La Hongrie entend interdire la marche des fiertés sur son territoire : le Parlement a adopté un projet de loi présenté par le parti au gouvernement du Fidesz, qui prévoit de juger illégaux les rassemblements LGBT, d'identifier les participants à l'aide de logiciels de reconnaissance faciale et de leur infliger des amendes allant jusqu'à 500 euros. Les chroniqueurs fustigent l'initiative de Budapest.

A l'issue d'un débat controversé, le Bundestag a voté mardi à la majorité des deux tiers une réforme du 'frein à la dette', principe ancré dans la Constitution. Cette réforme ouvre la voie à une augmentation des dépenses de défense et à la création d'un fonds spécial consacré aux infrastructures et à la protection du climat, pour autant que la représentation des Länder, le Bundesrat, avalise les décisions vendredi. Les commentaires de la presse européenne.

Depuis lundi soir, Israël mène à nouveau des frappes aériennes sur la bande de Gaza. Plus de 400 personnes ont été tuées jusque-là, selon des sources palestiniennes. Le cessez-le-feu en vigueur depuis le mois de janvier aurait normalement dû entrer dans une seconde phase élargie. Mais l'Etat hébreu ne se dit prêt à l'avaliser que si le Hamas libère les otages restants, accepte d'être désarmé et renonce au contrôle de la bande de Gaza, ce que celui-ci refuse.

Le gouvernement britannique a décidé des coupes massives des prestations sociales. Il affirme vouloir inciter le retour à l'emploi en réduisant les allocations en forte hausse versées aux personnes souffrant de maladies chroniques ou dont la capacité à travailler est limitée. Dans la presse, les réactions oscillent entre compréhension et réprobation.

Pour la deuxième fois depuis l'entrée en fonction de Donald Trump, le président américain et Vladimir Poutine devraient s'entretenir au téléphone ce mardi. Il y sera question de la proposition américaine, déjà approuvée par l'Ukraine, de cessez-le-feu pour une durée initiale de 30 jours. Les éditorialistes évoquent les éléments d'un accord potentiel et les défis qu'ils impliqueraient pour l'Europe et l'Ukraine.

Sur fond de relations troublées avec les Etats-Unis, l'UE cherche de nouveaux moyens de renforcer sa défense. Une possibilité passe par la Turquie, forte d'une armée et d'une industrie militaire considérables. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, aurait déjà appelé les Etats de l'UE à intensifier leur coopération avec Erdoğan. Celui-ci, pour sa part, remet sur le tapis une adhésion à l'UE, qu'il qualifie de 'priorité stratégique'. Est-ce l'amorce d'un grand accord ?

Par décret, le président américain Donald Trump a annoncé des coupes massives au sein de Radio Free Europe-Radio Liberty (RFE-RL) et d'autres radios américaines émettant à l'étranger. Selon les médias, près de 1 300 collaborateurs auraient déjà été mis à pied. RFE-RL est considérée depuis la guerre froide comme une voie indépendante au sein des autocraties et des dictatures du monde entier. Les commentateurs évoquent les réactions possibles.

Plus de 100 000 manifestants ont défilé samedi à Belgrade pour protester contre la corruption sous le président Aleksandar Vučić. Les observateurs évoquent la plus grande mobilisation depuis la chute de Slobodan Milošević, il y a 25 ans. A l'origine de ce mouvement qui dure depuis des mois, l'effondrement du toit de la gare de Novi Sad, qui avait fait plusieurs morts, et dont la responsabilité a été imputée à la corruption et au clientélisme. Les commentaires de la presse.

Au printemps 2020, l'Europe est devenue l'une des régions du monde les plus affectées par la pandémie de Covid-19, initialement partie de Chine. La plupart des pays y ont réagi par des mesures préventives qui ont entraîné des restrictions drastiques dans le quotidien des citoyens. Selon des commentateurs de la presse européenne, le Covid et les mesures adoptées pour juguler sa progression ont durablement impacté nos vies et nos sociétés.

La Russie se dit d'accord sur le principe avec la proposition américaine d'un cessez-le-feu de 30 jours dans la guerre en Ukraine : "L'idée en tant que telle est justifiée et nous la soutenons, mais des questions doivent être élucidées", a affirmé Vladimir Poutine, précisant qu'il faudra "s'attaquer aux causes profondes de cette crise". Autre problème à régler préalablement selon le kremlin, la présence militaire de l'armée ukrainienne dans la région de Koursk.

La Commission européenne a réagi sans délai à l'entrée en vigueur de droits de douanes américains de 25 pour cent sur les importations d'acier et d'aluminium de l'UE : à partir du mois d'avril, elle entend percevoir 26 milliards d'euros de taxes douanières sur des produits américains comme le bourbon, les jeans, les motos, les bateaux et le beurre de cacahuète. Suite à cette annonce, le président des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé vouloir imposer des tarifs douaniers allant jusqu'à 200 pour cent sur les vins et les spiritueux européens.

Après la proposition de paix conjointe de Washington et Kyiv, les regards sont rivés sur la réaction de la Russie, pays agresseur de l'Ukraine. Une délégation américaine de haut rang est à Moscou pour mener les négociations sur le sujet. Poutine, pour sa part, s'est rendu sur le front à Koursk, où les troupes russes ont repris un pan de territoire occupé par l'Ukraine. La presse européenne fait le point.

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