Le vote à la Chambre des représentants, en faveur de l'impeachment du président américain, le 18 décembre 2019. (© picture-alliance/dpa)

  Procédure de destitution contre Donald Trump

  11 Débats

L'actuel président des Etats-Unis, Donald Trump, a été acquitté mercredi dans la procédure de destitution qui le visait au Sénat. Dans les rangs républicains, seul Mitt Romney a voté contre. Qui a la responsabilité de cet échec et que signifie-t-il pour la politique étasunienne ? Les chroniqueurs sont divisés.

Le président américain, Donald Trump, a prononcé mardi son discours sur l'état de l'Union. Entre la débâcle de la primaire démocrate dans l'Iowa et son acquittement dans la procédure de destitution qui le visait, il avait des motifs de satisfaction. Que peuvent faire les démocrates pour l'affaiblir, à part déchirer la copie de son discours ?

Le Sénat américain a rejeté vendredi par 51 voix contre 49 l'audition de témoins dans la procédure pour destitution contre Donald Trump. Le témoignage de l'ex-conseiller à la sécurité John Bolton se sera donc pas entendu. Mercredi, le président américain devrait donc être acquitté des chefs d'accusation d'abus de pouvoir et d'entrave au travail du Congrès. Eclairage des éditorialistes sur les implications de la fin prématurée de cette procédure.

La procédure de destitution qui vient d'être engagée contre le président américain, Donald Trump, suscite des réactions mitigées du côté des médias européens. Trump a indiqué qu'il entendait se soumettre le plus rapidement possible à la procédure devant le Sénat, qui doit dire si le président, accusé d'abus de pouvoir et d'obstruction au travail du Congrès, doit quitter son poste.

Les démocrates ont dévoilé l’acte d’accusation contre Donald Trump dans la procédure de destitution le visant : il devra répondre des accusations d’abus de pouvoir et d’obstruction au travail du Congrès. Le président américain est soupçonné d’avoir poussé l’Ukraine à mener des enquêtes sur Joe Biden, candidat aux primaires démocrates, et son fils. Les éditorialistes doutent des chances de succès de la procédure.

Après la publication du verbatim de l'entretien téléphonique lourd de conséquences entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, les deux présidents sont sous le feu des critiques dans leurs pays respectifs. Les éditorialistes en analysent les répercussions sur les relations bilatérales et internationales, selon différentes perspectives.

Aux Etats-Unis, les démocrates ont annoncé l'ouverture d'une enquête parlementaire en vue d'une procédure de destitution de Donald Trump. En cause, un appel que Trump a passé fin juillet au président ukrainien Zelensky, dans lequel il l'a encouragé à enquêter contre le fils de Joe Biden, son rival dans la course à la présidence, à la tête d'un fournisseur de gaz ukrainien. Le verbatim de la conversation téléphonique a été publié mercredi. A qui cette affaire profitera-t-elle au final ?

Le président Trump aurait appelé son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour lui intimer d'ouvrir une enquête contre le fils du candidat à l'investiture démocrate aux présidentielles américaines, Joe Biden. En contrepartie de ce service, Trump aurait fait une promesse dont la nature reste inconnue. Les commentateurs se penchent sur les conséquences de l'affaire pour Biden et pour Zelensky.

Le rapport présenté par le procureur spécial Robert Mueller exonère Trump et son équipe électorale de collusions répréhensibles avec Moscou. Le rapport est plus ambivalent sur la question de potentielles obstructions à la justice. Les journalistes évoquent l'impact de ce rapport sur la future campagne présidentielle américaine et la politique de la Russie.

Alors que l'administration américaine reste partiellement paralysée en raison du "shutdown", les deux chambres du Congrès américain siègent ce jeudi pour la première fois dans leur nouvelle configuration. Les démocrates contrôlent désormais la Chambre des représentants, tandis que les républicains de Trump conservent leur majorité au Sénat. Les commentateurs décrivent de quelle manière les démocrates devraient exploiter leur nouvelle force.

L'étau se referme un peu plus sur Donald Trump dans l'affaire relative à une possible implication de la Russie dans sa campagne électorale. Le ministère de la Justice a confié l'enquête à Robert Mueller, ex-directeur du FBI, considéré comme impartial. Certains commentateurs y voient un signe de la vigueur du système de contrôle des institutions. Pour d'autres, il ne serait pas souhaitable que Trump se casse les dents sur cette affaire.