dispositions du Clean Power Plan adopté en 2015, par lequel son prédécesseur Barack Obama entendait réduire les émissions de CO2 des centrales à charbon, devraient ainsi être graduellement annulées. Quel sera l'impact réel de ces mesures sur les objectifs climatiques internationaux ?

Au tout dernier moment, les républicains ont retiré leur projet de loi censé remplacer l'Obamacare. L'aile conservatrice du parti refusant de cautionner une réforme jugée trop douce, le Parti républicain n'a pu tenir la promesse phare de sa campagne. Une défaite cuisante qui n'a rien d'étonnant, selon les éditorialistes.

De nouveaux éléments viennent étayer les spéculations de liens étroits entre le Kremlin et l’équipe de Trump : le ministre de la Justice Jeff Sessions avait lui aussi omis de reconnaître devant le Congrès qu’il avait eu des entretiens avec l’ambassadeur russe pendant la campagne. Les journalistes voient s’accumuler les preuves que même à Washington, Moscou tire les ficelles et souligne la dimension européenne de l’affaire.

Le président américain Donald Trump entend augmenter les dépenses militaires de son pays de 54 milliards de dollars, soit une hausse de dix pour cent. Des coupes dans les budgets de la protection de l’environnement et de l’aide au développement international devraient permettre de dégager les fonds nécessaires. Les commentateurs sont sceptiques quant à la viabilité financière du projet et éclairent les liens historiques étroits entre la politique et l’armée.

Le bras de fer entre Donald Trump et les médias critiques atteint un nouveau paroxysme : l'administration américaine a décidé vendredi d'interdire aux reporters de CNN, du New York Times et d'autres médias d'assister à un briefing. Trump avait auparavant qualifié les journalistes d''ennemis du peuple' et remis en cause le principe de la protection des sources. Quelle devrait être la riposte des journalistes ?

Les nouveaux projets de l'exécutif américain pourraient entraîner des millions d'expulsés. Un décret du président Trump en ce sens vise tous les migrants sans permis de séjour qui se sont rendus coupables d'actes répréhensibles aux Etats-Unis ou sont jugés dangereux. Une manière pour Trump de se venger des revers qu'il a essuyés, écrivent les commentateurs, qui déplorent que les plus faibles soient les boucs émissaires de cette politique.

Enchaînement de décrets, attaques contre les médias, actions et déclarations contradictoires en politique étrangère et une démission : tel est le bilan mouvementé du nouveau président américain après un mois de mandat. La presse européenne se demande quels sont les enseignements de ces premières semaines sur l’Amérique de Trump.

Les allégations d'accointances entre Trump et Moscou font de plus en plus de vagues. Son conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn, avait dû démissionner pour avoir, avant même son entrée en fonction, évoqué la levée des sanctions contre la Russie, et menti au vice-président quant à ces conversations. Les médias ont par ailleurs révélé que l'équipe électorale de Trump avait été en contact régulier avec les services secrets russes. Quel impact ces accusations peuvent-elles avoir sur la présidence de Trump ?

Trois semaines après l’entrée en fonction de Donald Trump, Herman Van Rompuy a mis en garde les élus européens contre une "collaboration idéologique" avec Trump. Dans un entretien accordé au magazine belge Knack, l’ancien président du Conseil européen a déclaré que ceux qui minimisaient le phénomène Trump se rendaient coupables. Politique et société ont du mal à articuler une réponse à Trump, comme le montrent les éditoriaux de la presse européenne.

Après le Mexique et la Chine, la nouvelle administration américaine s’en prend maintenant à l’Allemagne : l’économiste en chef de l’équipe de Donald Trump, Peter Navarro, interviewé mardi par le Financial Times, a accusé l’Allemagne de se procurer des avantages commerciaux aux dépens des Etats-Unis et de ses partenaires de l’UEM, par le biais d’un euro dévalué. Il a affirmé que la monnaie unique n'était autre qu’un "deutsche mark qui ne dit pas son nom". Que penser de ces accusations ?

