Volodymyr Zelensky est attendu ce vendredi à Washington pour conclure un accord-cadre avec les Etats-Unis sur l'exploitation des matières premières ukrainiennes. Celui-ci prévoit une extraction et une exportation communes des ressources minières du pays - pétrole, gaz, uranium et terres rares. Selon Zelensky, l'accord ne stipule aucune garantie de sécurité. Les médias jaugent les avantages et les inconvénients du "deal", mais aussi les motivations des deux parties.
Le litige portant sur la présidentielle du mois de novembre, qui avait été annulée, se poursuit en Roumanie. Le candidat d'extrême droite Călin Georgescu, qui s'était alors qualifié pour le second tour, a été interpellé et inculpé par le Parquet général. Il est notamment accusé d'avoir commis des irrégularités dans la campagne électorale, d'avoir attenté à l'ordre constitutionnel, et d'entretenir des liens avec le groupe de mercenaires russes Wagner.
Une grève générale sera observée en Grèce ce vendredi, pour marquer le deuxième anniversaire du drame ferroviaire de Tempi. Syndicats, opposition et proches des 57 victimes demandent justice, et appellent à ce que les responsables soient punis. Nombreux sont ceux à voir dans cet accident, et dans son élucidation insuffisante, le symptôme d'un Etat dysfonctionnel et corrompu, conséquence des cures d'austérité et des privatisations opérées par le passé.
Partout en Europe, les gouvernements cherchent les moyens d'allouer davantage de fonds à l'armement. Pour leur faciliter la tâche, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, entend assouplir les règles budgétaires européennes. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a pour sa part annoncé mardi son intention de porter le budget défense de son pays à 2,5 pour cent du PIB d'ici 2027. Les médias du continent se demandent si l'on se fixe les bonnes priorités à long terme.
Aux législatives allemandes anticipées du 23 février, le parti AfD a recueilli 20,8 pour cent des suffrages, ce qui fait d'elle la seconde force politique du pays. Une partie des sections de l'AfD a été classée par l'Office fédéral de protection de la constitution (renseignement intérieur) 'organisation extrémiste avérée'. Dans les länder de l'ex-Allemagne de l'Est, l'AfD devance même les autres partis. La presse européenne analyse le vote allemand et tente de comprendre l'affaissement du centre modéré.
Le jour du troisième anniversaire de la guerre d'agression à grande échelle menée par la Russie en Ukraine, les Etats-Unis ont voté – avec la Russie, la Chine et d'autres Etats – en faveur d'une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU appelant à mettre une fin rapide à la guerre, mais qui ne qualifiait pas la Russie d'agresseur. Les Etats européens se sont abstenus. A l'Assemblée générale en revanche, une majorité des pays ont condamné l'agression. Les commentateurs évoquent un tournant.
Le président français, Emmanuel Macron, s'est rendu lundi à Washington pour évoquer avec son homologue américain, Donald Trump, la situation en Ukraine. Macron s'était proposé de dissuader Trump de maintenir son cap prorusse et a taché d'appuyer la légitimité de l'Europe à participer aux négociations de paix. La presse fait le bilan.
A l'issue des législatives de dimanche, le président de la CDU, Friedrich Merz, devrait mener des discussions avec le SPD. Ensemble, les deux partis disposent d'une majorité au nouveau Bundestag. Les médias européens soulignent quelles seraient les implications d'une telle coalition pour le rôle l'Allemagne sur le continent.
Ce lundi marque le troisième anniversaire du lancement de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie. A cette occasion, les hauts représentants de l'UE, ainsi que plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement occidentaux se sont rendus à Kyiv. Ils se sont entretenus avec le président Zelensky de la réponse à donner au revirement de la politique étrangère américaine sous Trump, et aux moyens de soutenir l'Ukraine face à l'avancée des troupes russes.
Dimanche, les Allemands sont appelés à renouveler le Bundestag dans le cadre d'élections législatives anticipées. Les derniers sondages créditent les chrétiens-démocrates (CDU/CSU) d'environ 30 pour cent d'intentions de vote, suivis des populistes de droite de l'AfD (20+), des sociaux-démocrates sortants du SPD (15) et des Verts (13 à 14). Sont susceptibles d'être représentés au Bundestag le parti de gauche Die Linke (6 à 8), l'Alliance Sahra Wagenknecht (4 à 5), et le parti libéral FDP (4 à 5). Quels sont les enjeux de ce scrutin, pour l'Allemagne et pour l'Europe ?
Le président français Emmanuel Macron se rendra lundi à Washington pour discuter du dossier ukrainien avec le président américain Donald Trump. En amont de la rencontre, Macron a déclaré qu'il souhaitait convaincre Trump de coopérer plus étroitement avec l'Europe pour trouver une solution de paix en Ukraine, mais aussi de ne pas se laisser duper par le chef du Kremlin, Vladimir Poutine. La presse européenne tente de sonder les enjeux de la rencontre.