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  Climat et environnement

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Les ministres de l'Environnement de l'UE se sont mis d'accord pour maintenir l'objectif visant à réduire d'ici 2040 les émissions de CO2 de 90 pour cent par rapport à leur niveau de 1990. Les pays pourront toutefois obtenir cinq points de marge via l'achat de compensations à l'étranger. Avant la conférence sur le climat de l'ONU (COP30) qui s'ouvrira à Belém (Brésil) la semaine prochaine, la presse y voit un assouplissement des objectifs climatiques.

La politique climatique de l'UE fait face à des difficultés : plusieurs membres s'opposent à la fixation d'objectifs climatiques pour 2035 et 2040. Aucun accord n'a été trouvé lors du sommet qui a eu lieu hier. Il y a quelques jours, un groupe de 79 entreprises industrielles avait exhorté les pouvoirs publics à renoncer à des certificats d'émission jugés trop coûteux. Parallèlement, 2000 universitaires avaient sonné le signal d'alarme en appelant à ne pas faire l'impasse sur les données scientifiques.

Cet été, l'Espagne souffre de phénomènes extrêmes. A la campagne, des milliers de personnes ont été chassées de chez elles par les incendies de forêt et 350 000 hectares ont été dévorés par les flammes. Dans les grandes villes, on enregistre des températures dépassant nettement la barre des 40 degrés. Le pays subit de plein fouet les conséquences du changement climatique, assurent beaucoup de commentateurs, qui appellent la politique à lancer un vaste pacte national.

Le numéro un mondial de la gestion d'actifs, BlackRock, quitte l'alliance des gérants d'actifs pour le climat - initiative Net Zero Asset Managers (NZAM) -, dont le but est d'investir dans une économie verte et décarbonée d'ici 2050 au plus tard. Peut-on parler d'une tendance mondiale ?

Les incendies qui font rage depuis des jours dans le Grand Los Angeles restent en partie hors de contrôle : 24 personnes ont perdu la vie, des centaines de milliers d'autres on dû être évacuées et des milliers de logements ont été détruits. Les pompiers évoquent "l'une des catastrophes naturelles les plus dévastatrices" de l'histoire de la métropole californienne. Causes de la catastrophe, postures politiques, conséquences futures : les éditorialistes s'interrogent.