Le président Donald Trump a nommé Neil Gorsuch à la Cour suprême américaine. Celui-ci succèderait ainsi au juge fédéral Antonin Scalia, décédé il y a un an. Son poste était resté vacant, les républicains ayant bloqué jusque-là au Sénat le candidat nommé par les démocrates. Ceux-ci refuseront donc à leur tour d’avaliser cette nomination, jugent les éditorialistes, qui voient toutefois en Gorsuch un candidat acceptable.

Evoquant le danger que représenterait l'administration Trump, le président permanent du Conseil européen, Donald Tusk, a appelé les Etats de l'UE à faire preuve d'unité. Dans une lettre envoyée aux chefs d'Etat et de gouvernement, il a qualifié les Etats-Unis de facteur d'insécurité pour l'UE, au même titre que la Russie, le Proche-Orient et la Chine. Cet appel peut-il contribuer à resserrer les rangs en Europe ? Les commentateurs sont sceptiques.

Des groupes technologiques américains se sont joints à une plainte déposée contre le décret anti-immigration de Donald Trump. Ce décret signé samedi par le président américain interdit pour 90 jours l’entrée sur le territoire national aux ressortissants de plusieurs pays musulmans : Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen. La presse s’interroge sur le choix de ces pays.

Lors de leur rencontre à Washington, le président américain Donald Trump et la Première ministre britannique Theresa May se sont attachés à mettre en exergue les points communs entre leurs deux pays. Trump a affirmé que le Brexit serait une chose "fantastique", tandis que May a souligné l’importance d’un accord commercial bilatéral. Pour les commentateurs, la visite de la Britannique se voulait surtout un avertissement à l'adresse de l'UE.

Le président américain Donald Trump cherche la confrontation avec le Mexique. Il avait ordonné mercredi par décret la 'consolidation' de la frontière avec le Mexique. Suite à un tweet du nouveau président, son homologue mexicain Peña Nieto avait annulé la rencontre prévue entre les deux hommes. Trump a riposté en menaçant d'imposer des droits de douane de 20 pour cent sur les marchandises importées en provenance du Mexique. Comment le monde doit-il réagir face à une politique aussi agressive ?

Dans son discours d’investiture, le nouveau président américain Donald Trump a confirmé que les Etats-Unis entendaient se soustraire à l’influence des économies d’autres pays. L’une de ses premières actions a été d'avaliser la sortie du Partenariat transpacifique TPP. A l'époque de la grande dépression, le protectionnisme n'avait pas amélioré la situation, rappellent les journalistes, qui déplorent déjà la fin de l'ère de l'économie mondialisée.

Donald Trump et son équipe de communication ont sévèrement condamné la couverture faite par les médias de la cérémonie d'investiture présidentielle. Trump reproche aux médias de mentir quant aux nombre des spectateurs présents au Capitole - une de ses conseillères a même estimé que la Maison-Blanche disposait de 'faits alternatifs' sur le sujet. Pour beaucoup d'observateurs, l'opposition entre Trump et les médias est à son paroxysme.

Un jour seulement après l'investiture officielle de Donald Trump, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues en signe d'opposition à sa présidence et de soutien des droits des femmes, de la tolérance et d'une cohabitation pacifique. La vague de protestation a atteint des dimensions rarement vues aux Etats-Unis, un demi-million de personnes se sont par exemple mobilisées à Washington. Que cette résistance peut-elle mettre en branle ?

Lors de sa première semaine à la Maison-Blanche, Donald Trump a amorcé le démantèlement de l'Obamacare et résilié le Partenariat transpacifique (TPP). Dans son discours d'investiture, il a appelé les Américains à faire preuve de patriotisme. Si certains journalistes voient en Trump un président crédible qui tient ses promesses, d'autres fustigent son absence d'engagement pour la démocratie et les droits de l'homme.