Depuis le sommet en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, les Européens s'inquiètent de ce que l'issue de la guerre en Ukraine soit décidée entre Washington et Moscou, sans qu'ils n'aient leur mot à dire. Ce n'est pas la seule question sur laquelle l'Europe est marginalisée, selon les éditorialistes, qui se demandent quelle est la place actuelle du Vieux-Continent sur la scène politique internationale.
20 personnes, dont cinq journalistes locaux, ont été tués dans une frappe israélienne sur un hôpital de Khan Younès, dans la bande de Gaza. Reuters, AP et Al Jazeera ont confirmé la mort de collaborateurs. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a fait état d'une "maladresse tragique" qui demande à être élucidée. Ne peut-on être journaliste à Gaza qu'au péril de sa vie ?
Le président des Etats-Unis, Donald Trump, accroît la pression sur la banque centrale américaine (Fed). Il vient d'annoncer le limogeage immédiat de Lisa Cook, membre du Conseil des gouverneurs. Cette décision sans précédent dans l'histoire de la Fed est contestable sur le plan juridique. La presse européenne fait le point.
Lors d'une conférence de presse le 31 août 2015, la chancelière allemande de l'époque, Angela Merkel, avait prononcé la formule "Nous y arriverons", qui a fait date. Elle exprimait ainsi sa conviction de la capacité de l'Etat et de la société à maîtriser l'afflux croissant de demandeurs d'asile sur le sol européen. Une décennie plus tard, les médias font le bilan.
Les économistes ont suivi avec attention le symposium international annuel des banquiers centraux à Jackson Hole (Wyoming). C'est la dernière fois qu'y participait Jerome Powell, dont le mandat à la tête de la Réserve fédérale américaine s'achèvera en 2026. Depuis des mois, le président américain, Donald Trump, fait pression sur Powell pour qu'il baisse les taux. Celui-ci n'a pas exclu cette perspective, tout en soulignant qu'elle était tributaire de critères économiques. La presse fait le bilan.
L'Ukraine a célébré dimanche le 34e anniversaire de sa libération du joug soviétique. Les cérémonies ont eu lieu alors que Moscou mène une guerre pour tenter de ramener le pays sous sa coupe. Les commentateurs rappellent les grands jalons de l'émancipation d'un pays aujourd'hui obligé de se battre pour défendre sa souveraineté comme aucun autre pays européen n'est amené à le faire.
Une commission d'urbanisme israélienne a approuvé un projet d'extension des colonies juives dans une zone particulièrement sensible de Cisjordanie. Le territoire palestinien s'en trouverait coupé en deux. Dans le même temps, Tsahal avance sur la ville de Gaza. Selon des critères internationalement reconnus, la zone est en proie à une véritable famine, a fait savoir l'IPC Famine Review Commitee. Les médias évaluent l'action d'Israël et l'attitude de l'étranger.
Raphaël Graven, 46 ans, connu sous le pseudonyme de Jean Pormanove, créateur de contenus sur la plateforme Kick, est décédé lors d'un streaming. Il s'exposait à des mauvais traitements pour gagner de l'argent. Après une autopsie, le Parquet de Nice a indiqué que la mort du streameur n'était pas liée à des violences directes. Les chroniqueurs critiquent le modus operandi des plates-formes numériques.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fait savoir que la proposition d'une intervention pour la paix par le déploiement de troupes européennes en Ukraine était "absolument inacceptable" pour Moscou. Il a en outre jugé prématuré une rencontre au sommet entre les présidents russe et ukrainien. L'armée russe a intensifié ses attaques aériennes sur des villes ukrainiennes. Dans ces conditions, la presse européenne voit mal quelle pourrait être la marge de manœuvre d'éventuelles négociations de paix.
Mercredi, un drone militaire s'est écrasé dans un champ en Pologne. Le ministre polonais de la Défense a dénoncé une 'provocation russe'. Comme l'avait fait la Lituanie, victime d'un incident similaire il y a trois semaines, la presse nationale se demande si le pays serait à même de se défendre en cas d'attaque de drone.
Pour encourager la lecture, le Danemark - qui pratique le taux de TVA sur les livres le plus élevé de l'UE, avec 25 pour cent - a décidé de la supprimer. Les médias saluent la mesure, espérant qu'elle portera ses fruits. En Finlande au contraire, la TVA a été relevée de 10 à 14 pour cent, au grand dam des chroniqueurs.