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  Intelligence artificielle

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Toujours disponibles, empathiques et conciliants : les agents conversationnels de l'IA sont plus que des machines dans la vie de certaines personnes. Selon un sondage réalisé en Irlande, le pays compterait 370 000 personnes qui auraient eu un genre de relation sentimentale avec un chatbot. Les commentateurs s'interrogent sur les conséquences de cette tendance, surtout sur les personnes seules.

Le chef du gouvernement suédois, Ulf Kristersson, n'hésite pas à demander conseil à l'IA, du moins en guise de seconde opinion, a-t-il reconnu dans une interview accordée au journal économique Dagens Industri. La presse du pays y voit pour sa part des avantages et des inconvénients.

Nombreux sont les observateurs à redouter les influences néfastes de l'intelligence artificielle (IA) sur l'humanité. D'après une récente étude effectuée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l'IA risque de ralentir le développement humain. Les commentateurs évoquent des pistes pour tenter d'orienter l'IA dans la bonne direction.

Plus de deux ans et demie après le lancement de ChatGPT, pour beaucoup de personnes, le recours aux chatbots et à d'autres outils de l'IA est devenu un réflexe quotidien. Pour certaines d'entre elles, cet usage a des aspects que l'on pourrait qualifier de pathologiques, notent des éditorialistes - non sans une certaine inquiétude.

Le sommet sur l'IA à Paris s'est clos sur l'annonce d'investissements de plusieurs milliards, mais les Etats participants n'ont pas tous signé la déclaration finale. Le vice-président américain, J.D. Vance, a mis en garde contre le risque de "régulation excessive". Le président français, Emmanuel Macron, a de son côté rappelé l'importance de poser un 'cadre de confiance' qui garantisse la protection de la vie privée et des droits d'auteur. Les commentateurs analysent les lignes de conflit que le débat a fait émerger.

Le succès de modèles d'IA présentés récemment par par l'entreprise chinoise DeepSeek a entraîné la chute des cours boursiers de plusieurs entreprises américaines. Le nouveau chatbot R1 aurait été développé à des coûts plus avantageux et nécessiterait moins de puissance de calcul que les produits développés jusque-là. Ceci remet en cause les milliards investis dans le développement de puces électroniques et de centres de données. La presse s'interroge sur la place de l'Europe dans cette course.