La présidentielle russe s'est conclue sur le résultat attendu : Vladimir Poutine est reconduit à la tête du pays jusqu'à 2030. Selon les données officielles russes, il aurait obtenu 87,28 pour cent des suffrages. Des observateurs électoraux ont signalé plus de 1 000 cas d'irrégularités et aucun candidat d'opposition n'a pu se présenter. La presse européenne débat des conclusions que l'on peut néanmoins tirer du déroulement du scrutin.
Les électeurs slovaques sont appelés aux urnes, samedi, pour élire leur nouveau chef d'Etat. La présidente sortante, Zuzana Čaputová, avait indiqué ne pas vouloir briguer de second mandat. Le président du Parlement, le social-démocrate Peter Pellegrini, qui était affilié au SMER de Robert Fico avant de créer son propre parti, et le libéral Ivan Korčok, ancien ministre des Affaires étrangères, sont donnés favoris.
Moins d'un an après sa formation, le gouvernement bulgare est à nouveau dans l'impasse. Au moment de changer de Premier ministre au bout de neuf mois, comme l'avaient négocié les partis GERB et PP-DB, la coalition qu'ils forment a volé en éclats suite à une dispute sur la composition du cabinet. Les commentateurs s'interrogent sur le devenir du pays.
Sous le coup de la guerre menée par Israël contre l'organisation islamiste radicale Hamas à Gaza, la situation s'est fortement détériorée pour la population civile, qui est désormais menacée de famine, selon Washington. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, accuse Israël de bloquer l'aide trop longtemps aux points de contrôle. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, assure pour sa part que l'Etat hébreu fait son possible pour la faciliter.
A l'issue d'une rencontre à Berlin, le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le Premier ministre polonais, Donald Tusk, ont affiché leur unité et annoncé la livraison d'armes supplémentaires à l'Ukraine. La presse européenne salue ce forum trilatéral, également appelé "triangle de Weimar", depuis la rencontre des ministères des Affaires étrangères des trois pays en 1991, dans la ville de Thuringe.
Les élections municipales qui se tiendront dans tout le pays, le 31 mars, auront valeur de baromètre pour le président, Recep Tayyip Erdoğan, et son parti, l'AKP. A Istanbul, une réélection du candidat d'opposition, le maire actuel Ekrem İmamoğlu, est possible. La presse nationale évoque des facteurs susceptibles d'influencer le résultat du vote.
Plusieurs Etats occidentaux ont condamné les conditions dans lesquelles s'est tenue l'élection présidentielle en Russie, jugées non libres et non démocratiques. En effet, les candidats d'opposition n'ont pas pu se présenter et irrégularités et actes de représailles ont été rapportées en nombre. Lundi, la commission électorale russe a proclamé la victoire de Poutine, avec 87 pour cent des suffrages. La presse européenne se demande quelle attitude adopter face à ce résultat et comment l'Europe doit se préparer.
Le président roumain, Klaus Iohannis, brigue la direction de l'OTAN. Des rumeurs en ce sens avaient circulé au moment où des Etats majeurs de l'alliance avaient déclaré vouloir soutenir le Premier ministre néerlandais sortant Mark Rutte pour succéder à Jens Stoltenberg. Iohannis a officialisé sa candidature la semaine dernière. La presse roumaine débat des atouts, des faiblesses et des chances du président roumain.
Le Parlement espagnol a adopté une loi d'amnistie controversée. Celle-ci dépénalise la plupart des actions entreprises en Catalogne en faveur de l'indépendance, notamment l'organisation du référendum sur l'indépendance, en 2017. Cette mesure s'inscrit dans le cadre de l'accord conclu avec des partis séparatistes catalans, en contrepartie du soutien à la coalition gouvernementale.
L'Union européenne a conclu un nouvel accord avec l'Egypte. Le pays devrait recevoir jusqu'à 6,8 milliards d'euros d'ici 2027 sous la forme de prêts et d'investissements, notamment pour le développement économique et la numérisation. S'y ajoutent 600 millions d'euros de subventions directes, dont 200 pour endiguer l'immigration illégale.
Un nouveau parti veut défier Viktor Orbán. Lors de la fête nationale hongroise vendredi, la création d'un parti centriste a été annoncé par Péter Magyar, entouré de dizaines de milliers de partisans. L'ex-mari de la politique Fidesz Judit Varga, qui avait démissionné suite à un scandale lié à la grâce d'un condamné, dit vouloir mettre fin à la domination du Fidesz et s'engager pour une "Hongrie moderne et européenne".
En Russie, les bureaux de vote ont ouvert leurs portes ce vendredi pour une élection présidentielle qui s'étalera sur trois jours. Si trois autres candidats figurent sur le bulletin de vote aux côtés de Poutine, ils soutiennent tous les grandes lignes de sa politique. On cherchera en vain des candidats d'opposition et des observateurs internationaux. Les commentateurs s'interrogent sur l'impact de l'événement et sur l'attitude que devrait avoir l'Europe démocratique.