Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche en Grèce, afin de demander justice pour les victimes de l'accident ferroviaire de Tempi. D'après de nouveaux travaux réalisés par une équipe d'experts mandatée par une association de proches des victimes, près de la moitié des 57 personnes ayant perdu la vie dans l'accident ont été tuées non pas dans la collision, mais par l'explosion de matières inflammables transportées dans l'un des trains. Ce drame continue de susciter l'émoi dans le pays.
Un incendie survenu la semaine passée dans un hôtel de la station de sports d'hiver de Kartalkaya, dans la province de Bolu, a fait 78 morts. Le propriétaire et le gérant de l'hôtel ont été arrêtés. Le ministre du tourisme, du parti au pouvoir AKP, et le maire de la ville, du parti d'opposition CHP, se rejettent mutuellement la responsabilité de négligences au niveau du contrôle du bâtiment. De graves manquements en matière de sécurité ont été pointés.
Lors d'un discours en visioconférence dans le cadre du Forum économique mondial de Davos, le président américain, Donald Trump, a affirmé qu'en raison d'une fiscalité avantageuse et de prix de l'énergie moins élevés, les Etats-Unis seraient pour les entreprises "le meilleur endroit de la planète où créer des emplois". Il a par ailleurs menacé d'infliger des droits de douane élevés aux entreprises étrangères qui ne produiraient pas sur le territoire américain. La presse européenne s'interroge sur les alternatives à privilégier pour l'UE.
Le Premier ministre estonien, Kristen Michal, entend porter à cinq pour cent de son PIB les dépenses de défense de son pays, ainsi que le président américain Donald Trump le demande à tous les membres de l'OTAN. L'Estonie est déjà dans le peloton de tête, avec un budget prévisionnel de 3,7 pour cent du PIB à partir de 2026. Les commentateurs débattent de la pertinence de cet objectif et des moyens de l'atteindre.
Dans la ville bavaroise d'Aschaffenburg, un assaillant a attaqué des élèves de maternelle dans un parc, faisant deux morts et trois blessés, dont le pronostic vital n'est pas engagé. L'auteur présumé des faits, un Afghan de 28 ans, a été interné en hôpital psychiatrique. Deux circonstances alimentent la polémique : il s'était déjà signalé par des comportements violents, et il était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire.
Une élection présidentielle aura lieu dimanche au Bélarus. Alexandre Loukachenko, qui dirige le pays en dictateur depuis 1994, entend décrocher un septième mandat consécutif. En 2020, suite à des fraudes électorales présumées, le Bélarus avait été le théâtre d'une grande mobilisation, qui avait été brutalement réprimée. Les médias expliquent pourquoi une contestation est peu probable cette fois-ci.
Dans son discours d'investiture, le président américain, Donald Trump, n'avait rien dit sur la guerre en Ukraine. Sur son réseau Truth Social, il adresse désormais un message à Vladimir Poutine : "STOPPEZ cette guerre ridicule !" Et affirme que si une solution ne se profilait pas rapidement, il devrait imposer aux exportations russes "des taxes, des droits de douane et des sanctions considérables". Selon le Wall Street Journal, Trump a donné 100 jours à son négociateur, Keith Kellogg, pour obtenir un accord de paix.
Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, initialement prévu pour une durée de six semaines, est entré en vigueur dimanche. L'organisation terroriste a remis trois otages israéliens, d'autres devraient être libérés samedi. On estime à environ 95 le nombre de ceux encore entre ses mains depuis la prise d'otage du 7 octobre 2023. Conformément à l'accord, Israël a libéré 90 détenus palestiniens. La presse européenne accueille cet accord avec un soulagement teinté de scepticisme.
Juste après avoir prêté serment, le nouveau président américain, Donald Trump, s'est rendu auprès de ses partisans, devant lesquels il a signé près de 80 décrets – révoquant des mesures de son prédécesseur, Joe Biden, et ouvrant la voie à d'autres décisions. Celles-ci prévoient notamment le limogeage de nombreux fonctionnaires fédéraux, le verrouillage de la frontière avec le Mexique, et une amnistie des insurgés du Capitole. Les éditorialistes commentent.
Elon Musk, milliardaire et proche collaborateur du nouveau président des Etats-Unis Donald Trump, a choqué par un geste rappelant fortement un salut hitlérien. Après l'investiture de Trump, Musk a pris la parole devant les partisans du président au Capitol One Arena, à Washington, et s'est frappé le cœur de la main avant de tendre le bras en avant. Les commentateurs européens évoquent son geste et les interprétations que l'on peut en faire.