Plus de deux ans et demie après le lancement de ChatGPT, pour beaucoup de personnes, le recours aux chatbots et à d'autres outils de l'IA est devenu un réflexe quotidien. Pour certaines d'entre elles, cet usage a des aspects que l'on pourrait qualifier de pathologiques, notent des éditorialistes - non sans une certaine inquiétude.
L'armée de l'air américaine a largué des bombes dites 'bunker buster' sur des installations nucléaires iraniennes. On ne connaît pas encore l'ampleur des dégâts causés, notamment sur l'infrastructure de Fordo, nichée dans un massif montagneux. L'objectif de cette opération ordonnée par le président Donald Trump consisterait à empêcher le pays de produire des armes nucléaires, ce dont se défend l'Iran. La presse européenne livre sa propre analyse des faits.
A la veille du sommet de l'OTAN qui doit débuter mardi à La Haye, la tension est palpable. Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a créé la surprise en annonçant que son pays rejetait une hausse des dépenses de défense à hauteur de cinq pourcent du PIB, comme l'exigent les Etats-Unis. En conséquence, l'Espagne est le seul Etat à avoir obtenu une dérogation parmi les 32 membres que compte l'OTAN. Les médias européens jugent courageuse la position de l'Espagne.
A l'issue de quatre semaines de négociations avec les partis de l'Assemblée, le nouveau président roumain Nicușor Dan a nommé le pro-européen Ilie Bolojan au poste de chef du gouvernement. Le chef d'Etat a déclaré que Bolojan était le mieux placé pour mener les réformes nécessaires de l'appareil d'Etat roumain. La nomination doit encore être validée par le Parlement. Les commentateurs évoquent surtout des défis qui l'attendent.
A la Chambre des communes britannique, l'euthanasie pour les personnes en phase terminale en Angleterre et au Pays de Galles a été adoptée à la majorité. La loi prévoit d'autoriser les personnes dont l'espérance de vie est inférieure à six mois à faire une demande d'aide à mourir. La décision finale reviendra à un comité d'experts. Un projet de loi qui fait des remous dans la presse.
Pendant qu'Israël et l'Iran poursuivent leurs frappes aériennes, les ministres britannique, français et allemand des Affaires étrangères prévoient de se rencontrer avec leur homologue iranien à Genève ce vendredi. La haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères doit elle aussi participer à cette réunion sur le programme nucléaire de Téhéran. Les éditorialistes analysent l'intrication des puissances mondiales au Proche-Orient et les chances d'aboutir à une solution par des négociations.
Dans une interview à la chaîne ZDF en marge du G7 au Canada, le chancelier allemand, Friedrich Merz, a déclaré qu'Israël faisait le "sale boulot" pour tout le monde occidental. Il a témoigné "son respect" aux dirigeants israéliens et à Tsahal pour leur "courage" d'intervenir militairement contre l'Iran, actif dans la sponsorisation du terrorisme. La formule cinglante provoque une vive discussion dans les médias.
La semaine prochaine, les Etats membres de l'OTAN se réuniront à La Haye pour un sommet de deux jours. Il sera dominé par deux questions : la résilience de l'alliance et les moyens d'atteindre les cinq pour cent du PIB consacrés aux dépenses de défense, ainsi que le demande le président américain, Donald Trump. Les commentateurs débattent de cette augmentation : de sa pertinence au vu de situations budgétaires déjà difficiles, et de son urgence face aux menaces qui planent.
Le sommet du G7 au Canada s'est clôturé sans déclaration finale commune, puisque le président des Etats-Unis, Donald Trump, l'avait quitté prématurément. Les chefs d'Etat et de gouvernement ont toutefois appelé à la désescalade dans le conflit opposant Israël à l'Iran, tout en soulignant le droit d'Israël à se défendre. Ils ont rappelé que l'Iran ne devait jamais entrer en possession d'armes nucléaires. De plus, six Etats – les Etats-Unis faisant défection – ont réitéré leur soutien à l'Ukraine.
"Peut-être que oui, peut-être que non", a répondu le président américain, Donald Trump, interrogé sur la possibilité d'une intervention militaire en Iran. Il a aussi affirmé que "quelque chose de grand" se produirait dans une semaine. Si Trump est resté vague sur une possible entrée en guerre des Etats-Unis, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a menacé les Etats-Unis de "dommages irréparables" si Washington franchissait le pas. Les médias font le point.
Après les législatives de mai, le gouvernement portugais du Premier ministre, Luís Montenegro, a présenté son programme au Parlement. La question de l'immigration a dominé les débats, notamment le projet des conservateurs de restreindre le regroupement familial pour les immigrés. La presse du pays critique aussi bien la proposition que le caractère prétendument prioritaire de ce sujet.
L'Etat hébreu et le régime des mollahs continuent de se bombarder l'un l'autre. Donald Trump a appelé l'Iran à une "capitulation sans condition" – alimentant un peu plus les spéculations sur une entrée en guerre des Etats-Unis. Selon certaines sources, Washington serait en train de déployer des forces aériennes et maritimes considérables vers le Proche-Orient. Les commentateurs européens débattent de l'impact du conflit sur la région et au-delà.