Le ton monte d'un cran entre Israël et la milice chiite libanaise du Hezbollah. L'armée israélienne a en effet fait savoir qu'elle avait donné son aval à une éventuelle intervention sur le territoire libanais. Le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a rétorqué que si des ports et des aéroports chypriotes étaient utilisés dans le cadre de ces attaques, il considérerait Chypre comme partie prenante à cette guerre. Nicosie a immédiatement démenti avoir de telles intentions. La presse européenne fait la part des choses.
Les eurodéputés de Tisza, mené par Péter Magyar, parti qui a récemment fait une apparition fulgurante sur la scène politique hongroise, viennent de rejoindre les rangs du groupe PPE. Les eurodéputés du Fidesz, parti du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, n'ont pour leur part pas réussi à trouver de groupe parlementaire. Leurs efforts en vue d'intégrer le groupe ultra-conservateur CRE semblent avoir échoué. Les observateurs analysent la nouvelle donne.
Mercredi, le président russe Vladimir Poutine a rendu visite au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Les deux hommes ont signé à Pyongyang un traité de partenariat stratégique global prévoyant le développement de leur coopération et une assistance militaire mutuelle en cas d’agression. On ne sait pas exactement dans quelle mesure le traité prévoit une coopération militaro-technique. La presse européenne voit rouge.
La Commission européenne durcit le ton et veut ouvrir une procédure pour déficit public excessif contre sept Etats. Outre la France et l'Italie, sont aussi concernés la Pologne, la Belgique, la Hongrie, Malte et la Slovaquie. En vertu des règles européennes, le plafond est de 60 pour cent du PIB pour l'endettement, et de 3 pour cent pour les nouvelles dettes. Les chroniqueurs analysent la situation de leur pays respectif.
D'après un travail d'investigation menée par le groupe de radio-télévision britannique BBC, les garde-côtes grecs seraient responsables de la mort de 40 migrants entre 2020 et 2023, lors de 15 incidents survenus hors des eaux territoriales. Dans au moins 5 de ces cas, les personnes auraient été jetées par dessus bord. La presse européenne se penche sur ces cas, mais aussi sur les pushbacks pratiqués à d'autres frontières extérieures de l'Union.
Dans le communiqué final qui a clôturé la conférence de paix organisée dans le complexe hôtelier de Bürgenstock, en Suisse, une majorité des participants - 84 représentants nationaux sur 92 - a réaffirmé le principe d'intégrité territoriale de l'Ukraine. Ont également été évoquées les grandes lignes de mesures sur la sûreté alimentaire et énergétique du pays. Une prochaine conférence pourrait se tenir en Arabie saoudite ou en Turquie.
A une courte majorité, le Conseil des ministres de l'Environnement de l'UE a définitivement adopté lundi la loi sur la restauration de la nature. Celle-ci prévoit de remettre dans leur état d'origine un cinquième des écosystèmes endommagés d'ici 2030, les quatre autres cinquièmes d'ici 2025. C'est la voix de la ministre autrichienne de l'Environnement, l'écologiste Leonore Gewessler, qui a fait pencher la balance : contre l'avis du parti conservateur ÖVP du chancelier Karl Nehammer, elle a voté pour. Un geste qui fait couler beaucoup d'encre.
Après le large succès du RN aux européennes, une grande alliance de partis de gauche s'est formée en France, dans le but de faire barrage à l'extrême droite aux législatives anticipées. Le Nouveau Front populaire (NFP) entend notamment rabaisser l'âge de départ à la retraite et augmenter le salaire minimum. Les commentateurs sont divisés.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a dissous le cabinet de guerre israélien. Il entend ainsi réagir aux démissions de deux généraux issus de l'opposition centriste plus modérée, et à l'insistance de deux ministres d'extrême droite désireux d'intégrer ce cabinet. Celui-ci avait été mis sur pied après les attaques du Hamas, et prenait les décisions de guerre en petit comité et de manière confidentielle. La presse européenne analyse les raisons de cette décision.
Le sommet extraordinaire de lundi n'a pas abouti à un accord sur les nominations aux postes clés de l'UE. Selon les médias, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, bénéficierait d'un soutien relativement large, laissant entrevoir une probable reconduction. Si des noms circulent déjà pour les postes de président du Conseil et de chef de la diplomatie, la décision a été reportée à la fin du mois.
Le populiste de droite Nigel Farage à présenté lundi le programme électoral de son parti Reform UK. Il promet notamment de réduire les taxes et les impôts ainsi qu'un solde migratoire nul. Un sondage le crédite de 19 pour cent d'intentions de vote, juste devant les Tories. La presse du pays commente.