(© picture-alliance/Malte Ossowski)

  Législatives en Allemagne

  12 Débats

En Allemagne, la coalition dite "feu tricolore", rassemblant le SPD, les Verts et le FDP, a présenté son accord de coalition. La composition du futur cabinet commence elle aussi à prendre forme. La presse relaie les attentes de l'Europe face à un chancelier social-démocrate, Olaf Scholz, une cheffe de la diplomatie écologiste, Annalena Baerbock, et un ministre des Finances libéral, Christian Lindner.

A l'issue des législatives allemandes, le candidat social-démocrate à la chancellerie, Olaf Scholz, souhaite former une coalition avec les Verts et le FDP. Mais le chef de file de la CDU Armin Laschet ne jette pas l'éponge pour autant : il entend pour sa part former un gouvernement dirigé par la CDU, même si cela lui vaut des critiques croissantes au sein de son propre parti. Une situation compliquée, comme le montrent les analyses.

Après les législatives en Allemagne, l'heure est au traditionnels entretiens exploratoires entre les partis susceptibles de former un gouvernement. La question de l'identité du chancelier reste entière. Ceci n'empêche pas les commentateurs de conjecturer sur les répercussions de cette élection sur leur pays et sur l'Europe. Si la plupart d'entre eux n'escomptent pas de grands changements, cette continuité n'est pas toujours jugée salutaire.

Quelques jours avant les élections au Bundestag, tous les scénarios sont envisageables quant au résultat du scrutin. Une chose est sûre néanmoins : pour la première fois depuis 16 ans, Angela Merkel ne sera plus à la tête du gouvernement allemand. Dans les colonnes de la presse européenne, la chancelière sortante reste une personnalité clivante.

Dimanche, les électeurs allemands décideront qui succédera à Angela Merkel. Les derniers sondages donnent le SPD en tête avec son candidat Olaf Scholz (25 pour cent), suivi de la CDU/CSU (22) et des Verts (16). Si la presse européenne est unanime quant à l'importance de ce scrutin pour l'Europe, les commentateurs pensent majoritairement que la politique allemande ne va pas changer notablement.

Encore deux semaines et demie avant les élections au Bundestag. Dans les sondages, les sociaux-démocrates du SPD consolident leur avance (25 pour cent des intentions de vote) sur le camp conservateur CDU/CSU (19 pour cent). Les Verts recueilleraient 17 pour cent des suffrages. La presse européenne doute que les conservateurs réussissent à inverser la vapeur et conjecturent sur l'après-Merkel.

Quatre semaines avant les élections au Bundestag, les candidats à la chancellerie les plus en vue, Armin Laschet (CDU), Olaf Scholz (SPD) et Annalena Baerbock (Verts), ont défendu leurs positions sur les grands thèmes de campagne dans le cadre d'un débat télévisé. Peut-on qualifier d'audacieuses leurs déclarations de politique climatique ? Les avis divergent.

Le pays le plus peuplé et au PIB le plus élevé de l'UE renouvellera son Parlement dans un mois, le 26 septembre. Angela Merkel cède sa place à la chancellerie, mais laisse aussi un vide dans la politique internationale. Un départ qui n'est pas sans susciter des appréhensions dans les autres pays de l'UE.

Il y a une dizaine de jours, pour la première fois depuis 2017, CDU/CSU et SPD étaient au coude à coude dans les sondages. A présent, quatre semaines avant la date du scrutin, le camp conservateur continue de perdre du terrain. Le SPD, avec Olaf Scholz comme candidat, est crédité de 25 pour cent des intentions de vote, contre parfois 21 pour cent seulement pour la CDU/CSU, et jusqu'à 18 pour cent pour les Verts. La presse s'interroge sur les répercussions qu'aurait une victoire du SPD.

A l'issue des élections du Bundestag qui se tiendront à l'automne, un nouveau visage incarnera l’Allemagne, après une ère Merkel qui aura duré 16 années. Si Armin Laschet, Olaf Scholz et Annalena Baerbock suscitent peu d'enthousiasme dans la presse européenne, certains évoquent toutefois un vent de fraîcheur.

Dans la course à la chancellerie allemande, l'attention se focalisait jusqu'à la semaine dernière sur la candidate écologiste Annalena Baerbock. Sont alors survenues les inondations catastrophiques et une maladresse du candidat CDU Armin Laschet, qui a ri à gorge déployée pendant une cérémonie à la mémoire des victimes. Les éditorialistes ne pensent pas tous que ces facteurs rebattent les cartes des législatives allemandes, qui auront lieu dans deux mois.